Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

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BIFAO108_art_15.pdf (14.35 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 108
2008 IFAO
46 p.
gratuit - free of charge
Les tombes des premières dynasties à Abou Roach.

À 8 km au nord-est de Giza, sur la rive occidentale du Nil, la localité d’Abou Roach est l’emplacement que Rêdjedef, souverain de la IVe dynastie, a choisi pour édifier son complexe funéraire. Cette région cependant, qui constitue la partie la plus septentrionale de la nécropole memphite, est aussi connue pour avoir été fréquentée dès la période Nagada III.

De 1913 à 1914, la mission française dirigée par Pierre Montet a ainsi mis au jour sur ce site une série de grands tombeaux rattachés par leur mobilier à la phase Nagada IIIC2 (milieu de la Ire dynastie). Le cimetière M, sur un petit éperon rocheux, à 1,5 km au nord-est du complexe de Rêdjedef, a livré un groupe de mastabas en brique crue à décor en « façade de palais ». Les tombes abritaient, en grandes quantités, des poteries, des récipients en pierre et de petits objets en ivoire ou en cuivre, aujourd’hui conservés dans plusieurs musées en France et en Égypte.

Depuis 2007, l’Ifao mène sur le cimetière M un nouveau programme visant à poursuivre et compléter les fouilles anciennes, ainsi qu’à étudier l’ensemble du mobilier dispersé au sein des collections muséales. Dans l’attente des résultats de ce nouveau projet, l’objet du présent article est de proposer une synthèse des données disponibles concernant la région d’Abou Roach durant la période protodynastique, et de reconsidérer la place de ce cimetière dans le contexte des tombes d’élite de la région memphite durant la Ire dynastie.

Mots clés : nécropole d’Abou Roach – cimetière M – région memphite – époque prédynastique – époque protodynastique – Pierre Montet – Adolf Klasens – mastabas – architecture funéraire – élite.

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Situated on the west bank of the Nile, 8km north east of Giza is the site of Abu Rawash. It is on this rocky outcrop of the desert at the edge of the cultivation that the 4th Dynasty King Redjedef built his pyramid. This region is also known as the northern most extent of the Memphite Necropolis where the earliest occupation is represented by the Naqada III Period.

From 1913 to 1914 a French mission under the directorship of Pierre Montet excavated a series of elite Mastaba tombs that he dated to the Naqada IIIC2 Period (middle of the 1st Dynasty). The ‘M’ Cemetery is situated upon a prominent plateau 1.5 km north east of Redjedef’s monument and featured a group of Mastaba tombs with mud brick superstructures containing niche façades. The graves yielded abundant quantities of pottery, stone vessels and small objects in ivory and copper ; today kept in different Museums throughout France and Egypt.

In 2007 the decision was made to begin work at the M Cemetery with the intention of re-excavating the previously excavated tombs as well study the unpublished artefacts dispersed through several Museums. As a preliminary study, this paper aims to present a synthesis of research already conducted concerning Abu Rawash during the Early Dynastic Period and further, to discuss the status of elite members of the Memphite region.

Keywords : Abu Rawash necropolis – M Cemetery – Memphite region – Predynastic Period – Early Dynastic Period – Pierre Montet – Adolf Klasens – Mastabas – funerary architecture – elite members.

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BIFAO108_art_14.pdf (0.4 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 108
2008 IFAO
16 p.
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Le rituel de Chedbeg aux mois de Paophi et de Pakhons.

Durant le mois de Paophi et de Pakhons, la nécropole de Chedbeg était le théâtre de grandes fêtes processionnelles. Haroëris/Chou, dieu vénéré dans le temple de Kom Ombo, se déplaçait pour y visiter la tombe de son fils Sobek/Geb. Le culte funéraire était non seulement destiné à Sobek, mais également à Osiris et Rê auxquels Sobek était identifié. La présence d’Osiris permettait d’identifier Haroëris à Harendotes, tandis que l’apparition de Rê permettait de mettre en scène Hathor/Isis en tant qu’exécutrice du culte décadaire pour son père/frère. La procession d’Haroëris vers Chedbeg ne pouvait pas être organisée selon un rythme décadaire. C’est la raison pour laquelle les prêtres de Kom Ombo ont créé à l’intérieur du temple une nécropole de substitution, où le rituel funéraire en faveur de Sobek pouvait néanmoins avoir lieu tous les dix jours. La décoration de trois chapelles dans le coin sud-est du temple témoigne de ce rituel, tandis qu’une série de scènes d’offrandes retracent le trajet suivi par Haroëris à l’intérieur du temple pour atteindre « la nécropole ».

Mots-clés : Kom Ombo – Chedbeg – Sobek – Haroëris – Hathor – culte décadaire – nécropole.

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During the months of Paophi and Pakhons, the necropolis of Shedbeg saw the arrival of great processional festivities. Haroeris/Shu, the god venerated in the temple of Kom Ombo, moved there to visit the tomb of his son Sobek/Geb. The funerary cult was not only dedicated to Sobek, but also to Osiris and Re, to whom Sobek was identified. The presence of Osiris made it possible to identify Haroeris to Harendotes while the appearance of Re made it possible to include Hathor/Isis, executing the “culte décadaire” for her father/brother. However, it was impossible for the procession of Haroeris to Shedbeg to be organised every ten days. Therefore it is for this reason that the priests of Kom Ombo created a substitute necropolis inside their temple where the ritual for Sobek could still be executed this frequently. The decoration of three chapels in the south eastern corner of the temple testifies to the occurrence of this ritual, while a sequence of offering scenes traces the road followed by Haroeris inside the temple to reach the “necropolis”.

Keywords : Kom Ombo – Shedbeg – Sobek – Haroeris – Hathor – funerary cult – necropolis.

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BIFAO108_art_13.pdf (8.78 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 108
2008 IFAO
16 p.
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De nouvelles annales sacerdotales de Siamon, Psousennès II et Osorkon Ier.

Parmi les blocs inédits de la Troisième Période intermédiaire conservés dans le magasin du Cheikh Labib de Karnak se trouve un fragment d’annales sacerdotales de la XXIe et de la XXIIe dynasties. Trois initiations de prêtres y figurent, concernant un père, son fils et son petit-fils, sous les règnes de Siamon, Psousennès II et Osorkon Ier. Les dates fournies par ce document, dont l’une correspond à une date lunaire, permettent de préciser la chronologie de la fin de la XXIe et du début de la XXIIe dynastie, entre autres le statut royal de Psousennès II et la longueur de son règne.

Mots-clés : annales sacerdotales – initiation – XXIe dynastie – XXIIe dynastie – Siamon – Psousennès II – Shéshonq Ier – Osorkon Ier – chefs libyens.

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Among the unpublished blocks of the Third Intermediate Period laying in Karnak storehouse, one is a fragment of sacerdotal annals of the Dynasty XXI and the Dynasty XXII. Three priestly initiations of a man, his son and his grandson are dated by the regnal years and cartouches of kings Siamun, Psusennes II and Osorkon I. These dates, one of which is a lunar date, allow to reexamine the chronology of the late XXI and early XXII Dynasties, specially the royal status of Psusennes II and the length of his reign.

Keywords : Priestly Annals – initiation – Dynasty XXI – Dynasty XXII – Siamun – Psusennes II – Shoshenk I – Osorkon I – Libyan Chiefs.

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BIFAO108_art_12.pdf (6.21 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 108
2008 IFAO
11 p.
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Recherches sur les textes de la pyramide de la reine Ânkhesenpépy II. 2. Le registre inférieur de la paroi est de la chambre funéraire (AII/F/E inf).

Reconstitution du registre inférieur de la paroi est de la chambre funéraire de la reine Ânkhesenpépy II (AII/F/E inf). Cette présentation complète celle parue dans le BIFAO 105, qui portait sur le registre supérieur de cette même paroi (AII/F/E sup). Ce registre porte de nouvelles versions de vingt-deux formules attestées dans d’autres pyramides, dont douze formules conjuratoires.

Mots-clés : religion – Textes des Pyramides – Ancien Empire – Ânkhesenpépy II – paléographie hiéroglyphique.

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The lower register from the east wall of the funerary chamber of Queen Ankhesenpepy II (AII/F/E inf) is now virtually reconstructed. This paper is a continuation of the work published in BIFAO 105 where the upper register of the same wall has been presented (AII/F/E sup). The lower register contains new versions of twenty-two spells already known from other pyramids, twelve of which are « anti-snake » magical spells.

Keywords : religion – Pyramid Texts – Old Kingdom – Ankhespenpepy II – hieroglyphic paleography.

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BIFAO108_art_11.pdf (19.96 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 108
2008 IFAO
27 p.
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Amenemhat III au ouadi Gaouasis.

Des nouveaux témoignages épigraphiques découverts récemment par la mission italo-américaine au Mersa/ouadi Gaouasis prouvent la présence intensive de l’État durant le règne d’Amenemhat III ; parmi eux, se comptent une stèle datant de l’an 23, une autre de l’an 41, une troisième mentionnant une année sans doute différente des autres et enfin un ostracon citant des navires portant le nom du souverain. De même, plusieurs fonctionnaires sont impliqués dans les activités maritimes effectuées dans le port comme le responsable du cellier du palais Ameny, le grand intendant Senebef, le scribe responsable du sceau du Trésor, Amenhotep, et le camérier de la Tête du sud, Nebsou. Plusieurs institutions sont attestées dans la documentation du règne sur le site comme le Trésor, la grande maison, le grand domaine, le Sekhou-Hor.

Mots-clés : Ouadi Gaouasis – Amenemhat III – Pount – mines du Sinaï – stèles Moyen Empire – Ameny – Nebsou – Senebef – Amenhotep – palais – administration centrale – responsable du cellier.

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A new epigraphic survey undertaken by the Italian-American mission at Mersa-Wadi Gawasis has recently discovered new evidence proving the extensive presence of the Egyptian state during the reign of Amenemhat III. This evidence includes a stela dating to year twenty-three and another from year forty-one of the kings’ reign. A third stela, mentioning one year undoubtedly different from others and finally an ostracon naming ships carrying the name of the king. Furthermore several civil servants are involved in maritime activities performed at the port. We can mention Ameny, who was keeper of the Palace cellar. Senebef, who held the position of High Steward, Amenhotep, who was responsible for the treasury seal and Nebsu, who was interior administrator of the South Head. Several institutions are attested in the documents associated to this reign such as the Treasury, the Palace, the Great Domain and the Sekhu-Hor.

Keywords : Wadi Gawasis – Amenemhat III – Punt – mines of the Sinai – Middle Kingdom stelae – Ameny – Nebsu – Senebef – Amenhotep – Palace – central administration – keeper of the cellar.

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BIFAO108_art_10.pdf (5.1 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 108
2008 IFAO
22 p.
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Approche méthodologique pour une datation des tables d’offrandes de la Première Période intermédiaire.

La découverte de plusieurs centaines de tables d’offrandes dans la nécropole royale de Pépy Ier a nécessité la mise en œuvre d’une méthode de datation spécifique, la sériation par permutation matricielle, pour préciser l’évolution de ces monuments entre les VIe et XIe dynasties. Le présent article, qui se veut un exposé méthodologique, est illustré par une quarantaine d’exemples de critères de datation.

Mots-clés : table d’offrandes – Saqqâra – Pépy Ier – VIe dynastie – PPI – épigraphie – critères de datation – analyse statistique – permutation matricielle – permutation automatique – sériation.

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The discovery of approximately seven hundred offering tables within the royal necropolis of Pepy I brought to light the necessity to implement a new, more specific method for dating. A seriation model for measuring the chronological development has been formulated in order to date this material ranging from the 6th to the 11th Dynasties. A seriation obtained by a permuted matrix is presented in this paper from a methodological point of view, illustrated by forty examples of dating criteria.

Keywords : offering table – Saqqara – Pepy I – 6th Dynasty – FIP – epigraphy – criteria for dating – statistical analysis – permutation matrix – automatic permutation – seriation.

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BIFAO108_art_09.pdf (15.42 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 108
2008 IFAO
25 p.
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Un ermitage des Kellia, le kôm 4. Contribution à l’étude de la vie matérielle des moines.

Quatre des 613 kôms faisant partie de l’agglomération de Quṣūr-al-Rubaʿiyyat, un secteur du site monastique des Kellia dans le désert Occidental, ont été fouillés par l’Ifao durant l’automne 1966. L’ermitage 4, objet du présent article, est un édifice de taille moyenne, localisé aux confins nord-est de l’agglomération. Il comprend les quartiers d’habitation du moine et de son disciple, construits en brique crue et protégés de l’extérieur par un mur d’enceinte. Il est plus tard réorganisé pour inclure une nouvelle pièce destinée à un troisième occupant. Son plan est très proche de celui des ermitages voisins. Les quartiers d’habitation du moine et de son disciple, divisés en deux appartements séparés, occupent approximativement un tiers de l’espace à l’intérieur de l’enceinte. Certaines pièces, tels l’oratoire, caractérisé par une niche de prière dans le mur est, ou les greniers étaient à usage exclusif de l’un ou de l’autre, tandis que d’autres installations, tels le four à pain, le puits et les latrines dans la cour étaient communes.

La vie de l’ermite n’était pas uniquement vouée à la contemplation. Trois des salles de l’ermitage étaient en relation avec des activités non identifiées de tissage. En liaison avec le four à pain a été reconnue une couveuse artificielle. De telles activités devaient être une source de revenus pour les moines. La durée d’occupation de l’ermitage 4, probablement construit au viie siècle, ne paraît pas avoir excédé une génération. Une des pièces abritait une sépulture, probablement celle du moine ayant habité l’ermitage, lequel dut être par la suite abandonné.

Mots-clés : Kellia – ermitage – oratoire – grenier – four à pain – tissage – couveuse artificielle.

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Among the 613 koms included in the agglomeration of the Quṣūr-al-Rubaʿiyyat, a part of the monastic site of Kellia lying in the desert to the west of the Delta, four were excavated by the French Institute of Archaeology in autumn 1966. Hermitage Number 4, the object of this article, was a medium sized edifice situated on the north west outskirts of the agglomeration. It consisted of living quarters for one monk together with his acolyte built from mud brick and isolated from the exterior world by a solid enclosure wall. Later, the structure was reorganized to include room for a third person. In plan, it was very similar to the majority of its neighbouring hermitages. The living quarters of the monk and his acolyte divided into two separate « apartments », taking up approximately a third of the space surrounded by the enclosure wall. Certain rooms in each apartment such as the oratory, characterized by a prayer niche in its eastern wall and the granaries of which there were always two, were intended for the exclusive use of one or other of the two inhabitants. Other structures such as the bread oven, a well and the latrines, all situated in the courtyard, were intended for the communal use.

The hermit’s life was not solely contemplative. Three of the rooms in the hermitage revealed the presence of installations connected with unspecified weaving activities. Attached to the bread oven was found a platform for the artificial hatching of eggs. Such activities may have provided the monks with a small income. Hermitage 4, thought to have been built during the 7th century, seems to have been occupied for not more than a generation. An individual, possibly the monk who had inhabited the hermitage, was found buried in one of the rooms. Subsequently the hermitage was probably abandoned.

Keywords : Kellia – hermitage – oratory – granary – bread oven – weaving – artificial hatching of eggs.

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BIFAO108_art_08.pdf (13.86 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 108
2008 IFAO
40 p.
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Le kôm de Baouît. Étapes d’une cartographie.

La première partie, rédigée en français par Dominique Bénazeth, dresse l’état de la cartographie du monastère de Baouît élaborée au xxe siècle à partir des fouilles de l’Ifao et introduit le nouveau regard qu’apportent les travaux actuels, menés en association avec le musée du Louvre. Grâce à un plan plus rigoureux et à la prospection géophysique de l’ensemble du kôm (910 × 640 m), la connaissance du site se transforme radicalement.

La seconde partie, rédigée en anglais par Tomasz Herbich, explique cette prospection et détaille les résultats obtenus. D’une part, elle autorise à localiser les monuments anciennement découverts, mais réensablés. D’autre part, elle révèle bien d’autres constructions et donne une vision de l’organisation spatiale du site avec son enceinte, ses monuments, ses places et ses rues, ses zones d’activité. Elle évalue également les territoires détruits. Ce riche apport d’informations est détaillé secteur par secteur.

Mots-clés : Baouît – église – enceinte – four – mesures magnétiques – prospection géophysique – topographie.

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The first section written in French introduces previous work completed during the first excavations at Bawit, as well as new work undertaken by the Louvre in association with the Ifao. The second part in English explains the methods and results of a magnetic prospecting survey of the entire kom. In addition to identifying the location of most of the ruins already known from the early 20th century excavations, the survey has furthermore located new features, marked the actual extent of the ancient architecture, indicated an industrial area and provided data that will help to evaluate the extent of damage to the mound in general. For almost half of the kom, the magnetic imaging of features is of sufficient clarity to allow for a reconstruction and layout of particular rooms and complexes.

Keywords : Bawit – church – enclosure wall – kiln – magnetic measurement – geophysical prospecting – topography.

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BIFAO108_art_07.pdf (30.24 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 108
2008 IFAO
49 p.
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Les ermitages d’Abu Darag revisités.

Partiellement décrite en 1956 par A.L. Fontaine, la laure d’Abū Daraǧ a été étudiée de manière plus détaillée par M. Martin dans deux articles datant respectivement de 1966 et de 1971. Quant aux documents épigraphiques présents dans un des ermitages de la laure, ils ont été édités en 1973 par J. Jarry. L’article revient sur plusieurs des analyses livrées par ces auteurs pour proposer des interprétations différentes, mais aussi pour ajouter au dossier un certain nombre d’informations inédites. Cette étude se fonde essentiellement sur le matériel épigraphique de l’ermitage susmentionné et sur le mobilier céramique identifié à proximité des installations érémitiques situées dans la partie sud du complexe. En conclusion est suggéré un cadre général de développement du monachisme érémitique pendant le premier millénaire dans la « montagne de saint Antoine ».

Mots-clés : Abū Daraǧ – laure – ermitage – saint Antoine – Ǧalāla – ʿAyn Suḫna – wādī Qiṣayb – Biˀr Qiṣayb – Biˀr Biḫīt – wādī Ḫaraza – wādī Umm ʿInaba – ʿAyn Barda – Biˀr al-Maˁīn – Late Roman 1 – Late Roman 4 – Late Roman 5/6 – Late Roman 7 – Egloff 167 – graffiti – dipinti – monophysite – melkite – chalcédonien – anti-chalcédonien – bohaïrique – bachmourique – Jean IV – Michel Ier – Jean V l’Aumônier – al-Maqrīzī – occupation perse – Sassanides.

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Initially, the laura of Abū Daraǧ was partially described by A.L. Fontaine in 1956. A more comprehensive study of the site was published in two articles by M. Martin in 1966 and 1971 respectively. Epigraphic documents in the one of the hermitages of the laura was also published in 1973 by J. Jarry. The present article re-examines these past analyses in order to propose different interpretations and add new data to the dossier. This study is primarily based on epigraphic material from the aforementioned hermitage and on the pottery identified nearby, located in the southern part of the complex. The conclusions help to develop a general outline for the development of anchoretic monasticism in the “Mountain of Saint Anthony” during the first millennium.

Keywords : Abū Daraǧ – laura – hermitage – Saint Anthony – Ǧalāla – ʿAyn Suḫna – Wādī Qiṣayb – Biˀr Qiṣayb – Biˀr Biḫīt – Wādī Ḫaraza – Wādī Umm ʿInaba – ʿAyn Barda – Biˀr al-Maˁīn – Late Roman 1 – Late Roman 4 – Late Roman 5/6 – Late Roman 7 – Egloff 167 – graffiti – dipinti – Monophysite – Melkite – Chalcedonian – Anti-Chalcedonian – Bohairic – Bashmuric – John IV – Michael I – John V the Almsgiver – al-Maqrīzī – Persian occupation – Sassanides.

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BIFAO108_art_06.pdf (7.11 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 108
2008 IFAO
19 p.
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Une stèle privée de la fin du Moyen Empire découverte à Karnak. Le Caire, Musée égyptien JE 37515.

L’objet de cet article est de rééditer et d’étudier la stèle Caire JE 37515, découverte il y a plus d’un siècle dans le secteur sud-est de Karnak. Son existence, parmi un ensemble de monuments votifs, met en exergue l’importance de cette zone qui abritait peut-être, à la fin du Moyen Empire, un lieu de dépôt d’ex-voto. La stèle remonte probablement à la XIIIe dynastie, constituant ainsi l’un des plus anciens exemples connus de stèles votives privées de Karnak. Son apport à l’histoire du culte de Khonsou à Thèbes est appréciable, dans la mesure où il y est fait mention pour la première fois d’un temple à son nom – dans le titre du dédicant de la stèle, Neferhotep « scribe du temple de Khonsou » – et de son épithète locale ḥry-jb Wȝs.t.

Mots-clés : Caire JE 37515 – stèle votive – XIIIe dynastie – sud-est de Karnak – Neferhotep – scribe du temple de Khonsou – culte de Khonsou – ḥry-jb Wȝs.t.

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The aim of this article is to republish the stela, Cairo JE 37515, discovered more than a century ago, within the south eastern sector of Karnak. Its presence, among a group of votive monuments, indicates the importance of this zone that probably contained by the end of the Middle Kingdom, an area for ex-voto deposits. The stela, Cairo JE 37515, most probably dates back to the 13th Dynasty and is one of the most ancient examples of private votive stelæ in Karnak. Its contribution to the history of the cult of Khonsu in Thebes is of significance, as it mentions for the first time the temple of this god within the title of the owner of the stela, Neferhotep “scribe of Khonsu temple” and his Theban epithet ḥry-jb Wȝs.t.

Keywords : Cairo JE 37515 – votive stela – 13th Dynasty – south east of Karnak – Neferhotep – scribe of Khonsu temple – cult of Khonsu – ḥry-jb Wȝs.t.