Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

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BIFAO109_art_20.pdf (6.84 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 109
2010 IFAO
44 p.
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L’armée et les bains en Égypte hellénistique et romaine

À l’époque impériale, le service du bain fait partie de la panoplie de services offerts aux troupes campées sur le territoire égyptien. Les papyrus et les vestiges archéologiques permettent d’étudier plus précisément le personnel, la clientèle, l’approvisionnement en eau et en combustible, la localisation et le fonctionnement des bains militaires impériaux et de les comparer avec les exemples mieux connus du limes occidental et oriental.

Les sources sont en revanche presque muettes pour l’époque ptolémaïque, l’état lagide ne paraissant pas avoir entretenu de bains réservés expressément à l’usage de ses troupes.

Malgré cette différence, les soldats ont été, à ces deux périodes, des vecteurs de diffusion des pratiques et des nouveautés architecturales balnéaires, selon des modalités qui diffèrent toutefois : les soldats lagides, en raison de leur mode de cantonnement particulier, directement au contact de la population, ont favorisé la diffusion des établissements de bain dans les régions où ils ont été campés, comme le montre l’exemple de Karnak développé dans cet article. À l’époque impériale, la construction de nombreux forts et fortins a été l’occasion d’importer le modèle romain du bain en Égypte. Cependant la diffusion des thermes doit sans doute beaucoup plus aux élites urbaines égyptiennes.

Mots-clés : armée – bains – époque hellénistique et romaine – fonctionnement – approvisionnement – architecture – localisation – diffusion des pratiques balnéaires.

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During the Roman Period bathing services were part of the outfit provided for troupes stationed throughout the Egyptian territory. Papyri and archaeological remains allow us to study, with more precision, the staff, clientele, water and fuel supply as well as the location and the functioning of these Roman military baths. This data allows us to further compare them to better known examples of western and oriental limes.

There is scarce evidence on the other hand for the Hellenistic Period as the Ptolemaic State does not seem to have had baths reserved expressly for the use of its troops.

Despite this lack of evidence, the army, during both periods, acted as major influences in the spread of bathing practices and associated architectural innovations. However, these influences differ in accordance due to the nature of the two armies and the way they interacted with the general population. Because of their particular stationing practices and direct contact with the population, the Ptolemaic soldiers most certainly facilitated in the spread of Bath Houses in the regions in which they were settled; a discussion of one such establishment in Luxor is discussed within this paper. During the Roman Period, the construction of numerous fortresses and small forts facilitated the importation of the Roman Bath House model in Egypt. However, the spread of thermae owes much more to the Egyptian urban elites.

Keywords:  army – baths – Hellenistic and Roman Period – functioning – supply – architecture – location – the spread of bathing practice.

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BIFAO109_art_19.pdf (30.19 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 109
2010 IFAO
10 p.
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Un linteau de Sheshonq III à Bubastis et les origines de la XXIIe dynastie

La publication complète du linteau de calcaire Caire RT 2/2/21/11 permet de documenter l’activité du roi Sheshonq III à Bubastis. C’est aussi l’occasion de discuter les opinions émises récemment sur les origines de la XXIIe dynastie, qui, après réflexion, semble bien être issue de la ville de Bastet.

Mots-clés : Bubastis – Hérakléopolis – Osiris – Sheshonq III.

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A complete publication of the lintel; Cairo RT 2/2/21/11 gives an account of the presence of King Shoshenq III in Bubastis. The author further discusses recent views on the origin of the 22 nd dynasty, namely the case for Bubastis rather than Herakleopolis.

Keywords:  Bubastia – Herakleopolis – Osiris – Shoshenq III.

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BIFAO109_art_18.pdf (10.84 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 109
2010 IFAO
11 p.
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Le Πιμμειῶμις de Coptos et « la route de la mer (Rouge) »

Cet article présente une hypothèse d’étymologie égyptienne pour le nom grec d’un Isieion de Coptos mentionné sur une stèle bilingue (inscription en hiéroglyphes et en démotique) du corpus de Parthénios fils de Paminis (Lyon inv. 1969-176) : gr. Πιμμειῶμις < ég. « Le domaine de la route de la mer » (Pȝ-ʿ.wy-n-mj(.t)-ym) ou, moins probablement, « Celui de la route de la mer » (Pȝ-n-mj(t)-ym). La route en question est sans doute à identifier à l’une des deux pistes qui reliaient la mer Rouge à Coptos, à travers le désert Oriental, celle de Myos Hormos par le ouadi Hammâmât, ou celle de Bérénikè.

Mots-clés : Coptos – Isis – Isieion – Parthénios – mer Rouge.

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This article presents a hypothetical Egyptian etymology for the Greek name of an Isieion of Koptos, mentioned on a bilingual stela (hieroglyphs and demotic) from the corpus of Parthenios son of Paminis (Lyon inv. 1969-176): gr. Πιμμειῶμις < eg. “The estate of the sea road” (Pȝ-ʿ.wy-n-mj(.t)-ym) or, less probably, “That of the sea road” (Pȝ-n-mj(t)-ym). The road in question is certainly one of the two tracks linking the Red Sea to Koptos running through the Eastern Desert, the track of Myos Hormos by the Wadi Hammamat, or the track of Berenike.

Keywords:  Koptos – Isis – Isieion – Parthenios – Red Sea.

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BIFAO109_art_17.pdf (7.83 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 109
2010 IFAO
45 p.
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Reconceiving the Tomb in the Late Middle Kingdom. The Burial of the Accountant of the Main Enclosure Neferhotep at Dra Abu al-Naga.

Les fouilles de 1860 du Service des antiquités dans la nécropole thébaine de Dra Abou al-Naga ont livré un papyrus de comptes datant de la visite à Thèbes d’un roi de la XIIIe dynastie, le papyrus Boulaq no 18. Ce dernier a été publié en 1872 par Mariette qui a parallèlement fourni une liste des objets découverts dans le tombe. La plupart d’entre eux se trouvent aujourd’hui au Musée égyptien du Caire. Le présent article les publie pour la première fois, avec la documentation photographique correspondante et la mise en concordance de leur numérotation sur les registres du musée et dans l’édition de Mariette. Constituant l’un des rares ensembles funéraires documentés datant de la fin du Moyen Empire, cette trouvaille permet une réflexion sur la signification revêtue par le mobilier funéraire dans la conception de la tombe, pendant la période considérée, mais aussi plus largement du début du Moyen Empire jusqu’au début du Nouvel Empire.

Mots-clés : Neferhotep – Dra Abou al-Naga – Thèbes – fin du Moyen Empire – Deuxième Période intermédiaire – funérailles – « court type burial » – objets de vie quotidienne – objets d’heureuse naissance – parures personnelles – thème du loisir – tombes rupestres – chambre du sarcophage.

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In 1860 at Dra Abu al-Naga, Antiquities Service excavators discovered an accounts papyrus from the visit of a 13 th dynasty king to Thebes. Mariette published this as Papyrus Boulaq 18 in 1872 with notes on items found with it; most of these items are preserved in the Egyptian Museum, Cairo, from which we present here the first illustrated publication of the find-group, assessing differences between objects in the museum and its registers, and the Mariette 1872 edition. As one of few documented late Middle Kingdom tomb-groups to be published, the finds provide a basis for reconsidering burial equipment as an index of dominant conceptions of the tomb, both within the period, and over time from early Middle Kingdom to early New Kingdom.

Keywords:  Neferhotep – Dra Abu al-Naga – Thebes – Late Middle Kingdom – Second Intermediate Period – burial custom – court type burial – daily-life objects – birth imagery – personal adornment – leisure objects – rock-cut tomb architecture – burial chamber.

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BIFAO109_art_16.pdf (13.74 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 109
2010 IFAO
11 p.
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Histoire de la réattribution d’une statue égyptienne du département des Monnaies, Médailles et Antiques (BNF) à la collection Frédéric Cailliaud (1787-1869)

La statue CM 10 conservée au département des Monnaies, Médailles et Antiques de la Bibliothèque nationale de France ne possède pas d’histoire muséographique précise. Jusqu’à présent, les conservateurs avaient attribué cette pièce à l’ancienne collection du comte de Caylus (1692-1765) vendue au Cabinet du Roi entre 1762 et 1765. Toutefois, de nouveaux éléments permettent de démontrer que cette statue a été rapportée d’Égypte par le voyageur nantais Frédéric Cailliaud (1787-1869) et fut achetée par le gouvernement français en 1824.

Mots-clés : statuaire – Ancien Empire – collection Cailliaud – muséographie – voyageur.

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The CM 10 statue, located in the departement des Monnaies, Médailles et Antiques de la Bibliothèque nationale de France, has until now, no precise museographical provenance. Curators had wrongly attributed this object to the Caylus Collection (1692-1765); sold to the Cabinet du Roi between 1762 and 1765. However, new information has allowed the author to prove that this statue was brought back from Egypt by the traveller Frédéric Cailliaud (1787-1869) from Nantes, to be subsequently purchased by the French government in 1824.

Keywords:  statuary – Old Kingdom – Cailliaud Collection – museography – traveller.

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BIFAO109_art_15.pdf (0.99 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 109
2010 IFAO
15 p.
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Des « trigrammes panthéistes » ramessides aux gemmes magiques de l’Antiquité tardive. Le cas d’Abrasax, continuité et rupture.

Cet article traite de la représentation d’Abrasax que l’on rencontre sur les intailles magiques de l’Antiquité tardive. Si la première partie insiste sur la continuité des procédés d’exégèse attestés par les trigrammes panthéistes ramessides, la seconde suggère en revanche que cette continuité apparente s’insère dans un contexte culturel radicalement différent. De plus, la notion de panthéisme, déjà contestable pour l’époque ramesside, peut avantageusement être remplacée par celle de « sympathie universelle » (sympatheia) pour l’Antiquité tardive.

Mots-clés : Abrasax – intailles magiques – magie égyptienne – trigrammes panthéistes – panthéisme – « sympathie universelle » – Antiquité tardive.

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The following article deals with the representation of Abrasax, usually found on late Antique magical gems. The first part confirms that the process of exegesis has existed since the Ramesside pantheistic trigrams; however, the second part suggests that this apparent continuity is indeed taking place within completely different cultural contexts. Furthermore, it could prove useful to replace the notion of pantheism, already quite questionable when applied to the Ramesside Period, with the one of “universal sympathy” (sympatheia) for Late Antiquity.

Keywords:  Abrasax – magical gems – Egyptian magic – pantheistic trigrams – pantheism – “universal sympathy” – Late Antiquity.

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BIFAO109_art_14.pdf (5.33 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 109
2010 IFAO
31 p.
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The Statue of the dioikêtês Harchebi/Archibios. Nelson-Atkins Museum of Art 47-12

Première publication de la statue ptolémaïque Nelson-Atkins Museum of Art 47-12. Portant un joli double nom, Harchebi-Archibios, le commanditaire avait la fonction la plus élevée dans l’administration lagide, snty ou dioikêtês. L’inscription autobiographique livre une nouvelle perspective sur les liens étroits entre les Ptolémées et les élites indigènes égyptiennes.

Mots-clés : Kansas City, Nelson-Atkins Museum of Art 47-12 – Grecs en Égypte – temples ptolémaïques – administration à l’époque lagide – prêtrises gréco-romaines – Ptolémée II – Ptolémée VIII – snty – dioikêtês – Mendes – nome hermopolitain – Hatmehit – Thot – temple de Thot – Harpocrate – animaux sacrés – ouabet.

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First publication of the Ptolemaic statue Nelson-Atkins Museum of Art 47-12. The owner bears the charming double name Harchebi-Archibios; he held the highest position in the Lagide administration, snty or dioikêtês. The inventive autobiographical inscription provides further evidence for the close interaction between the Ptolemies and the indigenous Egyptian élite.

Keywords:  Kansas City, Nelson-Atkins Museum of Art 47-12 – Greeks in Egypt – Ptolemaic Temples – administration in the Ptolemaic Period – Graeco-Roman Priests – Ptolemy II – Ptolemy VIII – snty – dioikêtês – Mendes – Hermopolitan Nome (LE) – Hatmehit – Thoth – Thoth Temple – Harpocrates – sacred Animals – Wabet.

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BIFAO109_art_13.pdf (0.74 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 109
2010 IFAO
41 p.
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Les fouilles de Georges Legrain dans la Cachette de Karnak (1903-1907). Nouvelles données sur la chronologie des découvertes et le destin des objets.

Les fouilles de Georges Legrain dans la Cachette de Karnak (1903-1907) Nouvelles données sur la chronologie des découvertes et le destin des objets

Fouillée par Georges Legrain entre 1903 et 1907, la Cachette de Karnak a livré un très grand nombre d’objets, les plus connus étant les centaines de statues en pierre. Pourtant, plus d’un siècle après, de nombreuses questions restent posées tant sur le déroulement des fouilles elles-mêmes et leurs résultats précis que sur le destin post-fouille des objets découverts. La présente étude a pour but d’éclaircir certains points particuliers de cette histoire complexe. Nous avons tenté, en un premier temps, de dresser un tableau aussi clair que possible de la question des numéros de fouilles attribués par Legrain lui-même, les « numéros K » et, ainsi, de mieux comprendre le déroulement chronologique des fouilles. Dans un second temps, nous avons cherché à mieux cerner le devenir des objets en nous attachant en particulier au cas du Musée égyptien du Caire. En étudiant les registres de ce musée, on a pu reconstituer un peu de l’histoire de certains des objets de la Cachette et en identifier qui n’avaient pas été reconnus comme tels.

Mots-clefs : Karnak – Cachette – Georges Legrain – historiographie – numéros K – archives – Musée égyptien du Caire.

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Excavated between 1903 and 1907 by Georges Legrain, the Karnak Cachette has provided a large amount of objects, among which are the hundreds of well known stone statues. However, more than a century later, many questions are still left hanging. Two important issues that should be addressed deal with the history and results of these excavations and the fate of these objects after their discovery. The current research is an attempt to shed light on some particular points of this complex history. Firstly, we have attempted to clarify the question of excavation numbers in order to have a better understanding of the chronology of the excavation. These numbers were given by Legrain himself and are known as “K Numbers.” Secondly, as a case study, we have tried to better understand what has subsequently happened to these finds within the Egyptian Museum in Cairo. Scrutinizing the museum registers, the author has been able to reconstruct part of the history of some of the Cachette objects and has managed to identify other objects that had previously lost their provenance to the Cachette.

Keywords:  Karnak – Cachette – Georges Legrain – historiography – K numbers – archives – Egyptian Museum of Cairo.

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BIFAO109_art_12.pdf (10.97 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 109
2010 IFAO
17 p.
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Notes sur l’extraction de l’obélisque inachevé dans les carrières d’Assouan

Notes sur l’extraction de l’obélisque inachevé dans les carrières d’Assouan

Les techniques de sape qui auraient permis de séparer l’obélisque inachevé d’Assouan de la roche-mère ont fait l’objet de nombreuses hypothèses. Les récents travaux de nettoyage, de dégagement et de mise en valeur du site par le CSA ont mis au jour un grand bloc monolithe pour lequel le travail de sape avait été abandonné à un stade beaucoup plus avancé que celui de l’obélisque. Il a ainsi été possible de mettre en évidence les techniques qui auraient été mises en œuvre pour détacher l’obélisque inachevé.

Mots-clés : obélisque inachevé d’Assouan – granite – boules de dolérite – carrière – île de Séhel – jet de flamme – travail de sape – pilonnage.

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The methods for undermining the unfinished Asswan obelisk, in order to separate it from its bed, have been the subject of many theories. The recent cleaning and excavation of the CSA uncovered a huge monolith still attached to its bed. The unfinished undermining work was very advanced in comparison with the obelisk itself. This helped us to understand the techniques which must have been used to separate the unfinished obelisk.

Keywords:  unfinished Asswan obelisk – granite – dolerite balls – quarry – Sehel Island – flame channeler – undermining – punning.

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BIFAO109_art_11.pdf (19.37 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 109
2010 IFAO
26 p.
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Unreading the Pyramids

Les Égyptiens n’ont jamais exposé de façon dogmatique les diverses significations symboliques qu’ils prêtaient à la tombe. C’est la raison pour laquelle la théorie qui suppose un lien sémantique entre les Textes des pyramides et les chambres souterraines pour conclure à une étroite correspondance entre les salles et la cosmographie est ici passée au crible. De nombreux arguments permettent d’en réfuter les prémisses : il n’y a aucune relation entre le contenu des textes et la fonction spécifique des espaces architecturaux. À la place de cette théorie, on suggère que les Textes des pyramides étaient organisés en groupes de formules relatives à un même thème, répartis de façon plus ou moins aléatoire entre la chambre du sarcophage et l’antichambre selon leur utilisation originelle, suivant largement le modèle déjà établi pour Ounas.

Mots-clés : Ancien Empire – Textes des pyramides – cosmologie – cosmographie – littérature funéraire – signification de l’architecture.

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While the Egyptians attributed several symbolic meanings to the tomb in general, it is shown that they did not do so in a dogmatic fashion. Seen in this light, the influential theory holding for an immediate, semantic relationship between Pyramid Texts and the subterranean chambers, to yield an articulated correspondence between individual rooms and cosmographic locales, is evaluated in detail. Through consultation of a wider range of evidence, the premise of the theory is refuted; there is not a relationship between textual content and an individuated meaning of architectural space. In place of the theory, it is proposed that the Pyramid Texts were organized into distinguishable groups of thematically related texts, loosely divided between the sarcophagus chamber and antechamber according to original structure of performance, and largely conforming to the precedent established in the pyramid of Unis.

Keywords:  Old Kingdom – Pyramid Texts – cosmology – cosmography – mortuary literature – architectural meaning.