Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications

Fichiers à télécharger

Les articles des volumes suivants sont vendus sous forme de PDF à télécharger: BiEtud: numéros 110, 120, 138, 140, 165 (gratuit), EtudUrb: 9.


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MIFAO129.pdf (0 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Mémoires publiés par les membres de l’Institut français d’archéologie orientale 129
ISBN 9782724708240
2016 IFAO
444 p.
66 (3300 EGP)

La chapelle d'Hathor - Temple d'Hatchepsout à Deir el-Bahari I.
Fasc 1 : Textes ; Fasc. 2 : Figures ; Fasc. 3 : Planches

La chapelle d'Hathor constitue l'un des trois sanctuaires divins érigés par Hatchepsout au sein de son temple funéraire de Deir el-Bahari. Au sein de ce monument, la nature féminine de la reine permet à Hatchepsout de nouer des liens uniques avec la déesse et de réaliser son destin funéraire de façon exceptionnelle : si Hatchepsout se place sous la protection divine d'Hathor, dans une perspective pharaonique traditionnelle, comme son fils Horus, le détenteur du pouvoir royal légitime, elle apparaît aussi comme la fille d'Hathor. Nourrie du lait vivifiant de la déesse qui est elle-même fille de Rê et son uræus, la reine se dresse à son tour en uræus solaire. Hatchepsout, en même temps roi et reine, tisse ainsi un complexe réseau théologique qui lui permet de devenir à la fois Horus, fils de Rê et disque solaire, et Hathor-Maât, uræus au front de ce même disque. Le volume I présente le vestibule, le sanctuaire de la barque et le sanctuaire. Il se divise en trois parties : un premier fascicule de Texte élabore une analyse permettant l'interprétation du monument, un second fascicule de Figures présente une sélection de photographies de détails et un troisième fascicule donne 67 Planches de photographies et dessins des scènes. Des études thématiques sur les représentations et mentions de rois, de dieux, de mobilier et d'offrandes, sans oublier les évocations de Senmout, complètent cette synthèse. Un DVD permet au lecteur d'agrandir à volonté les planches de photographies et de dessins des scènes.

The Hathor shrine is one of the three divine shrines erected by Hatshepsut in her mortuary temple of Deir el-Bahari. In this monument, the queen's feminine nature allows Hatshepsut to establish a unique relationship with the goddess and to complete her funerary destiny in an exceptional manner: if Hatshepsut places herself under Hathor's divine protection in a traditional pharaonic perspective, as her son Horus, holder of the legitimate royal power, she also appears as the daughter of Hathor. Nourished by the invigorating milk of the goddess who is herself daughter of Re and his uræus, the queen, in turn, raises as the solar uræus. Hatshepsut, as both king and queen, weaves a complex theological network that allows her to become both Horus, son of Re and sun disc, and Hathor-Maât, uræus of this same disc. Volume I concerns the vestibule, the bark shrine and the sanctuary. It is divided into three parts : a first part, Text, provides an analysis and interpretation of the monument, while a second part, Figures, presents selected detailed photographs, and a third part offers 67 Plates of the scenes photographs and drawings. Thematic studies on representations of kings, gods, furniture and offerings, not to mention evocations of Senmout, complete this synthesis. A DVD enables the reader to enlarge at will the plates of the photographs and drawings of the scenes.


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MIFAO103.1.pdf (45 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Mémoires publiés par les membres de l’Institut français d’archéologie orientale 103.1
ISBN 9782724709759
2023 IFAO
Langue(s): français
296 p.
27 (1350 EGP)

La tombe de Néfer·hotep (I) et Neb·néfer à Deir el Médîna [N° 6] et autres documents les concernant

Pendant de nombreuses années, la tombe thébaine no 6 appartenant à Néfer·hotep (I) et Neb·néfer – deux personnages importants de Deir el Médîna ayant vécu sous les règnes d’Horemheb et des premiers ramessides – ne fut connue que par les dessins au trait exécutés par Henri Wild et rassemblés dans un fascicule paru en 1979 (MIFAO 103/2). Le texte qui devait accompagner ces planches et sur lequel l’égyptologue suisse travailla jusqu’à sa disparition, en 1983, ne fut jamais publié. Le manuscrit, conservé au service des Archives et Collections de l’Ifao fut « redécouvert » en 2011, à l’occasion du redéploiement du service et de la création d’un nouvel inventaire.

Le texte original de Wild est donc publié pour la première fois, plus de quarante ans après le volume de planches. Il se compose notamment d’une analyse architecturale, d’une description détaillée de chacune des parois, d’une traduction des textes ainsi que d’études sur plusieurs documents relatifs à Néfer·hotep (I) et son fils, Neb·néfer. Conformément à ce que le chercheur avait prévu, divers plans de la tombe et de nombreuses photographies – aucun cliché du monument n’ayant été publié jusqu’à ce jour – viennent compléter ses écrits.

Cet ouvrage, qui s’inscrit dans la longue tradition de publication des tombes de Deir el Médîna, lève le voile sur l’architecture, la décoration et les propriétaires d’une tombe restée trop longtemps méconnue.

For many years, the Theban tomb no. 6 belonging to Nefer-hotep (I) and Neb-nefer – two important figures from Deir el Médîna who lived under the reigns of Horemheb and the first Ramessides – was only known through the drawings made by Henri Wild, which were published in 1979 (MIFAO 103/2). The Swiss Egyptologist worked until his death in 1983 on the text that was supposed to accompany these drawings, but the manuscript was never published. It was kept in the Archives and Collections Department of IFAO, and was “rediscovered” in 2011, during the reorganization of the department and the creation of a new inventory.

Therefore, Wild’s original text is published here for the first time, more than forty years after the publication of the drawings. It includes an architectural analysis, a detailed description of each of the walls, a translation of the texts, as well as studies on several documents relating to Nefer-hotep (I) and his son, Neb-nefer. In accordance with the researcher’s wishes, various plans of the tomb and numerous photographs – unpublished to date – complete his work.

This book, which is part of the long tradition of publishing the tombs of Deir el Médîna, sheds light on the architecture, decoration and owners of a tomb that has remained hidden for too long.


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GIFAO002.pdf (45 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Guides de l'Institut français d'archéologie orientale 2
ISBN 9782724709230
2022 IFAO

18 (900 EGP)

Guide des écritures de l'Égypte ancienne

Deux cents ans après le déchiffrement des hiéroglyphes par Jean-François Champollion, que sait-on des écritures d’Égypte ancienne ? Ce Guide des écritures répond à la question, en exposant de manière accessible l’état de nos connaissances sur les différentes écritures qui furent utilisées sur la terre des pharaons. Le lecteur y découvrira plus de cinquante notices rédigées par des experts, qui présentent la diversité de leurs manifestations dans le temps et l’espace, en expliquent les grands principes de fonctionnement, et décrivent leurs principaux contextes d’emploi.

L’ouvrage est divisé en trois parties. La première propose un panorama diachronique des écritures d’Égypte : depuis l’apparition des hiéroglyphes jusqu’à l’introduction de l’écriture arabe, les différents systèmes attestés sont tour à tour décrits, tant dans leur fonctionnement interne que dans leur complémentarité.

La deuxième partie est entièrement consacrée à l’écriture hiéroglyphique. Elle explore les multiples facettes de cette écriture figurative : le nombre de signes et leur classification, la relation entre signes d’écriture et représentations figurées, l’organisation spatiale et la matérialité des hiéroglyphes, l’adossement de l’écriture hiéroglyphique à la langue orale, ainsi que les jeux sur les signes et autres emplois dits énigmatiques.

La troisième partie s’intéresse aux principaux usages de l’écrit en Égypte ancienne. Apprentissage de l’écriture, utilisation des supports mobiles et monumentaux, inscription des objets et graffiti, destructions de l’écrit et systèmes de marques sont autant de pratiques envisagées. L’emploi de l’écriture à des fins particulières – administratives, funéraires ou magiques, par exemple – ou dans des contextes socio-historiques spécifiques est également analysé.

What do we know about the writings of ancient Egypt, two hundred years after Jean-François Champollion deciphered hieroglyphs? This Guide answers the question in an easily accessible format, presenting the current state of knowledge on the different scripts that were used in the Land of Pharaohs. The reader will find more than fifty articles written by specialists, presenting the diversity of scripts in time and space, explaining the main principles of their functioning, and describing the main contexts in which they were used.

The guide begins by offering an overview of the scripts of Egypt, from the appearance of hieroglyphs up to the introduction of Arabic writing. It then explores the multiple aspects of hieroglyphic writing: the number of glyphs and their classification, the relationship between written glyphs and figurative representations, the organization in space and the materiality of hieroglyphs, the relationship of hieroglyphic writing to spoken language, as well as the play on symbols and other so-called enigmatic uses. Finally, the guide focuses on the main uses of writing in ancient Egypt. Learning how to write, the use of movable and monumental material, inscriptions on objects and graffiti, the destruction of writing and systems of symbols are all practices that are considered. The use of writing for specific purposes—such as administrative, funerary or magical—or in specific socio-historical contexts is also adressed.


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GIFAO001.pdf (20 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Guides de l'Institut français d'archéologie orientale 1
ISBN 9782724709223
2022 IFAO

13 (650 EGP)

Guide de Deir el-Médina

Le site de Deir el-Médina est unique : ses vestiges archéologiques, particulièrement bien préservés, forment un ensemble exceptionnel en Égypte (constitué d’un village, d’une nécropole et d’un temple), et la riche documentation qu’il a livrée a traversé les millénaires.

Artistes autant qu’artisans, les habitants de Deir el-M dina creusaient et décoraient les hypogées des souverains dans la Vallée des Rois et des Reines. Ils ne se limitaient pas à exercer leurs talents au bénéfice des souverains, ils ont aussi décoré, ou fait décorer par les plus habiles d’entre eux, leurs propres sépultures et se sont fait enterrer avec des centaines d’objets de culte et de mobilier funéraire. Les scribes tenaient des archives qui constituent une incroyable mine d’informations sur l’histoire du Nouvel Empire et le fonctionnement des chantiers royaux, mais ils avaient aussi des intérêts littéraires, et certains ont constitué des bibliothèques parmi les plus riches qui nous sont parvenues.

Au gré de sa promenade sur le site de Deir el-Médina et à travers les peintures qui ornent les parois des caveaux rupestres, le visiteur pourra découvrir l’esprit de ses occupants, leurs aspirations terrestres, l'univers religieux et funéraire de leur conception de l’au-delà et les fêtes des multiples divinités qui composaient le panthéon local. La découverte du temple, élevé à l’époque ptolémaïque, constitue un épilogue heureux à cette promenade archéologique.

The site of Deir el-Medina is unique in its particularly well-preserved archaeological remains, which represent an exceptional ensemble in Egypt (consisting of a village, a necropolis and a temple), and in the rich documentation that it has delivered across the millennia.

The inhabitants of Deir el-Medina—artists as well as craftsmen—dug and decorated the hypogea of the sovereigns in the Valley of the Kings and Queens. They did not restrict the use of their talents to benefit only the sovereigns, but decorated, or had decorated by the most skilled amongst them, their own tombs and were buried with hundreds of cult objects and grave goods. The scribes kept archives, which constitute an incredible wealth of information for the history of the New Kingdom and the functioning of the royal sites. They also had literary interests, and some of them established libraries, which are considered among the richest of those that have survived.

Walking around the site of Deir el-Medina and studying the paintings that adorn the walls of the rock tombs, the visitor will get to know the spirit of its occupants, their earthly ambitions, the religious and funerary universe of their conception of the afterlife and also the feasts of the multiple deities who composed the local pantheon. Coming upon the temple, built in the Ptolemaic period, comes as a perfect ending to this archaeological walk.


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FIFAO094.pdf (213 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale 94
ISBN 9782724710601
2024 IFAO
Langue(s): français
227 p.
29 (1450 EGP)

Gebel el-Zeit III
Les figurines féminines en terre cuite

Au IIe millénaire av. J.-C., des expéditions pharaoniques traversent le désert oriental égyptien afin d’aller extraire la galène du Gebel el-Zeit au bord de la mer Rouge. Attenant aux mines, un sanctuaire d’Hathor « maîtresse de la galène » consiste en un enclos de pierre sèche adossé au rocher. Il comportait un abondant matériel déposé en ex-voto, datable de la XIIe dynastie au règne de Ramsès II, notamment des figurines féminines en terre cuite enveloppées de riches étoffes et parées de bijoux. La présente publication est une présentation de ces figurines et de leurs transformations durant cette longue période. 

In the 2nd millennium BC, pharaonic expeditions crossed the Egyptian eastern desert to extract galena from Gebel el-Zeit on the shores of the Red Sea. Adjacent to the mines, a sanctuary of Hathor "mistress of galena" consisted of a dry-stone enclosure set against the rock wall. It contained a wealth of material deposited as ex-voto offerings, dating from the 12th Dynasty to the reign of Ramses II, in particular female terracotta figurines wrapped in linen and adorned with jewels. This publication presents these figurines and their transformations over this long period.

في الألفية الثّانية قبل الميلاد، عبرت البعثات المصريّة القديمة الصَّحراءَ الشَّرقيَّة المِصْريَّة لاستخراج الجالينا من جبل الزَّيت على شواطئ البحر الأحمر. بجوار المناجم، وجدت مقصورة لحتحور «سيدة الجالينا»، تتكوّن من سور من الحجر الجاف مستند على الصخر. وقد احتوت على ثروة من المواد المودعة كقرابين، ولا سيما تماثيل طينيّة لسيّدات ملفوفة بالكتان الثمين ومُزيّنة بالجواهر، يعود تاريخها إلى عصر الأسرة الثانية عشرة وحتّى عهد الملك رمسيس الثاني. يتناول هذا الكتاب دراسة لتلك التماثيل الصَّغيرة، وتحوّلاتها، خلال تلك الفترة الزَّمنيَّة الطّويلة.


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FIFAO093.pdf (441 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale 93
ISBN 9782724710502
2024 IFAO
Langue(s): français
544 p.
86 (4300 EGP)

Ouadi el-Jarf I
Les installations du littoral

Le port pharaonique du Ouadi el-Jarf est constitué d’un ensemble d’installations (galeries magasins, campements, installations maritimes) qui se répartissent sur une distance d’environ 5 km, entre le piémont du Gebel Galala el-Qibliya et la côte du golfe de Suez. Ce premier volume, résultat de fouilles menées entre 2012 et 2021, a pour objectif de présenter les aménagements qui se trouvent sur le littoral de la mer Rouge où l’on observe encore les vestiges d’une jetée de grande taille en forme de « L » destinée à fournir un abri aux embarcations qui fréquentaient le port, ainsi que ceux d’une série de campements installés à quelque 200 m du littoral. Cette zone était particulièrement fréquentée par les équipes d’ouvriers qui étaient chargées du montage et du démontage des bateaux utilisés sur le site. Le riche matériel recueilli lors de la fouille de cette zone du site comprend notamment de nombreuses empreintes de sceaux aux noms des rois Snéfrou et Chéops — qui permettent de dater l’occupation du site du tout début de la IVe dynastie — ainsi qu’un dépôt exceptionnel d’une centaine d’ancres de bateaux qui avaient été abritées dans ces bâtiments au terme de la dernière grande expédition maritime organisée à cet endroit. Celles-ci sont régulièrement inscrites au nom des embarcations auxquelles elles appartenaient, et nous renvoient une image de la dernière flotte qui a fréquenté les lieux vers 2600 av. J.-C.

The pharaonic port of Wadi el-Jarf is composed of a set of settlements (storage caves, camps, maritime installations) that are spread over a distance of 5 km, from the foothills of the Gebel el-Galala el-Qibliya to the coast of the Gulf of Suez. This first volume presents the results of the excavations conducted in the coastal part of the site between 2012 and 2021. There, one can still see the remains of a large L-shaped pier, built to provide a shelter for the boats that frequented the harbor, as well as camps— some 200 m from the seashore—that were surely the dwelling places of the workers in charge of the on-site assembling and dismantling of the boats used for expeditions (stored in the caves). The abundant material collected during the excavations includes numerous seal impressions on clay showing the names of Snefru and Khufu, dating the occupation of the site to the two first kings of the 4th Dynasty, and an exceptional deposit in one of the camps of one hundred stone boat anchors, many of them still inscribed with the names of the boats to which they belonged. This gives us a glimpse of the last fleet that made use of the harbor c. 2600 BC.

ميناء «وادي الجرف» المصري القديم عبارة عن مجموعة من المنشآت (ممرات للتخزين، معسكرات، مُنشآت بحريَّة) تنتشر على مسافة ٥ كم، ما بين سفوح «جبل الجلالة» القبليَّة وحتّى ساحل خليج السّويس. يهدف هذا المُجلّد الأوَّل - الذي يقدم نتائج الحفائر التي تمَّت في هذا الجزء من الموقع بين عامي ٢٠١٢ و٢٠٢١م - إلى عرض التطورات على ساحل البحر الأحمر حيث لا يزال في الإمكان رؤية بقايا رصيف كبير على شكل حرف L، تمَّ بناؤه لتوفير مأوى للمراكب التي كانت تتردّد على الميناء، فضلًا عن المعسكرات – التي تبعد حوالي ٢٠٠ متر عن شاطئ البحر – والتي كان يشغلها العمال المسؤولون عن تجميع وتفكيك القوارب المستخدمة في الموقع. وتشتمل المواد الوفيرة التي تمَّ جمعها أثناء التنقيب على عِدَّة أختام على الطين تُظْهِر اسمي سنفرو وخوفو، مما يسمح لنا بتأريخ فترة إشغال الموقع في بداية الأسرة الرّابعة؛ كما تشتمل على مستودع استثنائي للمئات من مراسي المراكب التي وضعت في هذه المباني بعد آخر حملة بحرية كبيرة نُظمت في هذا المكان، لا يزال العديد منها منقوشًا عليها اسم المراكب التي كانت تنتمي إليها. وهذه تعكس لنا صورة الأسطول الأخير الذي قدم إلى هذا المكان في حوالي عام ٢٦٠٠ قبل الميلاد.


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FIFAO092.pdf (0 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale 92
ISBN 9782724710663
2024 IFAO
Langue(s): français

gratuit - free of charge
Domitianè - Kaiè Latomia (Umm Balad)
Le praesidium et les carrières

Les fouilles (ministère des Affaires étrangères/Ifao) menées à Domitianè/Kainè Latomia (Umm Balad) en 2001‑2003 viennent préciser nos connaissances sur l’occupation du désert Oriental d’Égypte à l’époque romaine. Ce site, implanté dans le massif du Porphyritès, possède un gisement de « granito verde fiorito di bigio » (diorite), dont la tentative d’exploitation a entraîné, sous Domitien, la construction par l’armée d’un petit fortin qui a servi de base de vie aux ouvriers des carrières. Quoique très mutilée, l’inscription de la porte indique une date de construction vers 88-92. Ce premier état ne semble pas pouvoir aller au-delà du début du règne de Trajan. Le praesidium fut sans doute abandonné par la suite, jusque vers 146. Il ne fut réoccupé alors que pour une brève période de temps, avant d'être de nouveau abandonné.

L’examen des deux carrières apporte quantité d’enseignements quant à l’organisation des travaux d’exploitation mais les scénarios que nous pouvons établir sur leur histoire respective restent en grande partie spéculatifs. La mise en service de Kainè Latomia se solda finalement par un échec, dû probablement à une mauvaise qualité de la pierre. Toutefois quelques blocs furent envoyés à Rome où ils furent d’abord employés pour la décoration de la domus Flavia sur le Palatin.

The excavations carried out at Domitianè/Kainè Latomia (Umm Balad) in 2001‑2003 by the French Ministry of Foreign Affairs/IFAO have added to our knowledge of the occupation of the Eastern Desert of Egypt in Roman times. This site, located in the Porphyrites massif, has a rock deposit of "granito verde fiorito di bigio" (gray flowered green granite).  The attempt to exploit it led to the construction of a small fort by the army under Domitian. It served as a base for the quarry workers.  The gate inscription, although very mutilated, indicates a date of construction around 88–92.  This early phase does not seem to go beyond the beginning of Trajan’s reign.  The praesidium was probably abandoned thereafter, until around 146, when it was reoccupied for only a short period of time, before being abandoned again.

The examination of the two quarries provides a lot of information about the organization of the work, but what can be established about their respective histories remains speculative for the most part. The use of Kainè Latomia finally ended in failure, probably due to the poor quality of the stone. However, some blocks were sent to Rome where they were used first of all for the decoration of the Domus Flavia (Flavian Palace) on the Palatine.

إنّ حفائر (وزارة الخارجيَّة الفرنسيَّة / المعهد الفرنسيّ للآثار الشَّرقيَّة) التي أُجريت في دوميتيان/ كايني لاتوميا (أُمّ بلد)  في الفترة من ٢٠٠١م إلى ٢٠٠٣م قد أضافت إلى معرفتنا عن التواجد في صحراء مصر الشَّرقيَّة في العصر الرّوماني. يحتوي هذا الموقع، الواقع في كُتلةٍ صخريَّة من البورفيريت، على رواسب صخريَّة من «جرانيتو فيردي فيوريتو دي بيجيو» [الجرانيت الأخضر المُزهّر باللون الرمادي] (ديوريت)، والتي أدّت مُحاولة استغلالِها في عهد دوميتيان إلى بناء الجيش لحصن صغير كسكن لعُمّال المحاجر. وعلى الرغم من تشوّهِها الشّديد، إلّا أنَّ نقش البوابة يُشير إلى تاريخ البناء الذي يرجع إلى الفترة من ٨٨ إلى ٩٢م تقريبًا. يبدو أنَّ هذه الحالة المُبكِّرة لم تتجاوز بداية عهد الإمبراطوار تراچان. رُبَما قد تمَّ ترك الفرقة بعد ذلك، حتّى حوالي عام ١٤٦م، عندما أُعيدَ استخدامها لفترةٍ قصيرة فقط، قبل أنْ يتمَّ تركها مرَّةً أُخرى.

يوفّر فحص المحجرين الكثيرَ مِنَ المعلوماتِ حول تنظيم أعمال الاستغلال، لكن الإحتمالات التي يُمكِنُنا وضعها حول تاريخ كُلّ منهما تظل تخمينيّة إلى حدٍّ كبير. انتهى تشغيل محجر كايني لاتوميا أخيرًا بالفشل، رُبَّما بسبب رداءة الحجر. ومع ذلك، تمَّ إرسال بعضَ الكُتَلِ إلى روما حيث تمَّ استخدامها لأوَّل مرّة لتزيين «دوموس فلافيا» في پالاتين.


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FIFAO091.pdf (169 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale 91
ISBN 9782724709865
2023 IFAO
Langue(s): français
615 p.
48 (2400 EGP)

Mirgissa IV
La forteresse haute et les enceintes

Construite au sud des rapides de la deuxième cataracte, la forteresse haute de Mirgissa/Iqen protège ce site de la frontière méridionale de l’Égypte et contrôle les voies fluviales et terrestres ; liée aux enceintes qui entourent les habitats de la plaine, les ateliers et les installations portuaires, elle fut probablement édifiée sous le règne de Sésostris Ier, comme Bouhen plus au nord. C’est un modèle d’architecture militaire du Moyen Empire avec sa double enceinte fortifiée, les fossés, les glacis ; elle abrite aussi la résidence du gouverneur, l’armurerie, des bâtiments affectés aux grandes institutions égyptiennes, des sanctuaires, des ateliers, ainsi que différents habitats.

Quatre niveaux principaux ont été reconnus. La première enceinte fut très vite remplacée sous la XIIe dynastie par un établissement complexe dont le plan intérieur ne varia guère ; on y accédait via une porte monumentale. À la fin du Moyen Empire, les habitats se diversifient, avec la construction de résidences de tailles diverses. Pendant le Nouvel Empire, le site perd sa fonction première et les bâtiments sont divisés ou reconstruits.

Le mobilier mis au jour est varié, dont une remarquable collection d’armes lithiques du Moyen Empire ; les centaines de céramiques ont permis l’établissement d’une typologie.

Built south of the rapids of the Second Cataract, the Upper Fortress of Mirgissa/Iqen protected this site on Egypt’s southern frontier and controlled river and desert roads. It was linked to the enclosure walls surrounding the settlements, the workshops and the harbour in the lower parts of the site. It was probably built under the reign of Senwosret I, as was the fortress Buhen further north. It is a good example of Middle Kingdom’s military architecture with its double fortified enclosure, ditches and glacis. It also houses the governor’s residence, the armory, buildings assigned to major Egyptian institutions, sanctuaries, workshops, and various habitats.

Four main levels have been discovered. During the twelfth dynasty, the first enclosure wall was replaced by a large fort whose interior map did not vary much; it was accessed through a monumental gate. At the end of the Middle Kingdom, the settlements diversified, with the construction of residences of various sizes. During the New Kingdom, the site lost its primary function and the buildings were divided or rebuilt.

The furniture unearthed is varied, including a remarkable collection of lithic weapons from the Middle Kingdom; the hundreds of ceramics have made it possible to establish a new typology.


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FIFAO090.pdf (369 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale 90
ISBN 9782724709872
2023 IFAO
Langue(s): français
616 p.
67 (3350 EGP)

La nécropole hellénistique de Plinthine

La nécropole hellénistique de Plinthine, située à environ 800 m à l’ouest de l’établissement urbain de Kôm el Nogous/Plinthine, aux marges occidentales de la chôra alexandrine, a été aménagée sur et dans la ride de calcarénite ou ténia qui sépare la Méditerranée du lac Mariout. Elle a été célébrée depuis les premières fouilles par Achille Adriani en 1937, suivies de diverses interventions non publiées, comme une version miniature des grandes nécropoles alexandrines, mais elle n’avait pas fait l’objet d’une étude globale alliant analyse architecturale et enquête sur les pratiques funéraires. La politique suivie par la mission (MFTMP) – relevé architectural systématique d’une nécropole trop souvent analysée à travers le prisme de quelques hypogées, accent mis sur le phasage, études anthropologiques – a permis de donner une vision plus globale de la nécropole de Plinthine que celle fournie par les études antérieures : les morts ne sont plus absents et la nécropole retrouve une histoire parallèle à celle de la bourgade hellénistique de Plinthine.

The Hellenistic necropolis of Plinthine, located about 800 m west of the urban settlement of Kom el Nogus/Plinthine, on the western margins of the Alexandrian chora, was built on and in the calcarenite ridge or taenia that separates the Mediterranean from Lake Mariut. It has been celebrated as a miniature version of the great Alexandrian necropolises since the first excavations by Achille Adriani in 1937, followed by various unpublished explorations. Nevertheless, it had not been the subject of a comprehensive study combining architectural analysis and investigation of funerary practices. The policy followed by the French expedition (MFTMP)—systematic architectural survey of a necropolis too often previously analyzed through the prism of a few hypogeas, emphasis on phasing, anthropological studies—made it possible to give a more global vision of the Plinthine necropolis than that provided by earlier studies: the dead are no longer absent and the necropolis reveals a history parallel to that of the Plinthine urban site.


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FIFAO089.pdf (220 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale 89
ISBN 9782724708721
2022 IFAO

57 (2850 EGP)

Mirgissa VI
La ville hors les murs

Le volume VI de la série Mirgissa est consacré à la publication de la ville civile égyptienne MI, une des implantations les plus anciennes sur le site. Située au nord de la forteresse à laquelle elle était reliée par l’une des premières enceintes, elle fermait la zone portuaire du mnnw Iqen. Elle fut probablement construite sous Sésostris Ier, comme Bouhen à l’autre extrémité des rapides de la deuxième cataracte. Cet habitat, proche du Nil, a la forme d’un vaste quadrilatère ; il est protégé par sa propre enceinte de pierres. Le plan diffère des « villages d’ouvriers ». À l’ombre des ruelles s’entremêlent de vastes demeures patriciennes – édifiées en briques crues à l’abri de leur enceinte sinusoïdale, avec leurs installations domestiques et parfois leur propre jardinet –, et des maisons plus modestes édifiées en pierres, ou encore des ateliers de potiers, des boulangeries. Un grand jardin ou potager occupe le centre du village. Le mobilier, presque uniquement de la céramique, date l’occupation de la deuxième moitié de la XIIe dynastie à la fin du Moyen Empire.

The sixth volume of the Mirgissa series is devoted to the publication of the Egyptian civil town MI, one of the most ancient settlements. Located north of the fortress, it was linked to it by one of the earliest enclosure walls, surrounding the harbor of Iqen’s mnnw. It was probably built during the reign of Senusret I, like Buhen at the other end of the second cataract. This settlement, near the Nile, has the form of a large rectangle protected by its own stone enclosure wall. The plan differs from that of a “workers’ settlement”. The elite dwellings along the narrow streets are built in mud brick within sinusoidal walls, with domestic installations and sometimes with their own small gardens. Smaller houses are built with stones, as well as bakeries and potters’ workshops. A large garden or kitchen-garden is in the middle of the settlement. Finds within the settlement, most only pottery, date the occupation between the second half of the XIIth dynasty and the end of the Middle Kingdom.