Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications

pays/zone estimés: 192.168.253.1 EGY XXX

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Les articles des volumes suivants sont vendus sous forme de PDF à télécharger: BiEtud: numéros 110, 120, 138, 140, 165 (gratuit), EtudUrb: 9.


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GIFAO002.pdf (45 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Guides de l'Institut français d'archéologie orientale 2
ISBN 9782724709230
2022 IFAO

18 (900 EGP)

Guide des écritures de l'Égypte ancienne

Deux cents ans après le déchiffrement des hiéroglyphes par Jean-François Champollion, que sait-on des écritures d’Égypte ancienne ? Ce Guide des écritures répond à la question, en exposant de manière accessible l’état de nos connaissances sur les différentes écritures qui furent utilisées sur la terre des pharaons. Le lecteur y découvrira plus de cinquante notices rédigées par des experts, qui présentent la diversité de leurs manifestations dans le temps et l’espace, en expliquent les grands principes de fonctionnement, et décrivent leurs principaux contextes d’emploi.

L’ouvrage est divisé en trois parties. La première propose un panorama diachronique des écritures d’Égypte : depuis l’apparition des hiéroglyphes jusqu’à l’introduction de l’écriture arabe, les différents systèmes attestés sont tour à tour décrits, tant dans leur fonctionnement interne que dans leur complémentarité.

La deuxième partie est entièrement consacrée à l’écriture hiéroglyphique. Elle explore les multiples facettes de cette écriture figurative : le nombre de signes et leur classification, la relation entre signes d’écriture et représentations figurées, l’organisation spatiale et la matérialité des hiéroglyphes, l’adossement de l’écriture hiéroglyphique à la langue orale, ainsi que les jeux sur les signes et autres emplois dits énigmatiques.

La troisième partie s’intéresse aux principaux usages de l’écrit en Égypte ancienne. Apprentissage de l’écriture, utilisation des supports mobiles et monumentaux, inscription des objets et graffiti, destructions de l’écrit et systèmes de marques sont autant de pratiques envisagées. L’emploi de l’écriture à des fins particulières – administratives, funéraires ou magiques, par exemple – ou dans des contextes socio-historiques spécifiques est également analysé.

What do we know about the writings of ancient Egypt, two hundred years after Jean-François Champollion deciphered hieroglyphs? This Guide answers the question in an easily accessible format, presenting the current state of knowledge on the different scripts that were used in the Land of Pharaohs. The reader will find more than fifty articles written by specialists, presenting the diversity of scripts in time and space, explaining the main principles of their functioning, and describing the main contexts in which they were used.

The guide begins by offering an overview of the scripts of Egypt, from the appearance of hieroglyphs up to the introduction of Arabic writing. It then explores the multiple aspects of hieroglyphic writing: the number of glyphs and their classification, the relationship between written glyphs and figurative representations, the organization in space and the materiality of hieroglyphs, the relationship of hieroglyphic writing to spoken language, as well as the play on symbols and other so-called enigmatic uses. Finally, the guide focuses on the main uses of writing in ancient Egypt. Learning how to write, the use of movable and monumental material, inscriptions on objects and graffiti, the destruction of writing and systems of symbols are all practices that are considered. The use of writing for specific purposes—such as administrative, funerary or magical—or in specific socio-historical contexts is also adressed.


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GIFAO001.pdf (20 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Guides de l'Institut français d'archéologie orientale 1
ISBN 9782724709223
2022 IFAO

13 (650 EGP)

Guide de Deir el-Médina

Le site de Deir el-Médina est unique : ses vestiges archéologiques, particulièrement bien préservés, forment un ensemble exceptionnel en Égypte (constitué d’un village, d’une nécropole et d’un temple), et la riche documentation qu’il a livrée a traversé les millénaires.

Artistes autant qu’artisans, les habitants de Deir el-M dina creusaient et décoraient les hypogées des souverains dans la Vallée des Rois et des Reines. Ils ne se limitaient pas à exercer leurs talents au bénéfice des souverains, ils ont aussi décoré, ou fait décorer par les plus habiles d’entre eux, leurs propres sépultures et se sont fait enterrer avec des centaines d’objets de culte et de mobilier funéraire. Les scribes tenaient des archives qui constituent une incroyable mine d’informations sur l’histoire du Nouvel Empire et le fonctionnement des chantiers royaux, mais ils avaient aussi des intérêts littéraires, et certains ont constitué des bibliothèques parmi les plus riches qui nous sont parvenues.

Au gré de sa promenade sur le site de Deir el-Médina et à travers les peintures qui ornent les parois des caveaux rupestres, le visiteur pourra découvrir l’esprit de ses occupants, leurs aspirations terrestres, l'univers religieux et funéraire de leur conception de l’au-delà et les fêtes des multiples divinités qui composaient le panthéon local. La découverte du temple, élevé à l’époque ptolémaïque, constitue un épilogue heureux à cette promenade archéologique.

The site of Deir el-Medina is unique in its particularly well-preserved archaeological remains, which represent an exceptional ensemble in Egypt (consisting of a village, a necropolis and a temple), and in the rich documentation that it has delivered across the millennia.

The inhabitants of Deir el-Medina—artists as well as craftsmen—dug and decorated the hypogea of the sovereigns in the Valley of the Kings and Queens. They did not restrict the use of their talents to benefit only the sovereigns, but decorated, or had decorated by the most skilled amongst them, their own tombs and were buried with hundreds of cult objects and grave goods. The scribes kept archives, which constitute an incredible wealth of information for the history of the New Kingdom and the functioning of the royal sites. They also had literary interests, and some of them established libraries, which are considered among the richest of those that have survived.

Walking around the site of Deir el-Medina and studying the paintings that adorn the walls of the rock tombs, the visitor will get to know the spirit of its occupants, their earthly ambitions, the religious and funerary universe of their conception of the afterlife and also the feasts of the multiple deities who composed the local pantheon. Coming upon the temple, built in the Ptolemaic period, comes as a perfect ending to this archaeological walk.


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FIFAO094.pdf (213 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale 94
ISBN 9782724710601
2024 IFAO
Langue(s): français
227 p.
29 (1450 EGP)

Gebel el-Zeit III
Les figurines féminines en terre cuite

Au IIe millénaire av. J.-C., des expéditions pharaoniques traversent le désert oriental égyptien afin d’aller extraire la galène du Gebel el-Zeit au bord de la mer Rouge. Attenant aux mines, un sanctuaire d’Hathor « maîtresse de la galène » consiste en un enclos de pierre sèche adossé au rocher. Il comportait un abondant matériel déposé en ex-voto, datable de la XIIe dynastie au règne de Ramsès II, notamment des figurines féminines en terre cuite enveloppées de riches étoffes et parées de bijoux. La présente publication est une présentation de ces figurines et de leurs transformations durant cette longue période. 

In the 2nd millennium BC, pharaonic expeditions crossed the Egyptian eastern desert to extract galena from Gebel el-Zeit on the shores of the Red Sea. Adjacent to the mines, a sanctuary of Hathor "mistress of galena" consisted of a dry-stone enclosure set against the rock wall. It contained a wealth of material deposited as ex-voto offerings, dating from the 12th Dynasty to the reign of Ramses II, in particular female terracotta figurines wrapped in linen and adorned with jewels. This publication presents these figurines and their transformations over this long period.

في الألفية الثّانية قبل الميلاد، عبرت البعثات المصريّة القديمة الصَّحراءَ الشَّرقيَّة المِصْريَّة لاستخراج الجالينا من جبل الزَّيت على شواطئ البحر الأحمر. بجوار المناجم، وجدت مقصورة لحتحور «سيدة الجالينا»، تتكوّن من سور من الحجر الجاف مستند على الصخر. وقد احتوت على ثروة من المواد المودعة كقرابين، ولا سيما تماثيل طينيّة لسيّدات ملفوفة بالكتان الثمين ومُزيّنة بالجواهر، يعود تاريخها إلى عصر الأسرة الثانية عشرة وحتّى عهد الملك رمسيس الثاني. يتناول هذا الكتاب دراسة لتلك التماثيل الصَّغيرة، وتحوّلاتها، خلال تلك الفترة الزَّمنيَّة الطّويلة.


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FIFAO093.pdf (441 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale 93
ISBN 9782724710502
2024 IFAO
Langue(s): français
544 p.
86 (4300 EGP)

Ouadi el-Jarf I
Les installations du littoral

Le port pharaonique du Ouadi el-Jarf est constitué d’un ensemble d’installations (galeries magasins, campements, installations maritimes) qui se répartissent sur une distance d’environ 5 km, entre le piémont du Gebel Galala el-Qibliya et la côte du golfe de Suez. Ce premier volume, résultat de fouilles menées entre 2012 et 2021, a pour objectif de présenter les aménagements qui se trouvent sur le littoral de la mer Rouge où l’on observe encore les vestiges d’une jetée de grande taille en forme de « L » destinée à fournir un abri aux embarcations qui fréquentaient le port, ainsi que ceux d’une série de campements installés à quelque 200 m du littoral. Cette zone était particulièrement fréquentée par les équipes d’ouvriers qui étaient chargées du montage et du démontage des bateaux utilisés sur le site. Le riche matériel recueilli lors de la fouille de cette zone du site comprend notamment de nombreuses empreintes de sceaux aux noms des rois Snéfrou et Chéops — qui permettent de dater l’occupation du site du tout début de la IVe dynastie — ainsi qu’un dépôt exceptionnel d’une centaine d’ancres de bateaux qui avaient été abritées dans ces bâtiments au terme de la dernière grande expédition maritime organisée à cet endroit. Celles-ci sont régulièrement inscrites au nom des embarcations auxquelles elles appartenaient, et nous renvoient une image de la dernière flotte qui a fréquenté les lieux vers 2600 av. J.-C.

The pharaonic port of Wadi el-Jarf is composed of a set of settlements (storage caves, camps, maritime installations) that are spread over a distance of 5 km, from the foothills of the Gebel el-Galala el-Qibliya to the coast of the Gulf of Suez. This first volume presents the results of the excavations conducted in the coastal part of the site between 2012 and 2021. There, one can still see the remains of a large L-shaped pier, built to provide a shelter for the boats that frequented the harbor, as well as camps— some 200 m from the seashore—that were surely the dwelling places of the workers in charge of the on-site assembling and dismantling of the boats used for expeditions (stored in the caves). The abundant material collected during the excavations includes numerous seal impressions on clay showing the names of Snefru and Khufu, dating the occupation of the site to the two first kings of the 4th Dynasty, and an exceptional deposit in one of the camps of one hundred stone boat anchors, many of them still inscribed with the names of the boats to which they belonged. This gives us a glimpse of the last fleet that made use of the harbor c. 2600 BC.

ميناء «وادي الجرف» المصري القديم عبارة عن مجموعة من المنشآت (ممرات للتخزين، معسكرات، مُنشآت بحريَّة) تنتشر على مسافة ٥ كم، ما بين سفوح «جبل الجلالة» القبليَّة وحتّى ساحل خليج السّويس. يهدف هذا المُجلّد الأوَّل - الذي يقدم نتائج الحفائر التي تمَّت في هذا الجزء من الموقع بين عامي ٢٠١٢ و٢٠٢١م - إلى عرض التطورات على ساحل البحر الأحمر حيث لا يزال في الإمكان رؤية بقايا رصيف كبير على شكل حرف L، تمَّ بناؤه لتوفير مأوى للمراكب التي كانت تتردّد على الميناء، فضلًا عن المعسكرات – التي تبعد حوالي ٢٠٠ متر عن شاطئ البحر – والتي كان يشغلها العمال المسؤولون عن تجميع وتفكيك القوارب المستخدمة في الموقع. وتشتمل المواد الوفيرة التي تمَّ جمعها أثناء التنقيب على عِدَّة أختام على الطين تُظْهِر اسمي سنفرو وخوفو، مما يسمح لنا بتأريخ فترة إشغال الموقع في بداية الأسرة الرّابعة؛ كما تشتمل على مستودع استثنائي للمئات من مراسي المراكب التي وضعت في هذه المباني بعد آخر حملة بحرية كبيرة نُظمت في هذا المكان، لا يزال العديد منها منقوشًا عليها اسم المراكب التي كانت تنتمي إليها. وهذه تعكس لنا صورة الأسطول الأخير الذي قدم إلى هذا المكان في حوالي عام ٢٦٠٠ قبل الميلاد.


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FIFAO091.pdf (169 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale 91
ISBN 9782724709865
2023 IFAO
Langue(s): français
615 p.
48 (2400 EGP)

Mirgissa IV
La forteresse haute et les enceintes

Construite au sud des rapides de la deuxième cataracte, la forteresse haute de Mirgissa/Iqen protège ce site de la frontière méridionale de l’Égypte et contrôle les voies fluviales et terrestres ; liée aux enceintes qui entourent les habitats de la plaine, les ateliers et les installations portuaires, elle fut probablement édifiée sous le règne de Sésostris Ier, comme Bouhen plus au nord. C’est un modèle d’architecture militaire du Moyen Empire avec sa double enceinte fortifiée, les fossés, les glacis ; elle abrite aussi la résidence du gouverneur, l’armurerie, des bâtiments affectés aux grandes institutions égyptiennes, des sanctuaires, des ateliers, ainsi que différents habitats.

Quatre niveaux principaux ont été reconnus. La première enceinte fut très vite remplacée sous la XIIe dynastie par un établissement complexe dont le plan intérieur ne varia guère ; on y accédait via une porte monumentale. À la fin du Moyen Empire, les habitats se diversifient, avec la construction de résidences de tailles diverses. Pendant le Nouvel Empire, le site perd sa fonction première et les bâtiments sont divisés ou reconstruits.

Le mobilier mis au jour est varié, dont une remarquable collection d’armes lithiques du Moyen Empire ; les centaines de céramiques ont permis l’établissement d’une typologie.

Built south of the rapids of the Second Cataract, the Upper Fortress of Mirgissa/Iqen protected this site on Egypt’s southern frontier and controlled river and desert roads. It was linked to the enclosure walls surrounding the settlements, the workshops and the harbour in the lower parts of the site. It was probably built under the reign of Senwosret I, as was the fortress Buhen further north. It is a good example of Middle Kingdom’s military architecture with its double fortified enclosure, ditches and glacis. It also houses the governor’s residence, the armory, buildings assigned to major Egyptian institutions, sanctuaries, workshops, and various habitats.

Four main levels have been discovered. During the twelfth dynasty, the first enclosure wall was replaced by a large fort whose interior map did not vary much; it was accessed through a monumental gate. At the end of the Middle Kingdom, the settlements diversified, with the construction of residences of various sizes. During the New Kingdom, the site lost its primary function and the buildings were divided or rebuilt.

The furniture unearthed is varied, including a remarkable collection of lithic weapons from the Middle Kingdom; the hundreds of ceramics have made it possible to establish a new typology.


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FIFAO090.pdf (369 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale 90
ISBN 9782724709872
2023 IFAO
Langue(s): français
616 p.
67 (3350 EGP)

La nécropole hellénistique de Plinthine

La nécropole hellénistique de Plinthine, située à environ 800 m à l’ouest de l’établissement urbain de Kôm el Nogous/Plinthine, aux marges occidentales de la chôra alexandrine, a été aménagée sur et dans la ride de calcarénite ou ténia qui sépare la Méditerranée du lac Mariout. Elle a été célébrée depuis les premières fouilles par Achille Adriani en 1937, suivies de diverses interventions non publiées, comme une version miniature des grandes nécropoles alexandrines, mais elle n’avait pas fait l’objet d’une étude globale alliant analyse architecturale et enquête sur les pratiques funéraires. La politique suivie par la mission (MFTMP) – relevé architectural systématique d’une nécropole trop souvent analysée à travers le prisme de quelques hypogées, accent mis sur le phasage, études anthropologiques – a permis de donner une vision plus globale de la nécropole de Plinthine que celle fournie par les études antérieures : les morts ne sont plus absents et la nécropole retrouve une histoire parallèle à celle de la bourgade hellénistique de Plinthine.

The Hellenistic necropolis of Plinthine, located about 800 m west of the urban settlement of Kom el Nogus/Plinthine, on the western margins of the Alexandrian chora, was built on and in the calcarenite ridge or taenia that separates the Mediterranean from Lake Mariut. It has been celebrated as a miniature version of the great Alexandrian necropolises since the first excavations by Achille Adriani in 1937, followed by various unpublished explorations. Nevertheless, it had not been the subject of a comprehensive study combining architectural analysis and investigation of funerary practices. The policy followed by the French expedition (MFTMP)—systematic architectural survey of a necropolis too often previously analyzed through the prism of a few hypogeas, emphasis on phasing, anthropological studies—made it possible to give a more global vision of the Plinthine necropolis than that provided by earlier studies: the dead are no longer absent and the necropolis reveals a history parallel to that of the Plinthine urban site.


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FIFAO089.pdf (220 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale 89
ISBN 9782724708721
2022 IFAO

57 (2850 EGP)

Mirgissa VI
La ville hors les murs

Le volume VI de la série Mirgissa est consacré à la publication de la ville civile égyptienne MI, une des implantations les plus anciennes sur le site. Située au nord de la forteresse à laquelle elle était reliée par l’une des premières enceintes, elle fermait la zone portuaire du mnnw Iqen. Elle fut probablement construite sous Sésostris Ier, comme Bouhen à l’autre extrémité des rapides de la deuxième cataracte. Cet habitat, proche du Nil, a la forme d’un vaste quadrilatère ; il est protégé par sa propre enceinte de pierres. Le plan diffère des « villages d’ouvriers ». À l’ombre des ruelles s’entremêlent de vastes demeures patriciennes – édifiées en briques crues à l’abri de leur enceinte sinusoïdale, avec leurs installations domestiques et parfois leur propre jardinet –, et des maisons plus modestes édifiées en pierres, ou encore des ateliers de potiers, des boulangeries. Un grand jardin ou potager occupe le centre du village. Le mobilier, presque uniquement de la céramique, date l’occupation de la deuxième moitié de la XIIe dynastie à la fin du Moyen Empire.

The sixth volume of the Mirgissa series is devoted to the publication of the Egyptian civil town MI, one of the most ancient settlements. Located north of the fortress, it was linked to it by one of the earliest enclosure walls, surrounding the harbor of Iqen’s mnnw. It was probably built during the reign of Senusret I, like Buhen at the other end of the second cataract. This settlement, near the Nile, has the form of a large rectangle protected by its own stone enclosure wall. The plan differs from that of a “workers’ settlement”. The elite dwellings along the narrow streets are built in mud brick within sinusoidal walls, with domestic installations and sometimes with their own small gardens. Smaller houses are built with stones, as well as bakeries and potters’ workshops. A large garden or kitchen-garden is in the middle of the settlement. Finds within the settlement, most only pottery, date the occupation between the second half of the XIIth dynasty and the end of the Middle Kingdom.


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FIFAO088.pdf (16 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale 88
ISBN 9782724708547
2021 IFAO

33 (1650 EGP)

Adaïma IV
La parure en contexte funéraire : technique, esthétique et fonction

Ce quatrième volume de la série dédiée aux fouilles d’Adaïma est consacré aux parures découvertes dans les sépultures du site. L’étude concerne plus de trois cents parures réparties dans cent quatre-vingt-sept sépultures. Leur description, ainsi que celle des tombes, est accessible sur le catalogue téléchargeable en ligne sur le site de l’Ifao (https://www.ifao.egnet.net/uploads/publications/annexes/FIFAO088-annexes.pdf). 
Sont abordés trois domaines liés à l’ornementation : la technique, l’esthétique et la fonction des parures dans le domaine funéraire. Ces trois sphères de la culture matérielle ont été traitées séparément, mais elles sont fortement imbriquées dans les réalités sociales. Leur désolidarisation permet de traiter de manière méthodique différents aspects de l’ornementation. Réimbriquer ces sphères et examiner les spécificités de chacune à la lumière des autres ouvre les champs d’une étude holistique de la parure archéologique.
Dans la perspective d’une approche des systèmes techniques, l’analyse des chaînes opératoires a été privilégiée. Des analyses statistiques multifactorielles ont été mobilisées pour décrire les traditions ornementales. L’analyse des pratiques funéraires couplée à une étude tracéologique a permis de mettre en lumière les usages et les significations des parures dans les cérémonies funéraires. L’analyse fonctionnelle distingue deux niveaux d’utilisation avant dépôt : avec traces d’usure, elles sont alors issues du monde des vivants ; sans traces d’usure, elles ont été conçues pour les funérailles. On peut alors avancer plusieurs hypothèses sur leurs fonctions, les unes et les autres pouvant se combiner : signes de prestige, valeur apotropaïque ou viatique, lien ou marqueur d’identité.

This fourth volume of the series dedicated to the excavations of Adaïma is devoted to the ornaments discovered in the tombs of the site. The study concerns more than three hundred ornaments found in the graves of one hundred and eighty-seven burials. Their description, as well as that of the graves, is available on the downloadable online catalogue at https://www.ifao.egnet.net/uploads/publications/annexes/FIFAO088-annexes.pdf.
Three fields relating to ornamentation are discussed: technique, aesthetics and the function of ornaments in the funeral ritual. These three spheres of material culture have been treated separately, but they are strongly embedded in social realities. Their separation makes it possible to methodically deal with various aspects of ornamentation. Nesting these spheres and examining the specificities of each in the light of the others opens up the fields for a holistic study of archaeological adornment.
From the perspective of a technical systems approach, the analysis of the “chaînes opératoires“ was favoured. Multifactorial statistical analyses were used to describe the ornamental traditions. The analysis of funerary practices coupled with a use-wear analysis has highlighted the uses and meanings of ornaments in funeral ceremonies. The functional study distinguishes two levels of use before depositing: showing traces of wear, they come from the world of the living; unused, they were specifically designed for funerals. We can therefore offer several hypotheses regarding their functions, each of which can be combined with the others: signs of prestige, apotropaic or viatic value, link or marker of identity.


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FIFAO087.pdf (191 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale 87
ISBN 9782724708332
2021 IFAO

66 (3300 EGP)

Kôm el-Khilgan
La nécropole prédynastique

La nécropole prédynastique de Kôm el-Khilgan (Delta oriental) a fait l’objet de quatre campagnes de fouille, de 2002 à 2005, dans le cadre des chantiers de l’Ifao. Plusieurs sondages ont été réalisés qui ont permis de mettre au jour un ensemble funéraire du plus grand intérêt pour mieux comprendre les grands changements culturels qui se sont produits au IVe millénaire en Égypte. Deux cent trente-neuf tombes ont été fouillées, qui présentent clairement deux ensembles différents par leur mode d’inhumation et leur matériel funéraire. L’un relève des cultures de Basse Égypte et peut être daté de la première moitié du IVe millénaire, l’autre des cultures de Naqada (Haute Égypte),  qui occupe la seconde moitié du IVe millénaire jusqu’à l’émergence de l’État, vers 3000 avant notre ère.
Cet ouvrage comprend deux parties : le catalogue complet des tombes, décrites par les anthropologues qui les ont fouillées, et une synthèse qui se propose, en conclusion, de reconsidérer, à la lumière des observations faites à Kôm el-Khilgan, le phénomène aujourd’hui très discuté de « l’expansion naqadienne ». 

The predynastic necropolis of Kom el-Khilgan (Eastern Delta) was the subject of four excavation campaigns from 2002 to 2004 carried out within the framework of the IFAO. Several test-pits were conducted which uncovered a funeral complex of great interest for a better understanding  of major cultural changes that occurred in Egypt during the fourth millennium. Two hundred and thirty nine tombs were excavated, which can clearly be allocated to two distinct groups differentiating by their burial practice and funeral equipment. The first belongs to the Lower Egyptian Culture and can be dated to the first half of the 4th millennium, the second to the Naqada Culture (Upper Egypt), which occupied the second half of the 4th millennium to the emergence of the State about 3000 BC.
This book is divided into two parts: the complete catalogue of the tombs, described by the anthropologists who excavated them, and a synthesis that proposes in conclusion to reconsider in the light of the observations made at Kom el-Khilgan, the question of the “Naqadian expansion”, which is nowadays much discussed. 


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FIFAO086.pdf (26 Mb)
Version pdf de l’ouvrage :
Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale 86
ISBN 9782724708264
2021 IFAO

34 (1700 EGP)

Balat XII
The Sheikh Muftah site

Au nord des enceintes pharaoniques d’Ayn Asil à Balat, sur le bord oriental de l’oasis de Dakhla, la mission archéologique de l’Institut français d’archéologie orientale a mis au jour un site étendu, datant de la IVe dynastie (ca. 2600 BC), composé de différents campements individuels. Ces campements n’étaient pas des campements de longue durée, mais ils furent occupés de manière régulière et soutenue. Il semble qu’ils aient servi de camps de résidence temporaire pour une partie de la population indigène (pas encore totalement sédentarisée) de l’oasis, le groupe dit « Sheikh Moftah tardif ». On sait peu de choses sur ce groupe, mais les travaux à Balat ont révélé pour la première fois une séquence stratigraphique bien préservée et des structures d’habitation, jusque-là inconnues pour ce groupe. Les études rassemblées dans ce livre consistent en l’analyse des structures, la présentation de la culture matérielle et l’exposé des résultats des analyses archéométriques. Les données recueillies fournissent des informations sur les travaux artisanaux, la production de nourriture et les conditions de vie à Balat. Elles apportent une contribution précieuse aux discussions scientifiques sur les moyens de subsistance et la mobilité des communautés non permanentes dans le désert occidental. Les archéologues peuvent ainsi se faire une idée de la vie du groupe Sheikh Moftah et, de manière plus générale, de la vie quotidienne dans un campement au sein de l’oasis. La datation de cette occupation du site au début de l’Ancien Empire correspond à une période pour laquelle les données archéologiques rendent de plus en plus évidente la présence égyptienne pharaonique dans l’oasis. Les contacts sont certains entre la communauté Sheikh Moftah à Balat et la population égyptienne pharaonique, à la fois dans Vallée du Nil et dans l’oasis, et permettent de nourrir la discussion sur les échanges transculturels et les processus d’assimilation dans l’oasis.

In the area of Balat in the eastern Dakhla Oasis the archaeological mission of the Institut français d’archéologie orientale has uncovered a large area consisting of various camps dating from the early 4th Dynasty (ca. 2600 BC), which were briefly but intensively occupied. These are understood to have served as residential base camps for some of the indigenous (and not yet fully sedentary) population of the oasis, the so-called Late Sheikh Muftah group. Little is known about this rather enigmatic group, but the excavations at Balat have revealed for the first time a well-preserved intra-site stratigraphy with hitherto unknown dwelling features for Sheikh Muftah contexts. The data gathered here is based on analysis of the features, the material culture and in-depth scientific studies. The new evidence offers not only hints about local crafts, food production and environmental conditions in Balat, but also represents a new contribution to ongoing discussions on subsistence and patterns of mobility of non-sedentary groups in the Western Desert. This has given archaeologists a glimpse of the lifestyle of the Sheikh Muftah group, and also, for the first time, shone a spotlight on daily life in a camp site in the oasis depression. The date of this occupation in the Early Old Kingdom falls into a period when Egyptian Pharaonic presence was just beginning to be evident in archaeological data. Cross-cultural contacts between the Balat Sheikh Muftah community and the Egyptian Pharaonic population, both within the oasis and into the Nile Valley are also in evidence and contribute to the discussions on transcultural exchange and assimilation processes in the oasis.