Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications

pays/zone estimés: 192.168.253.1 EGY XXX

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Les articles des volumes suivants sont vendus sous forme de PDF à télécharger: BiEtud: numéros 110, 120, 138, 140, 165 (gratuit), EtudUrb: 9.


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BIFAO110_art_16.pdf (10.36 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 110
2010 IFAO
14 p.
gratuit - free of charge
Héraclès et Asclépios sur un relief d’Oxyrhynchos. Un aspect du langage figuratif de la religion gréco-romaine en Égypte

La découverte à Oxyrhynchos d’un nouveau relief tardo-hellénistique complète le maigre répertoire égyptien de reliefs cultuels en style grec et donne à réfléchir sur leurs caractéristiques stylistiques et iconographiques. L’identification d’Asclépios et d’Héraclès, tous deux promus divinités du panthéon olympien, outre qu’elle participe d’un phénomène général de syncrétisme, découle de leurs qualités communes de dieux sauveurs. En outre, la représentation d’une tête de lion à gauche de la tête d’Héraclès, rappel des figures divines zoomorphes égyptiennes, témoigne d’un nouveau langage figuratif qui adapte les formes narratives grecques en vue de produire une image susceptible de traduire l’intensité du sentiment religieux.

Mots-clés: Oxyrhynchos – sculpture hellénistique – dieux sauveurs – langage figuratif – image sacrée.

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The discovery of a new late-Hellenistic relief at Oxyrhynchus adds to the small repertoire of Egyptian cult reliefs in Greek-style and helps to reveal their stylistic and iconographic characteristics. The identification of Asklepios and Hercules, promoted to Olympian deities, highlight their salutary powers and the general process of assimilation with the gods. In addition, the representation of a lion's head as an appendix, which has its roots in zoomorphic manifestations of Egyptian deities, is a modification of the Greek narrative forms that favours a mystical reading of the image.

Keywords: Oxyrhynchus – hellenistic sculpture – healing cults – figurative language – sacred image.

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BIFAO110_art_15.pdf (22.06 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 110
2010 IFAO
14 p.
gratuit - free of charge
Statue Fragments from Karnak Temple in the Basement of the Egyptian Museum in Cairo

Les quatre fragments de statues royales présentement étudiés sont conservés dans les sous-sols du Musée égyptien du Caire. Inédits jusqu’alors, ils ne sont pas enregistrés au Journal d’entrée. Malgré l’absence d’information à leur sujet, ils proviennent sans doute du temple de Karnak ou de la Cachette de Karnak, car ils se trouvaient dans une boîte qui contenait d’autres fragments de statues ayant cette origine. L’une des pièces est la tête fragmentaire d’un roi, Amenhotep II probablement. Deux autres, aussi des visages, peuvent être attribués à Amenhotep III. La dernière est un chaouabti momiforme acéphale et anépigraphe appartenant à Amenhotep III. Toutes les datations proposées se fondent sur des critères stylistiques ainsi que sur une analyse des traits iconographiques.

Mots-clés : Cachette de Karnak – Amenhotep II – Amenhotep III – caractéristiques stylistiques de la XVIIIe dynastie – chaouabti.

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All four fragments of the royal statues to be discussed in this article are held in the basement of the Egyptian Museum, Cairo. They have not been published prior to this paper and do not have registration numbers. Although there is no information on their provenance, they most likely originate from Karnak Temple or the Karnak Cachette, due to the fact that they were located in a box containing other statue fragments from Karnak Temple.

The first fragment dealt with in the paper is the face of a king, probably Amenhotep II. The second and third also represent the face of a king and can both be attributed to Amenhotep III. The fourth is an un-inscribed headless mummiform shawabty statue of Amenhotep III. The four fragmented statues are dated on the basis of the stylistic characteristics, as well as iconographic and artistic features.

Key-words: Karnak Cachette – Amenhotep II – Amenhotep III – style of the 18 th Dynasty – shawabty.

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BIFAO110_art_14.pdf (6.06 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 110
2010 IFAO
24 p.
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La vipère à cornes sans tête. Étude paléographique et considérations historiques

La pratique consistant à neutraliser les signes potentiellement dangereux de l’écriture hiéroglyphique est attestée dès l’apparition des Textes des pyramides, dans la pyramide d’Ounas, à une époque où la chambre funéraire devient le lieu où est censé s’accomplir le culte grâce à l’effet performatif de l’écrit et – dans le cas des tombes de particuliers – de l’image. En s’intéressant au cas spécifique de la vipère à cornes sans tête, cet article cherche à exploiter les leçons fournies par la paléographie. La mutilation du hiéroglyphe a son origine dans la région memphite (Saqqâra-Sud) et s’étend à certaines nécropoles de la Moyenne Égypte (Assiout, Akhmim, Nag ad-Deir) jusqu’à Gebelein. Les occurrences relevées semblent l’œuvre d’artisans formés à Memphis, mais on ne peut exclure l’existence d’habitudes locales, ainsi par exemple sur les stèles de Nag ad-Deir. Du point de vue de la date, elles s’échelonnent de la fin de la VIe dynastie jusqu’au début du Moyen Empire ; elles sont particulièrement fréquentes dans les formules d’offrande, et notamment dans l’épithète d’Anubis tp(y)-ḏw.f. Il semble que, pour les particuliers, la mutilation du hiéroglyphe de la vipère, tant sur les stèles à leur nom que sur leurs cercueils ou les parois de leurs chambres funéraires, ait remplacé les formules de conjuration des ophidiens au profit du roi dans les Textes des pyramides.

Mots-clés : paléographie – mutilation des signes hiéroglyphes – Première Période intermédiaire – tradition memphite – stèles – cercueils – tables d’offrandes – chambres funéraires – croyances funéraires.

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The neutralisation of dangerous hieroglyphs occurred as early as the appearance of the Pyramid Texts in Unas’ pyramid at Saqqara. At this point the funerary chamber becomes the place where the cult was supposed to be situated due to the performative value of the writing, or in the case of private tombs, the image. While studying the specific case of the horned viper without head, this article aims to show the potential of palaeographical studies. The mutilation of the hieroglyph originated in the Memphite Region (South-Saqqara) and spread to certain necropolises in Middle Egypt (Asyut, Akhmim, Nag ad-Deir), and further south to Gebelein. Evidence from these representations point to them being produced by Memphite artisans; however, there are documents showing a local touch, such as the Nag ad-Deir stelae. The headless viper is attested probably from the end of the 6 th Dynasty to the early Middle Kingdom; it mostly appears in funerary offering formulae, especially in the epithet of Anubis tp(y)-ḏw.f. For dignitaries, the mutilation of the horned viper hieroglyph, on their stelae, their coffins or on the walls of their tombs, had the same function as the formulae relating to the conjuration of the snakes in the royal pyramids.

Keywords: paleography – mutilation of hieroglyphs – First Intermediate Period – Memphite Tradition – stelae – coffins – offering tables – burial chambers – funerary beliefs.


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BIFAO110_art_13.pdf (13.96 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 110
2010 IFAO
15 p.
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Bronzes d’ibis provenant de Touna al-Gebel

L’article publie cinq statuettes d’ibis en bronze provenant de la nécropole de Touna al-Gebel dont quatre sont conservées dans le magasin d’al-Achmounein, et la cinquième au musée de Mallawi. Ces documents livrent un nouvel éclairage sur la vie cultuelle ainsi que sur le personnel attaché au temple de l’ibis à Touna al-Gebel.

Mots-clés : statuettes en bronze – nécropole des ibis de Touna al-Gebel – magasin d’al-Achmounein – musée de Mallawi – Basse Époque.

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The aim of this article is to publish five bronze statues from the Tuna al-Gebel Necropolis now stored now in al-Ashmunein magazine and in the museum of Mallawi. These statues provide further evidence for the life in the ibis temple and for the personnel attached to the temple.

Keywords: bronze statues – ibis – Tuna al-Gebel Necropolis – al-Ashmunein magazine – Mallawi museum – Late Period.


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BIFAO110_art_12.pdf (6.76 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 110
2010 IFAO
13 p.
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Un nouveau nom d’Horus d’or de Sheshonq Ier sur le bloc Caire JE 39410

La forme originelle du bloc Caire JE 39410 provenant d’Héracléopolis Magna, ainsi que le type de texte qui y est gravé, tenant à la fois du décret royal et de la Königsnovelle, permettent de déterminer l’étendue de la lacune du début du texte. L’étude du monument a permis de proposer une nouvelle lecture du premier mot conservé, les Asiatiques sṯtyw. En effet, la graphie du premier cadrat dérive d’une confusion entre écritures hiératique et hiéroglyphique, tandis que, dans le cadrat suivant, le hiéroglyphe fragmentaire figurant un oiseau, comparé aux autres oiseaux présents sur le bloc, ne peut plus être lu comme un poussin de caille. Le premier mot conservé sur le bloc doit être interprété comme un fragment de la titulature de Sheshonq Ier, constituant une épithète d’un deuxième nom d’Horus d’or de ce roi.

Mots-clés : Sheshonq Ier – XXIIe dynastie – Caire JE 39410 – Héracléopolis Magna – titulature royale – nom d’Horus d’or – pintade – Asiatiques sṯtyw – hiéroglyphes d’oiseaux.

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Taking into consideration the original shape and the type of text found on an inscribed block from Herakleopolis Magna (Cairo JE 39410), the author is able to partially reconstruct the original text, despite missing the beginning of it. The block can be described as midway between a copy from a Royal Decree and a Königsnovelle. Thanks to a study of the monument itself, a new reading of the first preserved word – the sṯtyw Asiatics – can be proposed. The graphics observed on the first cadrat derives from confusion between hieroglyphic and hieratic scripts; whereas the bird on the following cadrat, compared with other birds on the same block, can no longer be read as a quail-chick sign (G 43). The first preserved word on the block must be interpreted as part of a royal titulary belonging to Sheshonq I, forming an epithet from a second Golden Horus name for the king.

Keywords: Sheshonq I – 22 nd Dynasty – Cairo JE 39410 – Herakleopolis Magna – royal titulary – Golden Horus name – Guinea-fowl – sṯtyw Asiatics – bird-signs.


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BIFAO110_art_11.pdf (10.14 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 110
2010 IFAO
46 p.
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Nouvelles considérations sur le Livre de la Terre dans la tombe de Ramsès VI

La composition connue sous le nom de « Livre de la Terre » ou « Création du disque solaire » figure sur les parois de la salle du sarcophage de la tombe de Ramsès VI (KV 9). La manière hâtive dont elle a été reproduite par les décorateurs pourrait expliquer les difficultés que nous avons aujourd’hui à déterminer l’ordre de succession des scènes dont l’exemplaire de Ramsès VI ne reflète sans doute pas l’ordonnance originale. Dans ces conditions, il est possible que le rapport existant entre les textes et les représentations ait été parfois faussé. Ainsi le texte XXI de la paroi A ne se rapporte pas, selon nous, à la scène A10, mais à la scène A6. La véritable légende de la scène A10 correspondrait au texte qui accompagne régulièrement cette scène sur les sarcophages royaux ramessides ou sur certains sarcophages de l’époque tardive et dont une courte citation figure également chez Ramsès VI. De même, le texte XIX (évoquant Tatenen) serait à rattacher à la scène A4 (et non à la scène A9), comme semble le confirmer le parallèle de la tombe de Moutirdis (TT 410). Par ailleurs, la mise en relation des scènes du Livre de la Terre avec le contenu du Livre des Cavernes est particulièrement instructive. Ainsi, se trouvent, dans le Livre de la Terre comme dans la Ve division du Livre des Cavernes, les trois grandes divinités responsables de la naissance de Rê dans le monde souterrain : Tatenen, la déesse Nout-štȝyt et son pendant masculin, le dieu Osiris ithyphallique. Osiris paraît, en outre, dans le Livre de la Terre, impliqué dans le processus de disparition et de réapparition des heures.

Mots-clés : Livre de la Terre – Livre des Cavernes – Ramsès VI (KV 9)- Moutirdis (TT 410) – Tatenen – Nout-štȝyt – Osiris.

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The composition known as Book of the Earth or Creation of the solar Disk is reproduced on the walls of the sarcophagus chamber in the tomb of Ramesses VI (KV 9). The decoration was hastily executed, explaining why it is so difficult to determine the sequence of scenes in the example of Ramsesses VI, probably not reflecting the organization of the original composition. Therefore it is possible to find some cases of distortion between the texts and representations. It is probable, for instance, that text XXI from wall A does not belong to scene A10, but rather to scene A6. The real legend to scene A10 would be, for the author, the inscription that regularly accompanied royal Ramesside sarcophagi or on sarcophagi from the Late Period, from which a short extract occurs for Ramesses VI. The author also suggests that text XIX (mentioning Tatenen) is connected to scene A4 (and not to scene A9), as it is confirmed in a later version found in the tomb of Mutirdis (TT 410). In other respects the parallels established between the scenes belonging to Book of the Earth and the content of the Book of Caverns provides a clue for our understanding. For example we find in Book of the Earth, as with the fifth division of the Book of Caverns, the same three important deities that are responsible for the birth of Re in the underworld, namely Tatenen, the goddess Nut-štȝyt and her male counterpart, the ithyphallic god Osiris. In addition, Osiris seems to be involved in Book of the Earth with the process of disappearance and reappearance of the hours.

Keywords: Book of the Earth – Book of Caverns – Ramesses VI (KV 9) – Mutirdis (TT 410) – Tatenen – Nut-štȝyt – Osiris.

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BIFAO110_art_10.pdf (2.52 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 110
2010 IFAO
9 p.
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Amenemhat IV au ouadi Gaouasis

Trois documents récemment découverts par la mission italo-américaine au bord de mer Rouge – deux coffres en bois et un ostracon écrit en hiératique – témoignent d’une expédition envoyée au pays de Pount en l’an 8 du règne d’Amenemhat IV. Dirigée par l’inspecteur des recrues, le scribe royal Djédy, elle dut embarquer au port maritime du ouadi Gaouasis et en tout cas y débarqua à son retour. Elle constitue à ce jour l’opération la plus récente attestée sur le site.

Mots-clés : Amenemhat IV – Pount – scribe royal – Djédy – inspecteur des recrues – ouadi Gaouasis.

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Among the discoveries during work done by the Italian-American mission on the Red Sea are three inscribed objects – a hieratic ostracon and two wooden boxes – that provide information about an expedition sent to the land of Punt in year eight of Amenemhat IV’s reign. This expedition, in search of marvellous trade goods, was conducted by the royal scribe Djedy. It is thought that the expedition embarked and returned from the seaport of Wadi Gawasis. This event is considered to be last expedition to have taken place from this site.

Keywords: Amenemhat IV – Punt – royal scribe – Djedy – inspector of recruits – Wadi Gawasis.

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BIFAO110_art_09.pdf (12.93 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 110
2010 IFAO
37 p.
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Two Studies on the Late Period Temples at Abydos

Peu de vestiges demeurent de la ville d’Abydos datant de la Troisième Période intermédiaire et de la Basse Époque (vers 1000-300 av. J.-C.). Au début du xxe siècle, Petrie découvrit les maigres traces d’un temple datant d’Amasis et les fouilles récentes menées par l’université de New York ont mis au jour un nouveau temple érigé par Nectanébo Ier et Nectanébo II. Rien à ce jour n’était connu de l’époque de la domination perse et le temple d’Amasis semblait, depuis, avoir disparu.

Il est possible désormais de combler les lacunes relatives à cet obscur chapitre de l’histoire d’Abydos. À Sohag d’une part, l’église de saint Chenouté dans le monastère Blanc (vers 450 ap. J.-C.) contient des remplois de monuments datant de l’époque pharaonique et de la période gréco-romaine. Le « projet de documentation de l’église du monastère Blanc de l’université de Yale » (2007-2009) a recensé plus de vingt blocs de granit datant du règne d’Amasis qui, d’après leur décor, proviennent du temple d’Amasis à Abydos. D’autre part, une inscription autobiographique gravée sur une statue conservée au Metropolitan Museum of Art de New York (MMA 1996.91) appartenant à un général de la XXXe dynastie narre comment le dédicant a défendu l’Égypte contre les armées de l’envahisseur perse et a entrepris d’importants travaux de restauration à la suite des dégâts subis de leur fait à Abydos.

Les témoignages archéologiques et épigraphiques suggèrent donc que les temples ont été endommagés et pillés durant la domination perse en Égypte. Les destructions dues aux Perses dont les sources se font l’écho passent souvent pour être de pures inventions au service de la propagande des Ptolémées désireux de légitimer leur pouvoir. Le cas d’Abydos nous invite à reconsidérer certaines idées reçues quant à la politique religieuse des Grands Rois.

Mots-clés : Abydos – Sohag – Atripe (ou Athribis de Haute Égypte) – Bousiris – Mostai – Cynopolis – Saft el-Henna – monastère Blanc – saint Chenouté – Amasis – Nectanébo Ier – Nectanébo II – Peftouaneith – Osiris – Anubis – domination perse – New York, MMA 1996.91 – Caire CG 70021 – remplois – statuaire de la Basse Époque – autobiographies de la Basse Époque – restauration des temples – fête du mois de Khoiak – fête-sed.

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Little remains of Abydene monuments from the Late Period (c. 1000-300 bce). In the early 20 th century, Petrie discovered meagre traces of an Osiris temple dating to the reign of Amasis, and recent New York University excavations have uncovered another temple built by Nectanebo I and II. Nonetheless, the intervening period – the era of Persian domination – remains a mystery, and the earlier temple of Amasis seems to have completely vanished.

Two new sources provide valuable information on this obscure chapter in the history of Abydos. At Sohag, the church of St. Shenoute at the White Monastery (c. 450 ce) incorporates Pharaonic and Graeco-Roman spolia reused from earlier monuments. The Yale White Monastery Church Documentation Project (2007-2009) recorded over twenty granite blocks from the reign of Amasis, and the decoration indicates they derive from the temple of Amasis at Abydos. The second item is a statue in the Metropolitan Museum of Art (MMA 1996.91) belonging to a prominent Egyptian general from the 30 th Dynasty. This object includes a difficult autobiographical inscription text in which the owner narrates how he defended Egypt from invading Persian armies and restored massive damage inflicted upon Abydos.

The archaeological and epigraphic record suggests the temples were damaged and looted during the period of Achaemenid rule in Egypt. Similar accounts of Persian looting are attested at multiple Egyptian sites, but they are often dismissed as mere propaganda intended to legitimize the subsequent Ptolemaic dynasty. The case of Abydos leads us to reevaluate our assumptions concerning the religious policies of the Great Kings of Persia.

Keywords: Abydos – Sohag – Atripe (or Athribis of Upper Egypt) – Busiris – Mostai – Cynopolis – Saft el-Henna – White Monastery – St. Shenoute – Amasis – Nectanebo I – Nectanebo II – Peftuaneith – Osiris – Anubis – Persian invasion – New York, MMA 1996.91 – Cairo CG 70021 – spolia – Late Period statuary – Late Period autobiographies – temple restoration – Khoiak Festival – Sed-Festival.

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BIFAO110_art_08.pdf (0.74 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 110
2010 IFAO
12 p.
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A Kemyt Ostracon from Amheida, Dakhleh Oasis

L’article est une publication et une étude d’un ostracon du Nouvel Empire trouvé à Amheida, intéressant à plus d’un titre. D’une part, les sections XV-XVI de la Kemyt qu’il contient sont relativement rares et de nouvelles versions sont toujours susceptibles d’aider à mieux comprendre la signification très discutée de ce texte. D’autre part, le scribe ayant fait une erreur de mémoire fournit un indice involontaire quant aux pratiques d'enseignement. Enfin, le lieu de découverte dans l’oasis de Dakhla montre l’existence d’un programme national pour l’éducation des scribes.

Mots-clés : Amheida – oasis de Dakhla – Kemyt – méthodes d’enseignement.

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The publication and discussion of a New Kingdom ostracon found at Amheida has several points of interest. Firstly, sections XV-XVI of Kemyt, where it states that the ostracon contains relatively rare information and new evidence, may assist in bringing together the widely divergent opinions as to its meaning. Secondly, the scribe makes a memory mistake that provides insight into teaching practices. Finally, the find spot in the Dakhleh Oasis has implications for our understanding of a national curriculum for scribal education.

Keywords: Amheida – Dakhleh Oasis – Kemyt – scribal education.

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BIFAO110_art_07.pdf (2.5 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 110
2010 IFAO
12 p.
gratuit - free of charge
Une plaque céramique à l’effigie du dieu Seth à Ayn Asil

La campagne de fouilles conduite en 2010 sur le site de Balat-Ayn Asil a permis de mettre au jour une plaque céramique datant de la fin de l’Ancien Empire, de la Première Période intermédiaire ou de la Deuxième Période intermédiaire, sur laquelle est gravée, entre autres, une image que nous interprétons comme une représentation de la forme animale du dieu Seth. Un tel objet constitue l’unique témoignage d’un culte à Seth dans l’agglomération. En fonction de l’emplacement où elle a été trouvée, la plaque peut être interprétée comme une offrande déposée par un habitant de la ville au sanctuaire d’un des gouverneurs ou comme la marque d’un culte local ; à tout le moins elle apporte la preuve d’une forme de dévotion à Seth au sein de la population d’Ayn Asil.

Mots-clés : Seth – culte local – plaque céramique – palais – Ayn-Asil – Ancien Empire/Première Période intermédiaire – XIIIe dynastie/Deuxième Période intermédiaire.

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During the 2010 excavations at Balat-Ayn Asil the discovery of a ceramic plate was made on which one image, among others, dating to the Old Kingdom/First Intermediate Period or the Second Intermediate Period, can be interpreted as a representation of the animal form of the god Seth. Up until this point only one other object containing an image of the god had been discovered at the site, constituting a unique testimony to the worship of Seth in the town. Considering the location of where the plate was found, it may be interpreted in a number of ways; either as an offering presented by an inhabitant of the city to the sanctuary of one of the governors, as a sign of local worship; or that the population of Ayn Asil relied upon Seth on a daily basis.

Keywords: Seth – local worship – ceramic plate – palace – Ayn-Asil – Old Kingdom/First Intermediate Period – 13 th Dynasty/Second Intermediate Period.