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Fichiers à télécharger
Les articles des volumes suivants sont vendus sous forme de PDF à télécharger: BiEtud: numéros 110, 120, 138, 140, 165 (gratuit), EtudUrb: 9.
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 111
2011 IFAO
12 p.
gratuit - free of charge
Guillemette Andreu-Lanoë, Anita Quiles, Christophe Moreau
Datations par le radiocarbone des tissus votifs du Gebel el-Zeit conservés au musée du Louvre.
Offerts au Louvre par l’Égypte en 1986 à la suite des fouilles de l’Ifao au Gebel el-Zeit, trente-cinq tissus votifs en lin, actuellement conservés au département des Antiquités égyptiennes, ont été datés par analyse radiocarbone. Les résultats, calibrés à l’aide du logiciel OxCal 4.1 sous IntCal09, s’étendent sur une période allant du début de la Deuxième Période intermédiaire à la fin de la XVIIIe dynastie. Dans un premier temps, nous avons organisé ces résultats suivant des groupes déterminés à partir des âges calibrés. Ensuite, la pertinence de ces groupes a été testée au moyen d’un test statistique de nature bayesienne, qui a permis de déterminer des séquences chronologiques. Ces séquences ont enfin été contraintes par des datations d’événements historiques, afin de suggérer des termini ante et post quem pour chacun de ces textiles.
Mots-clés : datations par le radiocarbone – modélisation bayesienne – textiles du Gebel el-Zeit.
Thirty-five votive textiles, given to the Louvre Museum by the Egyptian Government in 1986 after excavations by Ifao on the site of Gebel el-Zeit and now part of the collection in the département des Antiquités égyptiennes were analyzed by radiocarbon dating. The radiocarbon dates were calibrated by OxCal 4.1 Software, using the IntCal09 calibration curve. The results give us a period that extends from the beginning of the Second Intermediate Period until the end of the 18 th Dynasty, which were then divided into groups based on results. The relevance of these groups was subsequently tested using a statistical bayesian approach. The archaeological sequences thus deduced were constrained according to historical events, in order to propose termini ante and post quem for each textile.
Keywords: radiocarbon dating – bayesian model – textiles from Gebel el-Zeit.- Guillemette Andreu-Lanoë ( : 029120497)
Ancien membre scientifique de l’IFAO, Guillemette Andreu-Lanoë a été conservatrice puis directrice du département des Antiquités égyptiennes du Louvre. Spécialiste de Deir el-Médina, elle a consacré en 2002 une exposition internationale (Paris, Turin, Bruxelles) aux artistes et artisans de Deir el-Médina. - Anita Quiles ( : 156673088)
Anita Quiles is archaeometrist, responsible for the archaeometry department of the Institut Français d’Archéologie Orientale in Cairo. Her research topics deal with dating of past hazards and modelling of complex chronologies, mainly focusing on the Egyptian civilization. - Christophe Moreau ( : 255412460)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 111
2011 IFAO
10 p.
gratuit - free of charge
Sabri Youssef Abd El-Rahman
Amun-nakht Fighting Against an Enemy in Dakhla Oasis: a Rock Drawing in Wadi al-Gemal.
Les buttes de grès du site d’al-Aqula – Wadi al-Gemal, à l’entrée est de l’oasis de Dakhla, portent de nombreuses gravures rupestres et inscriptions datant de la préhistoire à l’époque ottomane. Sur un rocher bien en vue, une scène (h. 32 cm, l. 42 cm) représente un dieu hiéracocéphale ailé, en taille héroïque, armé d’une lance, combattant un homme qui brandit un glaive et un bouclier. La scène s’inspire d’un relief de la porte du temple voisin d’Ayn Birbiya (fin Ier s. av. J.-C.) qui figure Amon-nakht, une forme d’Horus, perçant de sa lance les ennemis de l’Égypte, et rappelle le Seth harponnant Apophis du temple d’Hibis à Kharga. Le traitement du thème traditionnel du triomphe du dieu ou du roi n’est cependant pas canonique, puisque l’ennemi est représenté prêt au combat et non déjà vaincu comme il est de règle. Le relief présente plusieurs traits qui le datent de la période romaine, en particulier la figure du barbare, et s’inscrit dans la tendance de l’époque à représenter des dieux guerriers dont on espère protection. Gravée en bordure du désert, la scène jouait un rôle apotropaïque et peut-être même constituait-elle un relief cultuel populaire du dieu Amon-nakht.
Mots-clés : Dakhla – désert – Amon-nakht – Horus – Seth – dieu guerrier – barbare – triomphe – apotropaïque – relief cultuel – époque romaine.
The extensive al-Aqula – Wadi al-Gemal site, situated on the eastern border of Dakhla Oasis, displays a great deal of rock-drawings and inscriptions dating from Prehistory to the Ottoman Period. At the base of a sandstone hill, an engraving (Height 32 cm, Width 42 cm) shows a falcon-headed winged god holding a spear fighting a smaller man who is wielding a sword and a shield. The scene is derived from a relief from the gate of the neighbouring Birbiya Temple dating to the end of the 1 st c. B.C. This scene depicts Amun-nakht, a form of Horus, striking the enemies of Egypt with a spear. It also reminds us of Seth harpooning Apophis at Hibis Temple in Kharga. However, the traditional motif of the triumphant god or king is treated in an unusual way in that the enemy is depicted ready to fight instead of already defeated. Several features point to a Roman Period date, especially the attire of the barbarian. The scene fits with the trends of an epoch in which Egyptian gods were often featured as warriors from whom people expected to be rescued. Because it is engraved on the fringe of the desert, it has surely an apotropaic meaning. Furthermore, it could even be considered as a small cult relief of the god Amun-nakht.
Keywords: Dakhla – desert – Amun-nakht – Horus – Seth – warrior god – barbarian – apotropaic – cult relief – Roman Period.- Sabri Youssef Abd El-Rahman ( : 248359916)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 111
2011 IFAO
12 p.
gratuit - free of charge
Guillemette Andreu-Lanoë
Christiane Desroches Noblecourt (1913-2011).
- Guillemette Andreu-Lanoë ( : 029120497)
Ancien membre scientifique de l’IFAO, Guillemette Andreu-Lanoë a été conservatrice puis directrice du département des Antiquités égyptiennes du Louvre. Spécialiste de Deir el-Médina, elle a consacré en 2002 une exposition internationale (Paris, Turin, Bruxelles) aux artistes et artisans de Deir el-Médina.
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 110
2010 IFAO
175 p.
gratuit - free of charge
Béatrix Midant-Reynes (éd.), Sylvie Denoix (éd.)
Travaux de l’Institut français d’archéologie orientale 2009-2010
- Béatrix Midant-Reynes ( : 030156963)
Béatrix Midant-Reynes s’est spécialisée dans l’étude de la préhistoire égyptienne. Elle a dirigé, dans le cadre de l’Ifao, plusieurs chantiers de fouilles en Égypte, tous centrés sur la période prédynastique : Adaïma, en Haute Égypte (nécropoles et habitat), Kom el-Khilgan, dans le Delta oriental (nécropole), Tell el-Iswid, dans le Delta oriental (habitat). En 2015, elle a transmis la direction de la fouille de ce site à Nathalie Buchez. De 2000 à 2015, elle a codirigé le volet préhistoire du programme de prospection du bassin sud de Douch (oasis de Kharga). De 2010 à 2015, elle a été directrice de l’Institut français d’archéologie orientale. Elle est actuellement directrice de recherche émérite au CNRS. Parmi les ouvrages publiés, deux sont adressés à un plus large public : Prehistory of Egypt, From the First Egyptians to the First Pharaohs, Londres, 2000, et Aux origines de l’Égypte. Du Néolithique à l’émergence de l’État, Paris, 2003. - Sylvie Denoix ( : 055672221)
Sylvie Denoix est directrice de recherche au Cnrs dans l’équipe Islam médiéval de l’UMR Orient & Méditerranée. Historienne, spécialiste du monde arabe médiéval, ses recherches ont d’abord porté sur l’histoire urbaine des villes du monde musulman, particulièrement du Caire et de Fustat. Elle a notamment dirigé l’Atlas des mondes musulmans médiévaux et est co-directrice de la Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée.
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 110
2010 IFAO
14 p.
gratuit - free of charge
Eva Subias Pascual
Héraclès et Asclépios sur un relief d’Oxyrhynchos. Un aspect du langage figuratif de la religion gréco-romaine en Égypte
La découverte à Oxyrhynchos d’un nouveau relief tardo-hellénistique complète le maigre répertoire égyptien de reliefs cultuels en style grec et donne à réfléchir sur leurs caractéristiques stylistiques et iconographiques. L’identification d’Asclépios et d’Héraclès, tous deux promus divinités du panthéon olympien, outre qu’elle participe d’un phénomène général de syncrétisme, découle de leurs qualités communes de dieux sauveurs. En outre, la représentation d’une tête de lion à gauche de la tête d’Héraclès, rappel des figures divines zoomorphes égyptiennes, témoigne d’un nouveau langage figuratif qui adapte les formes narratives grecques en vue de produire une image susceptible de traduire l’intensité du sentiment religieux.
Mots-clés: Oxyrhynchos – sculpture hellénistique – dieux sauveurs – langage figuratif – image sacrée.
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The discovery of a new late-Hellenistic relief at Oxyrhynchus adds to the small repertoire of Egyptian cult reliefs in Greek-style and helps to reveal their stylistic and iconographic characteristics. The identification of Asklepios and Hercules, promoted to Olympian deities, highlight their salutary powers and the general process of assimilation with the gods. In addition, the representation of a lion's head as an appendix, which has its roots in zoomorphic manifestations of Egyptian deities, is a modification of the Greek narrative forms that favours a mystical reading of the image.
Keywords: Oxyrhynchus – hellenistic sculpture – healing cults – figurative language – sacred image.- Eva Subias Pascual ( : 079066712)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 110
2010 IFAO
14 p.
gratuit - free of charge
Hassan Selim
Statue Fragments from Karnak Temple in the Basement of the Egyptian Museum in Cairo
Les quatre fragments de statues royales présentement étudiés sont conservés dans les sous-sols du Musée égyptien du Caire. Inédits jusqu’alors, ils ne sont pas enregistrés au Journal d’entrée. Malgré l’absence d’information à leur sujet, ils proviennent sans doute du temple de Karnak ou de la Cachette de Karnak, car ils se trouvaient dans une boîte qui contenait d’autres fragments de statues ayant cette origine. L’une des pièces est la tête fragmentaire d’un roi, Amenhotep II probablement. Deux autres, aussi des visages, peuvent être attribués à Amenhotep III. La dernière est un chaouabti momiforme acéphale et anépigraphe appartenant à Amenhotep III. Toutes les datations proposées se fondent sur des critères stylistiques ainsi que sur une analyse des traits iconographiques.
Mots-clés : Cachette de Karnak – Amenhotep II – Amenhotep III – caractéristiques stylistiques de la XVIIIe dynastie – chaouabti.
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All four fragments of the royal statues to be discussed in this article are held in the basement of the Egyptian Museum, Cairo. They have not been published prior to this paper and do not have registration numbers. Although there is no information on their provenance, they most likely originate from Karnak Temple or the Karnak Cachette, due to the fact that they were located in a box containing other statue fragments from Karnak Temple.
The first fragment dealt with in the paper is the face of a king, probably Amenhotep II. The second and third also represent the face of a king and can both be attributed to Amenhotep III. The fourth is an un-inscribed headless mummiform shawabty statue of Amenhotep III. The four fragmented statues are dated on the basis of the stylistic characteristics, as well as iconographic and artistic features.
Key-words: Karnak Cachette – Amenhotep II – Amenhotep III – style of the 18 th Dynasty – shawabty.- Hassan Selim ( : 235399132)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 110
2010 IFAO
24 p.
gratuit - free of charge
Barbara Russo
La vipère à cornes sans tête. Étude paléographique et considérations historiques
La pratique consistant à neutraliser les signes potentiellement dangereux de l’écriture hiéroglyphique est attestée dès l’apparition des Textes des pyramides, dans la pyramide d’Ounas, à une époque où la chambre funéraire devient le lieu où est censé s’accomplir le culte grâce à l’effet performatif de l’écrit et – dans le cas des tombes de particuliers – de l’image. En s’intéressant au cas spécifique de la vipère à cornes sans tête, cet article cherche à exploiter les leçons fournies par la paléographie. La mutilation du hiéroglyphe a son origine dans la région memphite (Saqqâra-Sud) et s’étend à certaines nécropoles de la Moyenne Égypte (Assiout, Akhmim, Nag ad-Deir) jusqu’à Gebelein. Les occurrences relevées semblent l’œuvre d’artisans formés à Memphis, mais on ne peut exclure l’existence d’habitudes locales, ainsi par exemple sur les stèles de Nag ad-Deir. Du point de vue de la date, elles s’échelonnent de la fin de la VIe dynastie jusqu’au début du Moyen Empire ; elles sont particulièrement fréquentes dans les formules d’offrande, et notamment dans l’épithète d’Anubis tp(y)-ḏw.f. Il semble que, pour les particuliers, la mutilation du hiéroglyphe de la vipère, tant sur les stèles à leur nom que sur leurs cercueils ou les parois de leurs chambres funéraires, ait remplacé les formules de conjuration des ophidiens au profit du roi dans les Textes des pyramides.
Mots-clés : paléographie – mutilation des signes hiéroglyphes – Première Période intermédiaire – tradition memphite – stèles – cercueils – tables d’offrandes – chambres funéraires – croyances funéraires.
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The neutralisation of dangerous hieroglyphs occurred as early as the appearance of the Pyramid Texts in Unas’ pyramid at Saqqara. At this point the funerary chamber becomes the place where the cult was supposed to be situated due to the performative value of the writing, or in the case of private tombs, the image. While studying the specific case of the horned viper without head, this article aims to show the potential of palaeographical studies. The mutilation of the hieroglyph originated in the Memphite Region (South-Saqqara) and spread to certain necropolises in Middle Egypt (Asyut, Akhmim, Nag ad-Deir), and further south to Gebelein. Evidence from these representations point to them being produced by Memphite artisans; however, there are documents showing a local touch, such as the Nag ad-Deir stelae. The headless viper is attested probably from the end of the 6 th Dynasty to the early Middle Kingdom; it mostly appears in funerary offering formulae, especially in the epithet of Anubis tp(y)-ḏw.f. For dignitaries, the mutilation of the horned viper hieroglyph, on their stelae, their coffins or on the walls of their tombs, had the same function as the formulae relating to the conjuration of the snakes in the royal pyramids.
Keywords: paleography – mutilation of hieroglyphs – First Intermediate Period – Memphite Tradition – stelae – coffins – offering tables – burial chambers – funerary beliefs.
- Barbara Russo ( : 145567559)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 110
2010 IFAO
15 p.
gratuit - free of charge
Hassan Nasr El-Dine
Bronzes d’ibis provenant de Touna al-Gebel
L’article publie cinq statuettes d’ibis en bronze provenant de la nécropole de Touna al-Gebel dont quatre sont conservées dans le magasin d’al-Achmounein, et la cinquième au musée de Mallawi. Ces documents livrent un nouvel éclairage sur la vie cultuelle ainsi que sur le personnel attaché au temple de l’ibis à Touna al-Gebel.
Mots-clés : statuettes en bronze – nécropole des ibis de Touna al-Gebel – magasin d’al-Achmounein – musée de Mallawi – Basse Époque.
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The aim of this article is to publish five bronze statues from the Tuna al-Gebel Necropolis now stored now in al-Ashmunein magazine and in the museum of Mallawi. These statues provide further evidence for the life in the ibis temple and for the personnel attached to the temple.
Keywords: bronze statues – ibis – Tuna al-Gebel Necropolis – al-Ashmunein magazine – Mallawi museum – Late Period.
- Hassan Nasr El-Dine ( : 198234376)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 110
2010 IFAO
13 p.
gratuit - free of charge
Raphaële Meffre
Un nouveau nom d’Horus d’or de Sheshonq Ier sur le bloc Caire JE 39410
La forme originelle du bloc Caire JE 39410 provenant d’Héracléopolis Magna, ainsi que le type de texte qui y est gravé, tenant à la fois du décret royal et de la Königsnovelle, permettent de déterminer l’étendue de la lacune du début du texte. L’étude du monument a permis de proposer une nouvelle lecture du premier mot conservé, les Asiatiques sṯtyw. En effet, la graphie du premier cadrat dérive d’une confusion entre écritures hiératique et hiéroglyphique, tandis que, dans le cadrat suivant, le hiéroglyphe fragmentaire figurant un oiseau, comparé aux autres oiseaux présents sur le bloc, ne peut plus être lu comme un poussin de caille. Le premier mot conservé sur le bloc doit être interprété comme un fragment de la titulature de Sheshonq Ier, constituant une épithète d’un deuxième nom d’Horus d’or de ce roi.
Mots-clés : Sheshonq Ier – XXIIe dynastie – Caire JE 39410 – Héracléopolis Magna – titulature royale – nom d’Horus d’or – pintade – Asiatiques sṯtyw – hiéroglyphes d’oiseaux.
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Taking into consideration the original shape and the type of text found on an inscribed block from Herakleopolis Magna (Cairo JE 39410), the author is able to partially reconstruct the original text, despite missing the beginning of it. The block can be described as midway between a copy from a Royal Decree and a Königsnovelle. Thanks to a study of the monument itself, a new reading of the first preserved word – the sṯtyw Asiatics – can be proposed. The graphics observed on the first cadrat derives from confusion between hieroglyphic and hieratic scripts; whereas the bird on the following cadrat, compared with other birds on the same block, can no longer be read as a quail-chick sign (G 43). The first preserved word on the block must be interpreted as part of a royal titulary belonging to Sheshonq I, forming an epithet from a second Golden Horus name for the king.
Keywords: Sheshonq I – 22 nd Dynasty – Cairo JE 39410 – Herakleopolis Magna – royal titulary – Golden Horus name – Guinea-fowl – sṯtyw Asiatics – bird-signs.
- Raphaële Meffre ( : 159762596)
Raphaële Meffre, chargée de recherche au CNRS (UMR 8167, Orient & Méditerranée), est docteur en égyptologie de l’université Paris-Sorbonne et ancienne pensionnaire de la Fondation Thiers. Spécialiste de la Troisième Période intermédiaire, elle travaille sur l’histoire, la société et le mobilier funéraire du Ier millénaire avant notre ère.
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 110
2010 IFAO
46 p.
gratuit - free of charge
Florence Mauric-Barberio
Nouvelles considérations sur le Livre de la Terre dans la tombe de Ramsès VI
La composition connue sous le nom de « Livre de la Terre » ou « Création du disque solaire » figure sur les parois de la salle du sarcophage de la tombe de Ramsès VI (KV 9). La manière hâtive dont elle a été reproduite par les décorateurs pourrait expliquer les difficultés que nous avons aujourd’hui à déterminer l’ordre de succession des scènes dont l’exemplaire de Ramsès VI ne reflète sans doute pas l’ordonnance originale. Dans ces conditions, il est possible que le rapport existant entre les textes et les représentations ait été parfois faussé. Ainsi le texte XXI de la paroi A ne se rapporte pas, selon nous, à la scène A10, mais à la scène A6. La véritable légende de la scène A10 correspondrait au texte qui accompagne régulièrement cette scène sur les sarcophages royaux ramessides ou sur certains sarcophages de l’époque tardive et dont une courte citation figure également chez Ramsès VI. De même, le texte XIX (évoquant Tatenen) serait à rattacher à la scène A4 (et non à la scène A9), comme semble le confirmer le parallèle de la tombe de Moutirdis (TT 410). Par ailleurs, la mise en relation des scènes du Livre de la Terre avec le contenu du Livre des Cavernes est particulièrement instructive. Ainsi, se trouvent, dans le Livre de la Terre comme dans la Ve division du Livre des Cavernes, les trois grandes divinités responsables de la naissance de Rê dans le monde souterrain : Tatenen, la déesse Nout-štȝyt et son pendant masculin, le dieu Osiris ithyphallique. Osiris paraît, en outre, dans le Livre de la Terre, impliqué dans le processus de disparition et de réapparition des heures.
Mots-clés : Livre de la Terre – Livre des Cavernes – Ramsès VI (KV 9)- Moutirdis (TT 410) – Tatenen – Nout-štȝyt – Osiris.
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The composition known as Book of the Earth or Creation of the solar Disk is reproduced on the walls of the sarcophagus chamber in the tomb of Ramesses VI (KV 9). The decoration was hastily executed, explaining why it is so difficult to determine the sequence of scenes in the example of Ramsesses VI, probably not reflecting the organization of the original composition. Therefore it is possible to find some cases of distortion between the texts and representations. It is probable, for instance, that text XXI from wall A does not belong to scene A10, but rather to scene A6. The real legend to scene A10 would be, for the author, the inscription that regularly accompanied royal Ramesside sarcophagi or on sarcophagi from the Late Period, from which a short extract occurs for Ramesses VI. The author also suggests that text XIX (mentioning Tatenen) is connected to scene A4 (and not to scene A9), as it is confirmed in a later version found in the tomb of Mutirdis (TT 410). In other respects the parallels established between the scenes belonging to Book of the Earth and the content of the Book of Caverns provides a clue for our understanding. For example we find in Book of the Earth, as with the fifth division of the Book of Caverns, the same three important deities that are responsible for the birth of Re in the underworld, namely Tatenen, the goddess Nut-štȝyt and her male counterpart, the ithyphallic god Osiris. In addition, Osiris seems to be involved in Book of the Earth with the process of disappearance and reappearance of the hours.
Keywords: Book of the Earth – Book of Caverns – Ramesses VI (KV 9) – Mutirdis (TT 410) – Tatenen – Nut-štȝyt – Osiris.- Florence Mauric-Barberio ( : 19018728X)