Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications

pays/zone estimés: 192.168.253.1 EGY XXX

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Les articles des volumes suivants sont vendus sous forme de PDF à télécharger: BiEtud: numéros 110, 120, 138, 140, 165 (gratuit), EtudUrb: 9.


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BIFAO116_art_04.pdf (0.6 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 116
2017 IFAO
10 p.
gratuit - free of charge
Une possible représentation de l’arbre jšd dans le temple de Millions d’Années de Thoutmosis III à Thèbes-Ouest

Les fouilles archéologiques qui se déroulent depuis 2008 dans le Henket-Ankh, temple des Millions d’Années de Thoutmosis III, situé entre el-Assasif et el-Khokha, ont livré une grande quantité de fragments et de blocs, majoritairement inédits, provenant des reliefs en grès des parois. Bien que fragmentaires et de taille très variable, ils permettent de proposer des hypothèses de reconstitution des scènes qui étaient ­représentées dans le temple. Dans cet article, un focus est fait sur une série de fragments associés à une probable représentation de l’arbre jšd. En tant que symbole de légitimité et de régénération du pouvoir royal, ce type de scène trouve parfaitement sa place dans le contexte des temples des Millions d’Années. Ces éléments enrichissent ainsi le corpus iconographique connu et participent de la compréhension de la fonction et du programme iconographique du temple.

As a result of the works carried out since 2008 in the Henket-Ankh, the Temple of Millions of Years of Thutmosis III situated between el-Assasif and el-Khokha, a huge amount of fragments and blocs proceeding from the sandstone reliefs of the temple, and mostly unpublished, have been recovered. Even if quite fragmented and variable in size, they allow us to set hypothesis about some of the scenes that were carved on the temple’s walls. In this paper, we will focus on preserved reliefs connected to a possible representation of the jšd tree. As a symbol of legitimacy and royal regeneration, this kind of scene fits perfectly into the context of Temples of Millions of Years, essentially aimed to this function. These evidences would contribute to the already known iconographic corpus as well as to the understanding of the temple iconographic program and function.


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BIFAO116_art_03.pdf (0.7 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 116
2017 IFAO
24 p.
gratuit - free of charge
Embodying the Divine: A Tattooed Female Mummy from Deir el-Medina

Lors de la campagne 2014 de la mission Ifao à Deir el-Medina, le torse d’une momie de femme largement tatouée sur les bras, les épaules, le cou, et le dos a été identifié. Cet article se propose de présenter cette momie tatouée en replaçant tout d’abord la découverte dans le contexte plus vaste de la pratique du tatouage en Égypte ancienne. La nature de cette momie est ensuite étudiée, et ses tatouages passés en revue, à travers l’examen de leur localisation et de leur portée symbolique. Enfin, les implications que cette femme peut avoir non seulement sur l’histoire de la pratique du tatouage en Égypte ancienne, mais aussi sur le rôle des femmes dans la pratique de la magie, de la médecine, et de la religion durant le Nouvel Empire, sont discutées.

During the 2014 Ifao mission at Deir el-Medina, we identified the torso of a female mummy that was heavily tattooed along the arms, shoulders, neck, and back. This article presents this tattooed mummy by first contextualizing the discovery within broader research on tattooing in ancient Egypt. We then describe the nature of this mummy and her tattoos through a detailed discussion of their placement and symbolism. Finally, we discuss the potential implications this woman has not only for the history of tattooing in Egypt, but also women’s roles in Egyptian magic, medicine, and religion during the New Kingdom.


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BIFAO116_art_02.pdf (0.3 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 116
2017 IFAO
12 p.
gratuit - free of charge
A Roman Portrait-Head from Medinet Madi

Cette tête sculptée de particulier provient de Medinet Madi au Fayoum. Elle date des dernières années du règne de Marc Aurèle ou de celui de Commode. La couronne de lierre dont elle est dotée permet de relier ce personnage aux performances théâtrales, une carrière de poète étant dans ce cas probable. Ce type de sujet est attesté pour la première fois en Égypte. Il est d’ailleurs intéressant de noter qu’il provient d’une ville du Fayoum dans laquelle aucune trace d’activités théâtrales n’a jusque-là été reconnue.

Cette sculpture témoigne de la technique du stuc alexandrin, qui était peut-être connue dans la chôra égyptienne au iie s apr. J.-C. La présence du schéma polychrome et l’étude du matériel suggèrent qu’il s’agit d’une sculpture locale. Elle constitue un témoin archéologique d’importance sur les activités théâtrales et artistiques de l’Égypte ptolémaïque et romaine, au contraire si richement détaillées dans les sources écrites.

This head with its individual features and portrait characteristics, represents a private person from Medinet Madi in Fayum, dated to latest years of Marcus Aurelius or Commodus reigns. The ivy wreath connects the subject to a theatrical performance, with more probable poetic career. Such subject is attested for the first time from Egypt, and interestingly from a Fayum town, where no evidence for a theatre or theatrical activity is known.

The sculpture shows the Alexandrian stuccon technique, which perhaps was known in the Egyptian chora by 2nd century AD. The polychromic scheme used in addition to material suggest it local carving in Medinet Madi. Most important is that the portrait-head presents an interesting archaeological testimony for the vivid picture of theatrical activities and performance in Egypt during Ptolemaic and Roman ages, richly detailed in papyri and literary sources.


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BIFAO116_art_01.pdf (0.3 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 116
2017 IFAO
10 p.
gratuit - free of charge
(Jean-Claude Grenier) 10 septembre 1943-22 juillet 2016


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BIFAO115_art_17.pdf (0.5 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 115
2016 IFAO
16 p.
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Où et comment les Égyptiens ont-ils commémoré leurs campagnes militaires contre Kerma ?

L’édition d’une stèle royale fragmentaire découverte à Doukki Gel soulève la question de la forme et des lieux de commémoration des campagnes militaires menées par les Égyptiens contre le pays de Kouch.

Un réexamen de l’ensemble des témoignages connus à ce jour de ces campagnes durant le Moyen et le Nouvel Empire suggère qu’elles ont majoritairement pris la forme d’inscriptions officielles ou de particuliers et de stèles rupestres situées à des endroits stratégiques du cours du Nil entre la première cataracte et le site de Kurgus, au-delà de la quatrième cataracte. Rares sont les stèles et mentions conservées de ces victoires dans les temples, en Égypte comme en Nubie.

The edition of a fragmentary royal stela discovered on the site of Dukki Gel raises the question of the form and the places chosen to commemorate the Egyptian military campaigns against the land of Kush.

A re-examination of all the testimonies of those campaigns, known up to now during the Middle and the New Kingdom, suggests that they were mostly done as official or private inscriptions and rock stelae situated at strategic places of the Nile, between the first cataract and Kurgus beyond the fourth cataract. Stelae and mentions of those victories preserved in the temples, in Egypt as in Nubia, are rare.


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BIFAO115_art_16.pdf (0.6 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 115
2016 IFAO
16 p.
gratuit - free of charge
La stèle d’Ioutjéni et les liturgies processionnelles de la fin du Moyen Empire (CGC 20476, GEM 4439)

La stèle d’Ioutjéni, décrite dans le Catalogue général du musée du Caire (CGC 20476, JE 29262, SR 3/10461/1), est de nos jours au Grand Musée égyptien (GEM 4439) dans les réserves de la salle 91. Il est probable qu’elle provienne de la nécropole thébaine et plus précisément du cimetière d’Antef à El-Tarif. La particularité de la stèle est le nom de son propriétaire qui n’est attesté dans un aucun autre document. Les inscriptions évoquent la présence de la fête de la navigation dédiée au dieu Amon à la XIIIe dynastie, connue plus tard comme la Belle fête de la Vallée. Le texte confirme aussi l’importance du dieu Ptah à Thèbes à cette période.

The stele of Ioutjéni, described in the Catalogue général du musée du Caire (CGC 20476, JE 29262, SR 3/10461/1), is nowadays in the Grand Egyptian Museum (GEM 4439) in the reserves of hall 91. It most likely comes from the Theban Necropolis and possibly from the Antef cemetery at El-Tarif. The interesting fact of the stele is that the name of its owner is not cited on any other document. The inscriptions attest the presence of the navigation feast dedicated to the god Amon during the 13th dynasty, known later as the Valley feast. The text confirms too the importance of the god Ptah at Thebes during this period.


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BIFAO115_art_15.pdf (4.7 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 115
2016 IFAO
82 p.
gratuit - free of charge
Trois autres portes des premiers Ptolémées à Médamoud

Trois autres portes des premiers Ptolémées sont publiées dans cet article, ce qui porte à six le nombre de ces monuments à Médamoud. Elles sont la marque des profondes rénovations initiées par Ptolémée II, et poursuivies par Ptolémée III et Ptolémée IV.

L’étude architecturale des portes permet de restituer un mur pylône de Ptolémée II, composé des six portes retrouvées en remploi dans les fondations du mur-pylône des derniers Ptolémées.

Les scènes et textes qui ont pu être reconstitués ici s’inscrivent dans la tradition thébaine adaptée aux caractéristiques locales. Les dédicaces sont à Montou et les dieux salués par le roi à l’entrée sont des « Seigneurs mystérieux de formes ».

 

Three other doors of the first Ptolemies are published in this article, bringing up to six the number of these monuments at Medamud. They are the signs of profound renovations initiated by Ptolemy II, and pursued by Ptolemy III and Ptolemy IV.

The architectural study of the doors leads to an architectural reconstruction of a wall-pylon of Ptolemy II which is formed of six gates found reused in the foundations of the wall-pylon of the last Ptolemies.

The scenes and texts which have been reconstituted here are in the Theban tradition adapted to local characteristics. The dedications are to Montu and the gods greeted by the king at the entrance are the « mysterious Lords of forms ».

Keywords: Medamud – first Ptolemies – gates – wall-pylon – Ptolemy II – Ptolemy III – Ptolemy IV – « mysterious Lords of forms » – Ogdoade – Djeme – Montu – « Bull-very-great-and-venerable » – Arsinoe II – Berenice II – triad – dedication – libations – bread-pesen – wine – plants-reneput.


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BIFAO115_art_14.pdf (1 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 115
2016 IFAO
20 p.
gratuit - free of charge
Une Ouabet de Philadelphe à Médamoud. Essai d’interprétation de l’arrière-temple

Les salles nord de l’arrière-temple de Médamoud constituent une Ouabet inscrite au nom de Ptolémée II Philadelphe. Les deux processions encore en place à la base des murs restants se dirigent vers le « Taureau-très-grand-et-vénérable » demeurant à l’intérieur de la partie arrière secrète du bâtiment. La Ouabet peut être comparée à celle de Philae et Edfou et mise en relation avec les textes des grandes portes de Philadelphe.

The northern rooms of the rear temple of Medamud are a Ouabet of Ptolemy II Philadelphus.

The two processions still in place at the base of the remaining walls go in the direction of the “Bull-very-great and venerable” which is located inside the secret rear part of the building. The Ouabet can be compared to the ones of Philae and Edfu and can be linked with the texts of the great doors of Philadelphus.


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BIFAO115_art_13.pdf (0.7 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 115
2016 IFAO
28 p.
gratuit - free of charge
La production des ostraca en calcaire dans la nécropole thébaine. Étude préliminaire

Plusieurs campagnes de restauration des ostraca en calcaire, inscrits et figurés, provenant de Deir el-Medina/Vallée des Rois et conservés au sein de la collection du musée du Louvre, ont amené à des observations très précises sur la morphologie de ces supports d’écrits ou de dessins. Grâce à la collaboration de J. Pelegrin, préhistorien spécialiste de technologie lithique, puis du laboratoire d’imagerie du C2RMF, il s’est avéré que l’histoire des ostraca ne commence pas au geste du scribe et du « scribe des formes » relevant de la communauté d’artisans au service de la Tombe mais, bien en amont, au geste du tailleur de pierre qui façonne ce support. La numérisation 3D de dix de ces pièces, destinée à « neutraliser » leur texte ou leur décor, ainsi qu’une étude à l’œil nu de quarante autres ostraca en calcaire, prélevés dans la collection sans critère sélectif, ont révélé des stigmates de taille, des aménagements et des traces d’outils et permis des observations statistiques.

Deux schémas de débitage étaient principalement pratiqués :

– débitage au ciseau métallique de grandes esquilles sur bloc de calcaire homogène et compact, avec effet de litage très faible ou absent ;

– débitage par délitement provoqué, c’est-à-dire par fendage après éventuel amorçage, de blocs de calcaire à effet de litage plus marqué.

Les outils impliqués dans cette production d’ostraca étaient diversifiés :

– ciseau robuste à biseau obtus, utilisé comme une chasse moderne pour débiter de grandes esquilles par fracture en split, animé par un maillet assez lourd et dur (au moins 1 kg, de bronze ou de roche tenace) ;

– ciseau à biseau aigu, éventuellement emmanché, pour ouvrir des fissures de délitage ; à l’aide d’un maillet plus léger et moins dur (bois) ;

– lourd percuteur de pierre (environ 3 kg, ovoïde ou sphérique, en calcaire ou en roche tenace comme la dolérite), pour le débitage de certains éclats par fracture conchoïdale ;

– gros percuteur tendre organique, sous forme d’un gros gourdin ou massette de bois dur, pour le débitage d’éclats par fracture conchoïdale ainsi que pour certains enlèvements de façonnage ou de retouche envahissants, ou encore comme maillet pour le fendage ;

– petits percuteurs de bois dur et de calcaire pour la retouche marginale.

Ces observations laissent supposer un ou plusieurs ateliers de taille de pierre, près du lieu d’extraction, que l’on peut penser être le chantier de la Tombe royale et/ou d’autres chantiers de construction ou ateliers dans la nécropole thébaine. Cette étude démontre une nouvelle étape dans le processus conduisant à cette production des ostraca.

Several restoration campaigns of the limestone ostraca from Deir el Medina/Valley of the Kings, inscribed and figured, held in the collections of the Louvre Museum, led to very specific comments on the morphology of these plates devoted to writings or drawings. With the fruitful collaboration of Dr. J. Pelegrin, an archaeologist specialist of prehistoric lithic technology, then of the “Laboratoire d’imagerie du C2RMF”, it turns out that the history of the ostraca does not begin with the gesture of the scribe or the draftsman working among the community of workmen dedicated to the Royal Tomb, but before that, with the gesture of the quarryman or stone carver who shaped the blank. 3D scanning of ten of these items, so as to “neutralize” their text and/or decoration, as well as the examination with naked eye of forty other limestone ostraca selected at random from the collection, revealed marks of intentional flaking and traces of tools, allowing us to draw statistical observations.

Two main patterns of initial extraction were practiced:

– flaking large splinters with a metal chisel and a heavy and hard mallet from blocks of homogeneous and compact limestone without apparent bedded structure;

– splitting “slices” out of limestone blocks when they have a bedded structure.

Various tools were involved in the production of ostraca:

– a robust chisel with an obtuse bevel, used as a modern “chasse” (such as a barrel chisel) and struck with a heavy and hard mallet (at least 1 kg, made of bronze or some tenacious rock), for the detachment of large splinters;

– a chisel with an acute bevel, possibly with a handle, to open fissures in the bedded limestone;

– a heavy hammerstone (approximately 3 kg, ovoid, made of limestone or tenacious rock such as dolerite) for the detachment of some large flakes by conchoïdal fracture;

– a large organic percussor, in the form of a big hard wood club or mallet, for detaching some flakes by conchoïdal fracture as well as shaping some blanks by invasive retouch;

– smaller percussors made out of hard wood and limestone for marginal retouch.

These observations suggest one or more stone workshops, near the place of limestone extraction, probably related to the Royal Tomb in progress or other construction sites or workshops in the Theban necropolis. This study demonstrates a new stage in the process leading to the production of the ostraca.


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BIFAO115_art_12.pdf (0.5 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 115
2016 IFAO
26 p.
gratuit - free of charge
La structure administrative du 14e nome de Haute Égypte et le développement de l’administration supra-provinciale sous la VIe dynastie 

Cet article a pour objectif de définir la structure administrative du 14e nome de Haute Égypte et de mettre en évidence le rôle prépondérant des élites de cette province à la fin de l’Ancien Empire. En effet, Meir fut un relais principal de l’administration royale en Haute Égypte sous les règnes de Mérenrê et Pépi II. C’est notamment l’analyse approfondie des réseaux de pouvoir des autorités de Meir qui permet de déterminer comment ils ont pu accéder à un statut social élevé. Ils étaient non seulement intégrés à l’administration d’État en raison de leurs charges, mais étaient également reliés au pouvoir central par l’intermédiaire de membres de leurs réseaux rattachés à l’administration palatine et ayant des contacts à la Cour.

This paper aims at defining the administrative structure of the 14th nome of Upper Egypt and at highlighting the huge role of its elites at the end of the Old Kingdom. Indeed, Meir was a main relay of the royal administration in Upper Egypt under the reigns of Merenrê and Pepi II. It is in particular the detailed analysis of the power networks which allows to determine the way by which the authorities of Meir were able to reach a high social status. They were not only integrated into the state administration thanks to their titles, but they were also linked to the central power through members of their networks who were connected with the palatine administration and who were having contacts with the Court.