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Fichiers à télécharger
Les articles des volumes suivants sont vendus sous forme de PDF à télécharger: BiEtud: numéros 110, 120, 138, 140, 165 (gratuit), EtudUrb: 9.
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
42 p.
gratuit - free of charge
Vanessa Desclaux
La syntaxe des appels aux vivants
L’article se propose de brosser à grands traits la syntaxe des appels aux vivants sur l’ensemble de la période pharaonique. Cette enquête met en évidence quelques aspects idéologiques qui sous-tendent la formule. La recherche d’une rhétorique particulière qui utilise des moyens énonciatifs en évolution durant l’Ancien Empire, l’uniformisation ou au contraire la diversification de l’expression à d’autres moments illustrent, selon les cas, la construction d’une synthèse ou le goût pour une multiplicité de nuances. L’idée d’un formalisme figé auquel l’appel est parfois réduit dans les grammaires a pu conduire à ignorer la souplesse de la formule et les différents courants qui la parcourent, qui ne sont d’ailleurs pas sans poser parfois quelques difficultés dans l’analyse. L’article tente de donner un aperçu de ces différents points.
This paper endeavours to give an overview of the syntax of the so-called Appeal to the Living Ones for the whole pharaonic period. We enlighten some ideological features behind the evolution of the formula. Indeed, the search for a specific rhetoric, still in progress during the Old Kingdom, may illustrate either the choice for uniformisation and synthesis or the taste for diversity, calling for several levels of reading. In our handbooks of the Egyptian language, the Appeal has been too often dismissed as a rather frozen formula as far as its syntax is concerned. This idea may have led to a underestimating of some inner qualities of the formula: its flexibility, its ability to express many trends and to open up to intertextuality. Nonetheless, our article will also underline some difficulties, which occurred while analysing the syntax.
- Vanessa Desclaux ( : 082979227)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
35 p.
gratuit - free of charge
Guillaume Charloux, Mona Ali Abady Mahmoud, Raphaël Angevin, Sébastien Biston-Moulin, Sylvie Marchand, Ahmed Mohamed Sayed Elnasseh, Florian Pfingsttag, Florie Pirou, Joshua Roberson, Christophe Thiers, Pierre Zignani
Le temple « primitif » de Ptah à Karnak
Les fouilles récentes dans le temple de Ptah bâti par Thoutmosis III à Karnak confirment l’existence d’un édifice antérieur daté de la fin de la Deuxième Période intermédiaire ou du début de la XVIIIe dynastie. L’analyse des vestiges en brique, à la fois très détériorés et difficiles d’accès, découverts sous le temple révèle un édifice antérieur en brique composé de trois salles mais dont l’orientation diffère de celle du temple thoutmoside. La composition tripartite est toutefois comparable au temple en pierre, analogie qui permet de proposer que le temple antérieur ait pu, dès l’origine, avoir les mêmes fonctions que son successeur : un sanctuaire consacré à Ptah et à Hathor et un lieu d’accueil lors des sorties processionnelles d’Amon.
Recent excavations in the temple of Ptah built by Thutmosis III at Karnak confirm the existence of an earlier building dated to the end of the Second Intermediate Period or the beginning of the 18th Dynasty. The analysis of the mudbrick remains, very deteriorated and difficult to access, discovered under the temple, reveals an earlier mudbrick building composed of three rooms whose orientation differs from that of the Thutmosid temple. The tripartite composition, however, is comparable to the stone temple, analogy that suggests that the original building could have the same functions as its successor: a sanctuary dedicated to Ptah and Hathor and a place of welcome during the processional outings of Amon.
- Guillaume Charloux ( : 109153634)
Guillaume Charloux, docteur en archéologie de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, diplômé de l’École du Louvre et de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem, est actuellement ingénieur de recherche au CNRS (UMR 8167, Orient & Méditerranée, Paris). Il dirige depuis 2010 la mission archéologique et épigraphique Oasis de l’Arabie déserte, regroupant plusieurs sites majeurs d'Arabie : al-Bad', Camel Site, Dûmat al-Jandal, Kharj et Najrân. Il coordonne également plusieurs projets de recherche à Karnak (Égypte), auprès du CFEETK (USR 3172 du CNRS - CSA), notamment la fouille du temple de Ptah en collaboration avec Christophe Thiers (CNRS, UMR5140), et la publication des fouilles archéologiques 1975-1977 de la cour du Xe pylône avec Raphaël Angevin (Ministère de la culture, UMR 7041, Arscan). - Mona Ali Abady Mahmoud ( : 236226142)
- Raphaël Angevin ( : 167355201)
Raphaël Angevin est préhistorien et archéologue. Conservateur du patrimoine au Service régional de l’archéologie d’Auvergne-Rhône-Alpes, il est spécialiste des industries lithiques du Chalcolithique et de l’âge du Bronze au Proche-Orient. Ses travaux l’ont notamment conduit à rouvrir le dossier des origines de Karnak et à examiner le mobilier lithique provenant des fouilles anciennes et récentes sur le site. Membre du laboratoire VEPMO de l’UMR 7041-ArScAn et doctorant de l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il consacre sa thèse à l’étude technologique des productions en silex et en obsidienne du site de Mari (Tell Hariri, Syrie) et à leur relation avec les systèmes techniques mésopotamiens des IVe et IIIe millénaires. - Sébastien Biston-Moulin ( : 170398447)
Ingénieur de recherche au CNRS, UMR 5140 Archéologie des Sociétés Méditerranéennes (ASM), Montpellier - Sylvie Marchand ( : 117052582)
Sylvie Marchand est responsable du laboratoire de céramologie de l’Ifao, céramologue, éditrice du périodique Bulletin de liaison de la Céramique Égyptienne et de la collection des Cahiers de la Céramique Égyptienne. - Ahmed Mohamed Sayed Elnasseh ( : 244874719)
- Florian Pfingsttag ( : 244817642)
- Florie Pirou ( : 221717129)
- Joshua Roberson ( : 161186068)
- Christophe Thiers ( : 073982857)
Ancien membre scientifique de l’Institut français d’archéologie orientale du Caire, directeur de recherche au CNRS, Christophe Thiers a dirigé l’USR 3172-Centre franco-égyptien d’étude des temples de Karnak de 2008 à 2018, et a depuis rejoint l’UMR 5140-Archéologie des sociétés méditerranéennes (univ. Montpellier 3). Il oriente ses recherches sur les théologies thébaines tardives, en lien particulier avec les missions archéologiques et épigraphiques entreprises dans les temples de Karnak, Tôd et Ermant, et étudie la documentation hiéroglyphique « officielle » de l’époque ptolémaïque. - Pierre Zignani ( : 128209577)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
38 p.
gratuit - free of charge
Anne Boud’hors, Alain Delattre, Lajos Berkes, Ruey-Lin Chang, Esther Garel, Jean Gascou, Isabelle Marthot, Grzegorz Ochała, Naïm Vanthieghem
Un nouveau départ pour les archives de Papas. Papyrus coptes et grecs de la jarre d’Edfou
L’article est la première publication issue du projet collaboratif qui a repris depuis 2015 l’étude des archives bilingues du pagarque Papas, contenues dans la jarre d’Edfou. Il comprend l’édition de cinq lettres coptes documentant les activités administratives de Papas (fiscalité, réquisitions des autorités arabes), ainsi qu’un document grec inédit des mêmes archives ; un autre fragment grec, dont l’appartenance à la jarre n’est pas assurée, est publié dans une première annexe ; une seconde annexe présente l’étude de 18 sceaux découverts au fond de la jarre. Les premiers résultats de cette étude montrent que les papyrus grecs et coptes sont complémentaires et que la répartition des langues ne suit pas le schéma : copte – sphère privée / grec – sphère administrative, comme le pensait Roger Rémondon, l’éditeur des papyrus grecs.
The article is the first publication since 2015 from the collaborative project that has resumed the study of the bilingual archive of the pagarch Papas, kept in the Edfu jar. It presents the edition of five Coptic letters documenting Papas’ administrative activities (taxation, requisitions made by the Arab authorities), as well as a unpublished Greek document from the same archive; another Greek fragment, possibly belonging to the archive, is published in a first annex; a second annex offers the study of 18 seals found at the bottom of the jar. The first results of this study show that Greek and Coptic papyri are complementary and that the distribution of languages does not follow the pattern: Coptic – private sphere / Greek – administrative sphere, as thought by Roger Rémondon, editor of the Greek papyri.
- Anne Boud’hors ( : 029142091)
Directeur de recherche au CNRS-IRHT - Alain Delattre ( : 116668776)
- Lajos Berkes ( : 158955919)
- Ruey-Lin Chang ( : 113037384)
- Esther Garel ( : 199826897)
Esther Garel est maître de conférences en papyrologie, langue et archéologie coptes à l’université de Strasbourg. Ses recherches sont centrées sur la papyrologie documentaire et sur l’histoire institutionnelle, sociale et culturelle de l’Égypte à la fin de l’époque byzantine et au début de l’époque arabe, notamment à travers l’étude du multilinguisme. - Jean Gascou ( : 031121764)
Professeur émérite, Sorbonne Université Paris IV - Isabelle Marthot ( : 196867770)
- Grzegorz Ochała ( : 16122072X)
- Naïm Vanthieghem ( : 174662203)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
10 p.
gratuit - free of charge
Sobhi Ashour, Ahmed Hassan
A Terracotta Portrait-Head of Alexander the Great from Karanis
Cet article présente une tête en terre cuite représentant Alexandre le Grand, qui a été découverte à Karanis dans un contexte archéologique datant des ve-vie siècles apr. J.-C. La tête en question date de la fin du iie ou du début du ier siècle av. J.-C., si l’on se fie à des critères stylistiques et qu’on la compare à une autre tête en terre cuite d’Alexandre conservée au Musée gréco-romain d’Alexandrie. Les deux têtes ont beaucoup en commun, quand on envisage le moule, la technique et le style, ce qui conduit à envisager la possibilité que la tête d’Alexandrie ait pu être fabriquée, comme l’autre, dans la région du Fayoum. La nouvelle tête d’Alexandre ressemble au soi-disant portrait d’Alexandre de Léocharès, mais présente aussi quelques traits de Lysippe, que l’on trouve sur les petites têtes d’Alexandre d’Égypte. Cette tête surmontait jadis une statuette complète qui était utilisée dans un culte public ou domestique d’Alexandre à Karanis. Un tel culte ne peut encore être établi de manière certaine, mais son éventualité repose sur l’attestation des cultes d’Alexandre et Ptolémée dans d’autres villes du Fayoum.
This article presents a terracotta head depicting Alexander the Great, which was discovered in Karanis by the Egyptian Antiquities Organization, it dates back to the 5th or 6th century AD. The head itself dates back to the late second or early first century BC judging by the stylistic criteria and when comparing it to another Alexander’s terracotta head conserved in the Alexandria Greco-Roman Museum. The two heads have much in commun in terms of mould, technique and style, which could lead to the possibility that the Alexandria head was manufactured in the Fayum region as was the other one. The new Alexander’s head looks very much like the so-called Leocharis portrait of Alexander, albeit some Lysippan features, which are also found on small heads of Alexander from Egypt. This portrait of Alexander once surmounted a complete statuette that was used in public or domestic cult of the Macedonian in Karanis. Such cult is still lacking direct evidence from the site, but its likelihood is based on the proof of Alexander and Ptolemaic cults in other Fayum towns.
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
47 p.
gratuit - free of charge
Marie-Lys Arnette
La gémellité biologique dans l’Égypte ancienne. Synthèse des cas potentiels
Poser la question de la perception de la gémellité dans une société donnée revient à interroger l’attitude de cette société face à un phénomène rare, potentiellement hors norme. Le sujet semble particulièrement pertinent quand il concerne la culture de l’Égypte ancienne, puisque celle-ci est fondée sur la conformité à la norme, dans tous les domaines, et qu’elle est, par bien des aspects, dogmatiquement construite sur une certaine idée de la dualité – ce que l’on observe dans la conception même du territoire égyptien, de la monarchie, ou encore dans la construction binaire d’un certain nombre de figures mythiques.
Depuis l’article fondateur de John Baines, « Egyptian Twins », publié en 1985 dans Orientalia 54, de nouveaux jumeaux sont venus s’ajouter au dossier, et de nouvelles interprétations ont aussi enrichi la discussion. L’ambition du présent article est d’établir un corpus exhaustif de tous les cas potentiels, de les analyser afin de les inclure, ou non, au dossier et d’apporter des précisions, si possible, au cadre théorique autrefois posé par J. Baines.
Raising the question of the perception of twins in any society also means questioning its attitude towards a very uncommon phenomenon, which is potentially outside the norm. This subject seems peculiarly relevant when it comes to Ancient Egypt as its culture is based on the conformity to social standards and its territory, its monarchy and a number of its myths are built on a binary system.
Since John Baines’ seminal article “Egyptian Twins”, published in 1985 in Orientalia 54, new cases of Egyptian twins have emerged and new interpretations have significantly enriched the discussion. The purpose of the present article is to establish a complete corpus including all possible cases and to analyze them in order to be able to consider them as twins or not, thus to specify, if possible, the theoretical frame established by John Baines.
- Marie-Lys Arnette ( : 153683953)
Ancienne élève de l’École du Louvre, Marie-Lys Arnette a soutenu sa thèse de doctorat en égyptologie à la Sorbonne Université, en novembre 2010. Elle a ensuite été adjointe aux publications (2012-2013), puis membre scientifique de l'Ifao (2013-2017). Elle est actuellement membre du programme ERC Locus Ludi (université de Fribourg, Suisse). Ses thèmes de recherche répondent de l’anthropologie historique et de l’histoire culturelle : elle s’intéresse au corps et à ses normes, aux affects, à l’alimentation, à la mort et, plus récemment, aux jeux.
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
19 p.
gratuit - free of charge
Omar Abou Zaid
A New Discovery of Catacomb in Qurnet Murai at Thebes
Dans le cadre du projet de cartographie des nouveaux tombeaux thébains (NTTMP), une nouvelle catacombe a été découverte, taillée dans la roche, à Qurnet Murai (N : 337178 – E : 775603), datant de l’époque ptolémaïque. Son étude, comparée à celle d’autres catacombes (animales, osiriennes et mixtes), conduit à envisager l’hypothèse qu’il puisse s’agir d’une catacombe osirienne, dont la fonction serait à mettre en relation avec les rituels exécutés pour Osiris pendant la fête de Khoïak.
The New Theban Tombs Mapping Project (NTTMP) uncovered a rock-cut catacomb in Qurnet Murai (N: 337178 – E: 775603), dating back to the Ptolemaic period. Its study, compared to that of other (animal, osirian and mixed) catacombs, leads to the hypothesis that it might be an osirian catacomb, serving for the rituals performed for Osiris during the Khoiak feast.
- Omar Abou Zaid ( : 248333364)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
8 p.
gratuit - free of charge
Philippe Collombert, François Schuler
Jean Jacquet (1921-2016)
- Philippe Collombert ( : 149147546)
Philippe Collombert, égyptologue, ancien membre scientifique de l’Ifao, est actuellement professeur ordinaire à l’Université de Genève. Il est directeur de la Mission archéologique française de Saqqâra (fouilles de la nécropole de Pépi Ier). - François Schuler ( : 057625719)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 116
2017 IFAO
26 p.
gratuit - free of charge
Susanne Töpfer
„Aggressives Rosa“ – Zu einer Mumienauflage der spätptolemäisch-frührömischen Epoche aus Achmim (ÄMUL Inv.-Nr. 7810)
Au musée égyptien Georg Steindorff de l’université de Leipzig se trouve un cartonnage tripartite fort intéressant en raison du coloris rose qui prédomine dans le décor, et des cadres dorés illustrant des motifs funéraires. Des objets comparables portent à croire que ce cartonnage de femme date de la fin du ier s. av. J.-C. et est originaire d’Akhmîm. L’objectif de cet article est, d’une part, de replacer le cartonnage dans des cadres chronologique et géographique clairs, sur la base de critères typologiques. D’autre part, il s’agit d’analyser les conceptions funéraires transmises par les représentations et les textes de ce cartonnage, notamment en ce qui concerne l’influence de la culture hellénistique sur la culture égyptienne dans la tradition funéraire de l’élite d’Akhmîm, au moment de la transition entre l’époque ptolémaïque et l’époque romaine.
Im Ägyptischen Museum -Georg Steindorff- der Universität Leipzig befindet sich die dreiteilige Textilkartonage der Mumie einer Frau, die aufgrund des dominanten Rosa-Farbtons sowie der vergoldeten Bildfelder mit funerären Motiven als exzeptionell bezeichnet werden kann. Anhand von Vergleichsstücken ist die Mumienauflage in das ausgehende 1. Jh. v. Chr. zu datieren und nach Achmim zu verorten. Ziel des Beitrages ist zum einen die zeitliche und räumliche Einordnung der Auflage anhand typologischer Aspekte, zum anderen die Analyse der funerären Konzepte, wie sie durch das Bild- und Textprogramm vermittelt werden; insbesondere im Hinblick auf die Frage, wie ausgeprägt die ägyptischen Kultureinflüsse im Gegensatz zu den hellenistischen auf die Bestattungstradition der Achmimer Elite in der Übergangszeit von der ptolemäischen zur römischen Epoche gewesen sind.
- Susanne Töpfer ( : 156536226)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 116
2017 IFAO
60 p.
gratuit - free of charge
Félix Relats Montserrat, Julien Thiesson, Zulema Barahona-Mendieta, Christelle Sanchez, Fayçal Réjiba, Roger Guérin
Une première campagne de prospection à Médamoud : méthodologie et résultats préliminaires (Mission Ifao/Paris-Sorbonne/Labex Resmed de Médamoud)
Les fouilles de Médamoud se sont déroulées entre 1925 et 1940 par l’Ifao à la demande du musée du Louvre. La mission Ifao/Paris-Sorbonne/Labex Resmed de Médamoud a repris depuis 2011 les activités sur le terrain. Les résultats d’une campagne de prospection géophysique et céramologique effectuées en 2015 sont présentés ici afin d’étendre nos connaissances du site. La présence de nombreux déchets de coction assure que Médamoud était un des plus grands centres de production de céramiques en Haute Égypte. La prospection géophysique a signalé par ailleurs la présence des principaux vestiges découverts par Bisson de la Roque dans les abords du temple et a permis de comprendre un peu mieux les parties du kôm qui n’ont pas encore été fouillées. La présence d’un quartier artisanal, d’un nouveau mur de clôture et d’un canal reliant Médamoud au Nil paraît désormais assurée.
Between 1925 and 1940, an IFAO/Louvre mission has excavated Medamud. A new project has reopened the study on site since 2011 and in 2015 has performed a ceramic and geophysical survey in order to increase our knowledge of the kom. The numerous firing wastes prove that Medamud was one of the biggest production centers in Upper Egypt. The geophysical survey has highlighted the principal remains discovered by Bisson de la Roque around the temple. Our study has been largely focused on the areas never excavated, and has proved the existence of a new artisanal district specialised on the ceramic production, a new surrounding wall and a canal/channel linking Medamud with the Nile.
- Félix Relats Montserrat ( : 196934559)
Agrégé d’histoire, docteur en égyptologie de l’université de Paris-Sorbonne, membre scientifique de l’Institut Français d’Archéologie Orientale du Caire entre 2017 et 2021. Ses recherches portent sur les relations nouées entre le pouvoir royal et les temples, ainsi que sur l’insertion de ces derniers dans leur environnement urbain. Il s’intéresse également à l’artisanat égyptien et tout particulièrement à la production de céramiques. En parallèle, ses recherches doctorales l’ont amené à développer une réflexion sur l’histoire de l’égyptologie au début du XXe siècle Il dirige la mission Ifao / Sorbonne de Médamoud avec le soutien de la commission des fouilles du MEAE (Louqsor). - Julien Thiesson ( : 144216566)
- Zulema Barahona-Mendieta ( : 242676081)
- Christelle Sanchez ( : 192349074)
- Fayçal Réjiba ( : 071331816)
- Roger Guérin ( : 115963189)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 116
2017 IFAO
22 p.
gratuit - free of charge
Bérangère Redon, Matthieu Vanpeene, Mikaël Pesenti
« La vigne a été inventée dans la ville égyptienne de Plinthine ». À propos de la découverte d’un fouloir saïte à Kôm el-Nogous (Maréotide)
En avril-mai 2016, un fouloir à raisin exceptionnellement bien préservé a été mis au jour dans le secteur 6 de Kôm el-Nogous, fouillé depuis 2012 par la Mission française de Taposiris et Plinthine.
Le fouloir est composé d’une plateforme de foulage et d’une cuve-recette, toutes deux construites en blocs de calcaire fin. La construction du fouloir est particulièrement soignée et il prend place dans une pièce voûtée située sur le flanc est du kôm, au plus près, sans doute, des vignes.
À part un exemple beaucoup moins bien préservé trouvé à Tell el-Daba, le fouloir de Kôm el-Nogous est, à ce jour, le plus bel exemple de fouloir pharaonique jamais trouvé en Égypte ; il trouve ses meilleurs parallèles dans les représentations peintes des tombes de la vallée thébaines, en particulier celles du tombeau de Nakht (TT 52). Il date, d’après l’analyse de la céramique, du début de l’époque saïte, une période de grande activité sur et dans les environs du kôm.
La découverte du fouloir de Kôm el-Nogous prouve qu’au début de l’époque saïte, on produisait un cru local sur la rive nord du lac Maréotis. Elle donne encore plus de poids à l’identification du kôm avec la Plinthine des Grecs, où Hellanicos, un auteur du ve s. av. J.-C., place l’invention de la (culture de la) vigne.
In April-May 2016, an exceptionally well preserved grape grinder was unearthed in sector 6 of Kom el Nogous, excavated since 2012 by the French Expedition at Taposiris and Plinthine.
The structure consists of a crushing platform and a collecting vat, both constructed of fine limestone blocks. The construction of the grape grinder is particularly meticulous. It takes place in a vaulted room located on the eastern edge of the kom, probably near the vineyards.
Apart from a much less well-preserved example found at Tell el-Daba, the Kom el-Nogous treading structure is, to date, the best example of a Pharaonic grape grinder ever found in Egypt. The best parallels are to be found in the painted representations of the tombs of the Theban Valley, especially those of the tomb of Nakht (TT 52). According the pottery study, it dates from the beginning of the Saite epoch, a period of great activity on and in the vicinity of the kom.
The discovery of Kom el Nogous proves that at the beginning of the Saite era, a local vintage was produced on the north shore of Lake Mareotis. It gives even greater weight to the identification of the kom with the Plinthine of the Greeks, where Hellanicos, an author of the 5th century BC, locates the invention of the (culture of) the vine.
- Bérangère Redon ( : 140353542)
Ancienne membre scientifique de l’IFAO de 2009 à 2012, Bérangère Redon est chargée de recherche au CNRS (HiSoMA, Lyon) depuis 2012. Historienne et archéologue, elle s’appuie sur l’étude combinée des vestiges et des textes pour mener une étude à la fois historique, culturelle, économique et sociale de la présence grecque et romaine en Égypte. Elle développe des travaux sur l’appropriation (pratique, symbolique, économique) des espaces égyptiens, en particulier des marges et des frontières, par les différents pouvoirs qui se sont succédé sur le trône égyptien de l’époque saïte à l’époque romaine et sur les rencontres culturelles entre les populations établies sur le sol égyptien. Pour nourrir ces travaux, Bérangère Redon travaille depuis 2010 au sein de la mission archéologique française du désert Oriental (IFAO, MEAE), dont elle a assuré la direction de 2013 à 2017. En parallèle, elle participe depuis 2002 à la mission française de Taposiris-Plinthine (IFAO, MEAE), sur la côte méditerranéenne. Elle en a repri - Matthieu Vanpeene ( : 242644368)
Architecte, EPHE - PSL, Ifao - Mikaël Pesenti ( : 19221098X)