Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications

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BIFAO118_art_04.pdf (1.2 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 118
2019 IFAO
15 p.
gratuit - free of charge
Zum Mundöffnungsritual im Grab des Padiamenope (TT 33)

Le rituel de l’Ouverture de la Bouche noté dans la tombe du prêtre-lecteur en chef Padiaménopé (TT 33) est connu de longue date et a été publié par Eberhard Otto en 1960. Avec les copies de Harwa (TT 37) et de Montouemhat (TT 34), celle de Padiaménopé ­constitue l’une des versions les mieux préservées dans les tombes thébaines tardives. Des études récentes (2015, 2016) ont montré que le texte du rituel inscrit dans la tombe TT 33 est bien plus long et détaillé que ce que l’on croyait à l’origine et, de fait, qu’il développe de manière considérable le contenu des rituels connus dans les tombes des XVIIIe et XIXe dynasties à Thèbes. Des ­parallèles dans la sélection et la séquence des scènes peuvent être mis en lumière, particulièrement dans la reproduction du rituel sur les papyri, et par-dessus tout celui de Saïs.

La présente contribution fournit un aperçu général des scènes documentées – et en partie nouvellement identifiées – dans la tombe TT 33 (ordre, présentation et localisation dans le programme iconographique et textuel), ainsi qu’une première analyse de la structure du rituel dans la tombe du prêtre-lecteur en chef.

The ritual of Opening the Mouth from the tomb of the chief lector priest Padiamenope (TT 33) has long been known and was most recently published by Eberhard Otto in 1960. Together with the rituals of TT 37 (Harwa) and TT 34 (Montuemhat), it belongs to the most well-preserved versions in the Late Period Theban tombs. Previous studies by this author in the years 2015 and 2016 have shown that the ritual version in TT 33 is far more detailed than previously thought. It therefore goes far beyond the content of the rituals in the tombs of the 18th and 19th Dynasty in Thebes. Parallels in the selection and sequence of the scenes can especially be recognized in the reproduction of the ritual on papyri and above all in that of Sais. This contribution gives a first overview of all scenes, including newly identified scenes, documented in TT 33, their order, design and context in the tomb’s iconographic and textual program. Finally, this article analyses the structure of the ritual in the tomb of the chief lector priest.


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BIFAO118_art_03.pdf (4 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 118
2019 IFAO
44 p.
gratuit - free of charge
Glimpses of the First Owners of a Reused Burial: Fragments of a Shroud with Book of the Dead Spells from Dra Abu el-Naga North

À Dra Abou el-Naga nord, la zone située au sud-ouest de la cour ouverte de la tombe-chapelle de Djehouty (TT 11) était densément occupée, d’une part, par des tombes de la XIe/début de la XIIe dynastie taillées dans la roche, d’autre part, par des chapelles en briques crues et des puits funéraires de la Deuxième Période intermédiaire construits pour des membres de la famille royale et des hauts dignitaires de la cour thébaine, lesquels furent pillés et réutilisés à la Troisième Période intermédiaire. L’équipement funéraire et les corps humains déposés à l’intérieur des chambres funéraires furent alors réduits en fragments et dispersés avec le sable et les pierres qui remplissaient les puits. En conséquence, il est aujourd’hui difficile d’identifier le premier propriétaire de chaque puits et de reconnaître les objets qui furent déposés à ses côtés. Le puits funéraire le plus grand et le plus élaboré fut réutilisé à l’époque de la XXIIe dynastie par plusieurs personnes, toutefois plusieurs fragments d’un linceul de la XVIIe/début de la XVIIIe dynastie y furent retrouvés. Portant des passages du Livre des Morts, ce document inscrit pourrait appartenir à la première personne ensevelie dans ce puits et honorée dans la chapelle en briques crues aménagée dans son alignement. L’analyse du linceul (L. SMDAN 1344) et de la version ancienne du Livre des Morts dont il est le support fait l’objet de cet article.

In Dra Abu el-Naga North, the area southwest of the open courtyard of the tomb-chapel of Djehuty (TT 11) was densely occupied by 11th/early 12th Dynasty rock-cut tombs and Second Intermediate Period mud-brick chapels and funerary shafts built for members of the royal family and high officials of the Theban court, which were pillaged and reused in the Third Intermediate Period. The funerary equipment and human bodies placed inside the burial chambers were then broken into pieces and scattered around among the sand and stones that filled the shafts. Hence, today it is difficult to ascertain who the original owner of each shaft was and to deduce which objects were deposited with him/her. The larger and most elaborate funerary shaft was reused in the 22nd Dynasty by several individuals, but various fragments of a 17th or early 18th Dynasty shroud inscribed with Book of the Dead spells were found, which could have belonged to the first individual buried here and honoured in the mud-brick chapel aligned with it. The shroud (L. SMDAN 1344) and its early version of the Book of the Dead are analysed in the present study.


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BIFAO118_art_02.pdf (2.8 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 118
2019 IFAO
35 p.
gratuit - free of charge
La table d’offrande Louvre D 69. Un monument pour « faire venir le ba au corps »

Cet article propose une étude iconographique, textuelle, onomastique et prosopographique de la table d’offrande D 69 du musée du Louvre. Si les inscriptions – certaines en hiéroglyphes, d’autres en démotique – permettent de confirmer la provenance akhmîmique de l’objet et d’établir un arbre généalogique sur trois générations de la famille du propriétaire, le prêtre smȝty Pa-di-Hor-pa-khered, la décoration, malgré une apparence très classique, développe les thèmes iconographiques et textuels bien connus des tables d’offrande de la région pour les porter à leur apogée, insistant notamment sur l’importance du ba pour le bien-être du défunt dans son existence outre-tombe.

This article consists in an iconographic, textual, onomastic and prosopographic ­study of the ­offering table Louvre D 69. The inscriptions—some in hieroglyphs, some in demotic—corroborate the Akhmimic origin of the object and allow us to draw up the family tree of the owner, the smȝty priest Pa-di-Hor-pa-khered, over three generations. The decoration, although very classic at first sight, expands on the iconographic and textual themes that are ubiquitous on offering tables from this region and thus emphasizes the important role of the ba for the deceased’s well-being in his otherwordly existence.


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BIFAO118_art_01.pdf (2.8 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 118
2019 IFAO
46 p.
gratuit - free of charge
Papyrus coptes et grecs de la jarre d’Edfou (suite)

Cet article constitue la deuxième livraison d’éditions de papyrus coptes et grecs des archives de Papas et s’inscrit dans le cadre du projet collectif mené sur ces archives (« jarre d’Edfou »). Les pièces publiées ici, au nombre de huit, attestent le phénomène de remploi de documents coptes (brouillon de procédure judiciaire, lettres) pour inscrire des comptabilités en grec, et témoignent de la variété des sujets abordés dans la correspondance rédigée en copte, où il est souvent difficile de distinguer les sphères publique et privée. Ils contribuent aussi à la question de la délimitation chronologique des papyrus de la jarre, certains paraissant être fort proches de la conquête arabe, sinon antérieurs à celle-ci. Un petit compte écrit exceptionnellement en copte clôt cette série.

This article is the second set of editions of Coptic and Greek papyri from the archives of Papas, included in the collective project on these archives (“The Edfu jar”). The eight texts published here attest to the phenomenon of the re-use of Coptic documents (a draft of judicial proceedings, letters) to draft accounts in Greek, and testify to the variety of topics covered in the correspondence written in Coptic, where it is often difficult to distinguish between the public and private spheres. They also contribute to the question of the chronological delimitation of the papyri of the jar, some appearing to be very close to the Arab conquest, if not earlier. A small account exceptionally written in Coptic closes this series.


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BIFAO117_art_15.pdf (3.3 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
ISBN 9782724707694
2018 IFAO
51 p.
gratuit - free of charge
Présence divine et obscurité de la tombe au Nouvel Empire. À propos des graffiti des tombes TT 139 et TT 112 à Thèbes (avec édition et commentaire)

Les inscriptions de visiteurs (Besucherinschriften) désignent les graffiti laissés dans la partie publique des monuments funéraires par des visiteurs qui viennent interagir avec les lieux. Le présent article propose deux études de cas, tirés du corpus de l’épigraphie secondaire des tombes thébaines, étudié et rassemblé par l’auteur.

La première tombe est celle du prêtre d’Amon Païry à Cheikh Abd el-Gourna (TT 139), qui contient deux inscriptions de visiteurs, dont l’une – la prière de Paouah – est bien connue pour les références qu’elle contient à l’épisode amarnien. Alors que l’interprétation à donner à ce texte a pu faire l’objet de controverses, seul son contexte d’apparition dans la tombe, ignoré jusqu’ici, permet d’en comprendre pleinement le contenu, en lien avec le monde funéraire. Le troisième graffito, ramesside, provient du naos de la tombe TT 112, tombe du grand prêtre d’Amon Menkhéperrêseneb sous Thoutmosis IV, réutilisée à l’époque ramesside. Si ce document peut paraître assez différent à première vue, il partage pourtant avec le long graffito de la TT 139 le thème de la vision du dieu dans l’obscurité et sa position en un point clé de la tombe, témoignant de la même façon d’un usage très raisonné de l’espace funéraire par les graffiti, en lien avec la redéfinition de la tombe à partir de l’époque amarnienne.

Mots-clés : scribe – graffiti – épigraphie secondaire – tombe thébaine – piété personnelle.

Visitors’ inscriptions (Besucherinschriften) refer to the graffiti that were left in the public part of funerary monuments by visitors who come to relate to the place. This article offers two case studies from the corpus of secondary epigraphy in Theban Tombs, gathered and studied by the author.

The first tomb belongs to the Amun priest Pairy in Sheikh Abd el-Gurna, that contains two visitors’ inscriptions, one of which – Pawah’s prayer – is well known for its references to the Amarna period. While the interpretation of this text has been largely discussed, only its positioning in the tomb, ignored so far, can lead to a full understanding of its symbolic importance in relation to the funerary realm.

The third graffito, ramesside, comes from the naos of TT 112, the tomb of the high priest of Amun Menkheperraseneb under Thutmosis IV, which was reused in the ramesside time. Although this inscription may seem fairly different, it shares with the long graffito from TT 139 the theme of god’s sight in the darkness. Its position in a key point of the tomb bears witness to a meaningful use of the funerary space by graffiti, showing a change in how tombs were defined from the Amarna period onwards.

Keywords: scribe – graffiti – secondary epigraphy – Theban tomb – personal piety.

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BIFAO117_art_14.pdf (1 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
28 p.
gratuit - free of charge
Le cas « Philométor » dans les temples égyptiens

Le règne de Ptolémée VI a été perturbé par de nombreux événements qui ont influencé le nombre de personnes au pouvoir : le roi seul entre 180 et 175 av. notre ère, le roi et la reine Cléopâtre II entre 175 et 170, le roi, sa reine et son frère entre 170 et 163, et finalement de nouveau le roi et la reine de 163 à la mort du roi en 145. Ptolémée VI est le premier des rois lagides à utiliser de manière presque continue son épithète de Philométor sur les monuments pharaoniques. Or, cette épithète prend en hiéroglyphes différentes formes. Jusqu’à maintenant, seules trois formes avaient été reconnues. Toutefois une quatrième forme peut être décelée, permettant ainsi de distinguer les quatre périodes du règne de Ptolémée VI. La prolifération de l’épithète du roi sur les parois des temples permet non seulement de dater assez précisément l’activité architecturale du roi, mais également de suivre les différentes étapes du travail des graveurs.

Mots-clés : Ptolémée VI – Philométor – Cléopâtre II – Ptolémée VIII Évergète – Deir el-Medina – Edfou – Esna – Philae – Karnak – culte royal – statue royale – décret royal – Dodécaschène.

The reign of Ptolemy VI was disrupted by many events that influenced the number of people in power: the king alone between 175 and 180 BC, the king and Queen Cleopatra II between 175 and 170, the king, his queen and his brother between 170 and 163, and finally, once again, the king and queen from 163 until the death of the king in 145. Ptolemy VI is the first of the Ptolemaic kings to use his epithet of Philometor almost continuously on pharaonic monuments. However, this epithet takes on different forms in hieroglyphs. Until now only three forms had been recognized. Nevertheless, a fourth shape can be detected enabling us thus to distinguish the four periods of the reign of Ptolemy VI. The proliferation of the epithet of the king on the walls of temples allows us not only to date fairly accurately the architectural activity of the king, but also to follow the various stages of the work of engravers.

Keywords: Ptolemy VI – Philometor – Cleopatra II – Ptolemy VIII Euergetes – Deir el-Medina – Edfu – Esna – Philae – Karnak – royal cult – royal statue – royal decree – Dodecaschoinos.

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BIFAO117_art_13.pdf (0.3 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
9 p.
gratuit - free of charge
Bronzes d’ibis conservés au Musée égyptien du Caire

Cet article présente quatre statuettes d’ibis provenant de Touna el-Gebel et datant de la Basse Époque, actuellement conservées au Musée égyptien du Caire.

Mots-clés : statuettes d’ibis – Basse Époque – Touna el-Gebel.

This article presents 4 ibis statuettes from Tuna el-Gebel, dating back to the Late Period, now conserved in the Egyptian Museum of Cairo.

Keywords : ibis statuettes – Late Period – Tuna el-Gebel.


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BIFAO117_art_12.pdf (0.7 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
25 p.
gratuit - free of charge
Reden und Rufe, a Neglected Genre? Towards a Definition of the Speech Captions in Private Tombs

Le présent article envisage un corpus de textes, lesdits « Reden und Rufe », qui ont été relativement négligés jusqu’à présent, dans le but de déterminer leur identité en tant que genre littéraire propre. Pour ce faire, je m’appuie sur la théorie de Gérard Genette, tout en m’interrogeant sur la pertinence de son application à des textes anciens, tels que les documents de l’Égypte pharaonique, dans les deux premières sections de cet article. J’applique ensuite, dans la troisième section, les trois critères de G. Genette (modes, thèmes et formes) aux Reden und Rufe provenant des tombes privées de l’Ancien et du Moyen Empire, après avoir rendu compte du caractère dynamique de l’ensemble du corpus. En guise de conclusion, je propose une définition préliminaire des Reden und Rufe, tout en soulignant la perméabilité du genre, que ce soit par leur propension à apparaître dans de nouveaux motifs de scènes dites de la vie quotidienne ou par la dissociation progressive d’un sous-corpus, qui finit par former son propre genre littéraire, lesdits « chants du harpiste ».

This paper aims at shedding light on a rather neglected corpus, the so-called “Reden und Rufe”. In this regard, I focus on the question of their identity as a literary genre. In seeking to define the identity of a literary genre, I first consider the structuralist approach of Gérard Genette and its possible applications to Ancient Egyptian texts (sections 1-2). In a second step, I apply his three criteria (modes, themes, and forms) to a workable sample of Reden und Rufe, in Old and Middle Kingdom private tombs, after having discussed the previous studies on the subject and the corpus dynamicity (section 3). I eventually offer a characterization of the Reden und Rufe, which appear to be subject to adaptations, either insertion in new kinds of “daily life” scenes or inception of a new literary genre, the “harpist songs”.


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BIFAO117_art_11.pdf (0.4 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
12 p.
gratuit - free of charge
The Longest Visitor’s Ostracon Concerning the Temple of Deir el-Bahri. A Recombination of Two Pieces, Ostraca Cairo 430 and 432

Cet article présente la recombinaison de deux ostraca découverts à Deir el-Bahari et conservés dans les réserves du Musée égyptien du Caire. L’ostracon ainsi recomposé contient une formule de visiteur intéressante, qui est d’ordinaire inscrite sur les murs des tombes sous forme de graffiti. L’ostracon en question constitue à ce jour la formule de visiteur la plus longue inscrite sur ostraca.

Mots-clés : formule de visiteur – Deir el-Bahari – XVIIIe dynastie – hiératique – temple d’Hatchepsout.

 

This article presents a recombination of two ostraca discovered in the provenance of Deir el-Bahri, and now stored in the basement of the Egyptian Museum of Cairo. This ostracon contains an interesting visitor’s formula that is usually inscribed on the walls of tombs as graffiti. It also constitutes the longest known visitor’s formula inscribed on ostraca.

Keywords: visitor’s formula – Deir el-Bahri – 18th Dynasty – hieratic – Hatshepsut temple.


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BIFAO117_art_10.pdf (1.8 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 117
2018 IFAO
20 p.
gratuit - free of charge
An 18th Dynasty Writing-Board from Saqqara in the Cairo Museum (Prophecy of Neferti – CG 25224, JE 32972)

Cet article présente l’une des plus anciennes versions de la Prophétie de Néferti. Elle consiste en une tablette en bois, inscrite en hiératique des deux côtés, à l’encre noire et rouge. Cette tablette, qui fut trouvée à Saqqara, est aujourd’hui conservée au Musée égyptien du Caire (JE 32972). Elle est publiée ici pour la première fois. L’étude qui en est faite permet de jeter un éclairage nouveau sur la paléographie du texte, en le comparant à plusieurs autres textes hiératiques de la XVIIIe dynastie.

Mots-clés : tablette en bois – Musée égyptien du Caire – JE 32972 – Saqqara – Prophétie de Néferti – XVIIIe dynastie – hiératique.

This paper presents one of the earliest versions of the Prophecy of Neferti. It is a wooden tablet inscribed in heraldic script in black and red ink on both sides. It was found in Saqqara and is now conserved in the Egyptian Museum of Cairo (JE 32972). It is published for the first time in the present paper which also sheds new light on the palaeography of the text as compared to several other 18th Dynasty hieratic texts.

Keywords: wooden tablet – Cairo Egyptian Museum – JE 32972 – Saqqara – Prophecy of Neferti – 18th Dynasty – hieratic.