Catalogue des publications
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Fichiers à télécharger
Les articles des volumes suivants sont vendus sous forme de PDF à télécharger: BiEtud: numéros 110, 120, 138, 140, 165 (gratuit), EtudUrb: 9.
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 123
2023 IFAO
44 p.
gratuit - free of charge
Abraham Ignacio Fernández Pichel
Les inscriptions du portail ptolémaïque du temple d’Esna (Esna II, 32-45). Traduction et commentaire
Traduction et commentaire de l’ensemble méconnu des inscriptions du portail de la façade ptolémaïque du temple d’Esna en Haute Égypte. L’analyse de ses scènes permet d’identifier des motifs, aussi bien textuels que visuels, en rapport à trois thèmes théologiques principaux : la création, le mythe de la déesse lointaine et la royauté. Ceux-ci sont configurés au moyen des subtiles correspondances spatiales parmi les différentes scènes du portail, d’après les principes de la « grammaire du temple ».
Translation and commentary on the little-known set of inscriptions on the doorway of the Ptolemaic façade of the temple of Esna in Upper Egypt. The analysis of these inscriptions addresses motifs, both textual and visual, related to three main theological themes: creation, the myth of the wandering goddess, and kingship. As in other late Egyptian temples, motifs are arranged by means of subtle spatial correspondences between the different scenes in the portal, according to the principles of “grammaire du temple”.
- Abraham Ignacio Fernández Pichel ( : 230909175)
Abraham I. Fernández Pichel a fait ses études d'égyptologie à l'Université Lyon II - Louis Lumière et obtenu son doctorat à l'Universität Tübingen, en Allemagne. En 2017, il a commencé son travail postdoctoral en tant qu’ingénieur de recherche au Centre égyptien d'étude des temples de Karnak (CFEETK) à Louxor. Depuis 2020, il est maître de conférences (Égyptologie) au Center for History de la Faculdade de Letras de l'Universidade de Lisboa. Ses principaux domaines d'étude sont la religion égyptienne et les inscriptions hiéroglyphiques des temples gréco-romains, en particulier les temples d'Esna et de Karnak en Haute Égypte. Il s’est également spécialisé dans les études de réception culturelle liées à l’égyptologie, principalement dans la littérature, les BDs et le cinéma contemporains. Dans ce domaine, il est directeur du projet international Egypopcult, financé par le gouvernement portugais.
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 123
2023 IFAO
10 p.
gratuit - free of charge
Françoise Dunand, Roger Lichtenberg
Un accouchement qui s’est mal terminé. Nécropole Ouest d’El-Deir (oasis de Kharga)
Cet article présente un cas exceptionnel découvert dans une tombe de la nécropole Ouest d’El-Deir (oasis de Kharga) datée du ive siècle apr. J.-C Il s’agit d’une jeune femme morte en couches, son bébé étant encore partiellement engagé dans son vagin. Les cas de présentation par le siège étaient évidemment mortels pour l’enfant et sans doute, la plupart du temps, pour la mère. L’exploration des nécropoles montre que les naissances prématurées étaient très nombreuses dans l’Égypte ancienne.
This paper is about a very special case which was discovered in a tomb of the West cemetery at El-Deir (Kharga oasis) dated to the 4th century AD. It is the case of a young woman who died in childbirth, her baby still partly in her vagina. Cases of breech presentation were obviously lethal for the child and often for the mother too. It appears from exploring antique cemeteries that premature babies were very frequent in Ancient Egypt.
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 123
2023 IFAO
29 p.
gratuit - free of charge
Alisée Devillers, Toon Sykora
Enhancing Visibility: Djehutihotep’s Painter Horamenyankhu
Cet article se propose de réévaluer les références aux personnes impliquées dans la construction et la décoration de la tombe de Djéhoutyhotep, à Deir el‑Bersha. Il se concentre en particulier sur les autoreprésentations de son artiste principal, Horamenyankhou. Ici, l’artiste n’est pas uniquement désigné comme tel par ses titres, il se distingue également visuellement grâce à l’emploi de techniques compositionnelles spécifiques et par son insertion au sein d’un environnement iconographique soigneusement élaboré où il porte vêtements et attributs spécifiques. Après avoir examiné les autoportraits du principal créateur de la tombe de Djéhoutyhotep, ces images sont ensuite comparées aux traditions antérieure et postérieure des portraits d’artistes, ce qui permet d’évaluer l’exceptionnalité du cas d’el-Bersha.
This paper aims to evaluate the attestations of the people responsible for the creation and decoration of Djehutihotep’s tomb at Dayr al-Barshā. In particular, it focuses on the self-depictions of its senior artist, Horamenyankhu. The self-presentation of this artist is not limited to his choice of titles nor the apparel and attributes with which he depicts himself. It also includes less formal, but by no means less visually potent, artistic and compositional techniques that emphasize his contribution. After examining these aspects, Horamenyankhu’s attestations are framed within the traditions of artistic self-representation. Through these, it becomes possible to evaluate the exceptionality of his case.
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 123
2023 IFAO
16 p.
gratuit - free of charge
Aurore Ciavatti
De Giza à la mer Rouge : une équipe d’ouvriers du règne de Khoufou au Ouadi Sannour
La récente découverte de tessons inscrits au nom d’équipes royales du règne de Khoufou au Ouadi Sannour sur les sites WS 005 et WS 0013 fournit un marqueur chronologique essentiel à la compréhension de ces implantations. Les parallèles observés au Ouadi el-Jarf et identifiés à Giza apportent un nouvel éclairage sur la relation entre l’exploitation du silex du Ouadi Sannour et les autres grandes réalisations royales entreprises sous la IVe dynastie.
The recent discovery of ceramic sherds inscribed with the names of royal teams from the reign of Khufu in Wadi Sannur, at sites WS 005 and WS 0013, provides an essential chronological indicator for the understanding of these settlements. The similarities attested in Wadi el-Jarf and observed at Giza shed a new light on the relationship between the Wadi Sannur flint quarries and the other major royal achievements of the 4th Dynasty, such as the royal necropolis and royal expeditions.
- Aurore Ciavatti ( : 23263209X)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 123
2023 IFAO
36 p.
gratuit - free of charge
Axelle Brémont
La matérialité du texte au service d’une micro-histoire du Rocher aux Vautours (Elkab). (1) L’apport de la stratigraphie
Le corpus de gravures rupestres du « Rocher aux Vautours », un large inselberg isolé dans l’arrière-pays d’Elkab, n’a jamais fait l’objet d’une publication complète intégrant à la fois ses nombreuses inscriptions hiéroglyphiques de l’Ancien Empire (dont la traduction et une étude de synthèse ont été publiées en 2001) et ses graffiti figurés, s’étalant de la période nagadienne au début de l’ère chrétienne. La reprise de son étude par la mission conjointe Yale University–Musées Royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles, dirigée par John C. Darnell et Wouter Claes, offre l’occasion d’en reprendre la documentation exhaustive en s’attardant plus particulièrement sur les conditions de réalisation matérielle des gravures. En passant en revue diverses méthodes d’étude (paléographie, application au matériel rupestre des principes de la stratigraphie, analyses de réseau), chacune illustrée par une étude de cas tirée du Rocher aux Vautours, cet article confirme combien l’analyse prosopographique et l’étude des superpositions et de l’économie d’occupation de la surface rocheuse peuvent se compléter et se nourrir l’une l’autre. La particularité des inscriptions hiéroglyphiques du Rocher aux Vautours, très ramassées chronologiquement (Ve dynastie-Première Période intermédiaire) permet même d’envisager une perspective de micro-histoire, afin d’examiner les relations au sein de ce groupe social et leurs pratiques de gravure dans le désert à l’échelle de quelques générations.
The very diverse corpus of rock engravings from “Vulture Rock”, a large isolated inselberg from the hinterland of Elkab, has never benefited from a complete, integrated publication so far, which would include both its numerous hieroglyphic engravings from the end of the Old Kingdom (of which a translation and synthetic study was published in 2001) and its figural graffiti, spanning the Predynastic period through the beginning of the Christian era. Its continued study by the joint mission from Yale University – Brussels Royal Museums of Art and History, directed by John C. Darnell and Wouter Claes, provides an opportunity for producing a complete documentation while targeting more specifically the material conditions of their realization. Through a panorama of the various methodologies available (palaeography, application of stratigraphic principles to the study of rock engravings, network analysis), each illustrated by a case study from Vulture Rock, this article intends to illustrate how much prosopography and the study of the superpositions and the economy of use of the rock surface may complete and benefit from each other. The specificities of the hieroglyphic inscriptions from Vulture Rock, with their very condensed chronology (5th Dynasty–First Intermediate Period) even enable a micro-history perspective, so as to study the relations inside this tight social group and its engraving practices in the desert in the span of just a few generations.
- Axelle Brémont ( : 252915801)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
29 p.
gratuit - free of charge
Alba Villar Gómez, David García González
A Third Intermediate Period Stone Stela from Dra Abu el-Naga
La cour de la tombe SMDAN 1030 – qui fait partie de la concession de la mission archéologique espagnole ProyectoDjehuty à Dra Abu el-Naga – est un exemple exceptionnel de réutilisation d’un espace funéraire. Les objets qui s’y trouvent comprennent une stèle en pierre de la Troisième Période intermédiaire : la stèle SMDAN 5247. Cet article décrit le contexte archéologique secondaire où cet objet a été trouvé et présente une étude chronologique, typologique et prosopographique.
The courtyard of tomb SMDAN 1030—part of the concession of the Spanish archaeological mission Proyecto Djehuty at Dra Abu el-Naga—is an exceptional example of the reuse of funerary space. The materials found within it included a Third Intermediate Period stone stela, SMDAN 5247. This paper describes the secondary archaeological context in which it was found and presents a chronological, typological and prosopographical study of the piece.
- Alba Villar Gómez
PhD, Independent researcher. - David García González ( : 16185799X)
Instituto de Lenguas y Culturas del Mediterráneo y Próximo Oriente. Consejo Superior de Investigaciones Científicas, Albasanz
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
31 p.
gratuit - free of charge
Georges Verly, Johannes Auenmüller, Luc Delvaux, Frederik W. Rademakers
“Re-Membering” Osiris: Late Period Casting Moulds and Osirian Ritual?
En 1969, un ensemble unique de moules de l’époque tardive a été découvert dans la nécropole de Qubbet el-Hawa, illustrant la chaîne opératoire de la technique de la cire perdue. Habituellement, il reste au mieux des fragments de moules comme seuls vestiges archéologiques, difficilement identifiables, or ce lot de moules présente des exemplaires complets représentatifs des différentes phases de la production d’artefacts en cire perdue. Les μCT-scans ont révélé l’existence de deux approches technologiques totalement différentes. La première vise à produire de petites amulettes et des statuettes de divinités. La seconde permettrait de tenter des « remembrements » des figures d’Osiris. En effet, des pieds en bronze – préalablement coulés puis cassés – ont été complétés en y ajoutant et en y modelant un corps en cire pour donner une forme complète de statuette d’Osiris. Ensuite, cette figure mi-métal, mi-cire, est entourée d’un nouveau moule afin de créer un nouveau corps. D’un point de vue technique, une telle méthode constitue un non-sens, puisqu’une fusion entre le corps nouvellement coulé et les pieds en métal déjà existants n’est pas possible. Dans cet article, une nouvelle hypothèse est proposée, qui pourrait expliquer une telle technique de coulée propre à une utilisation rituelle locale.
In 1969, a unique set of Late Period bronze casting moulds was discovered at the Qubbet el-Hawa necropolis illustrating the chaîne opératoire of the lost-wax technique. Usually only mould fragments, if anything at all, remain in the archaeological record, but this assemblage presents complete examples representative of different phases of the production of solid-cast bronze artefacts. μCT scans of the moulds have revealed the existence of two entirely different technological approaches. The first is for the regular production of small amulets and statuettes of deities. The second is for attempts at “re-membering” Osiris figures. Previously cast and broken bronze feet are turned into the full form of an Osiris statuette by adding a body modeled in wax, and then placing the combination in a mould to cast a new image of the deity. Technologically, this particular method doesn’t make sense, since a fusion of the newly cast body with the extant metal feet is impossible. This paper proposes a new hypothesis that seeks to explain this casting method in the context of a local ritual use.
- Georges Verly
Archaeologist, PhD student at Lettres Sorbonne University, UMR 8167 – Mondes pharaoniques Orient & Méditerranée, Centre de recherches égyptologiques de la Sorbonne (CRES). - Johannes Auenmüller
Curator, Dipartimento Collezione e Ricerca, Fondazione Museo delle Antichità Egizie di Torino. - Luc Delvaux
Curator Dynastic and Graeco-Roman Egypt, Royal Museums of Art and History, Brussels. - Frederik W. Rademakers
Scientist, British Museum, Department of Scientific Research.
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
16 p.
gratuit - free of charge
Christophe Thiers
Stratégies pour une divinisation : la stèle insolite de Pachermontou-panakht
Publication d’une stèle passée en salle de vente en 2018 ; elle présente deux divinités hiéracocéphales assises face à face, dont l’une affiche l’iconographie du dieu Montou. Les courtes légendes sont pourtant tout autres, et semblent désigner un défunt divinisé, phénomène bien connu de la Thèbes gréco-romaine.
Publication of a stele that passed through a London auction in 2018. It bears the relief of two falcon-headed deities seated face to face, one of which showing the features of the god Montu. The short texts are however quite different, and seem to designate a deified human, a phenomenon well attested in Greco-Roman Thebes.
- Christophe Thiers ( : 073982857)
Ancien membre scientifique de l’Institut français d’archéologie orientale du Caire, directeur de recherche au CNRS, Christophe Thiers a dirigé l’USR 3172-Centre franco-égyptien d’étude des temples de Karnak de 2008 à 2018, et a depuis rejoint l’UMR 5140-Archéologie des sociétés méditerranéennes (univ. Montpellier 3). Il oriente ses recherches sur les théologies thébaines tardives, en lien particulier avec les missions archéologiques et épigraphiques entreprises dans les temples de Karnak, Tôd et Ermant, et étudie la documentation hiéroglyphique « officielle » de l’époque ptolémaïque.
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
31 p.
gratuit - free of charge
Pia Rodríguez Frade
Tissus de chanvre trouvés par la mission archéologique espagnole à Dra Abou el-Naga
Lors des fouilles de la mission espagnole à Dra Abou el-Naga, une série de pièces complètes de tissu en chanvre a été trouvée, dont les caractéristiques les différencient des tissus en lin, tant du point de vue des méthodes de fabrication et des aspects techniques que de leur fonction. Les tissus en chanvre sont constitués de pièces nouées, avec de longues franges en surface, des bandes et différents types de linceuls. Ils ont été retrouvés dans des structures funéraires situées au sud-ouest de la cour d’entrée de la tombe de Djehuty (TT 11). Cet article présente les particularités de l’utilisation du chanvre, les caractéristiques techniques utilisées pour fabriquer ces pièces et les parallèles connus.
During the excavations of the Spanish Mission at Dra Abu el-Naga, a series of complete hemp textiles were found. They are differentiated from linen textiles both by the way they are made and technical details and by their use. The hemp textiles consist of knotted pieces with long fringe on the surface (towels), bands, and shrouds. They were found in several funerary structures located southwest of the entrance courtyard of the tomb of Djehuty (TT 11). This article presents the particularities of the use of hemp, the techniques used to manufacture these pieces, and the known parallels.
- Pia Rodríguez Frade ( : 256101183)
Independent Researcher
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 122
2022 IFAO
41 p.
gratuit - free of charge
Andrea Pillon
La terrasse d’Hathor à Dendara et la réversion des offrandes divines : un élément du paysage cultuel des villes au Moyen Empire
Cet article a pour objet d’évaluer la fonction de la « terrasse » (rwd) divine dans les espaces sacrés égyptiens entre les IIIe et IIe millénaires, en dressant un inventaire des différentes théories concernant son emplacement dans le paysage urbain. Bien que le rwd soit souvent considéré comme un toponyme exclusif d’Abydos, les sources textuelles que nous avons recueillies révèlent qu’il s’agit d’un élément cultuel répandu dans les villes du pays (par ex. : Dendara, Thinis, Tôd, etc.) et à différentes époques. Dendara faisait l’objet de « pèlerinages » près de la « terrasse » comme Abydos dès la XIe dynastie. De plus, le rwd est actuellement interprété comme une zone votive en expansion permanente à l’extérieur du temple, occupant les cimetières et au-delà. Cependant, l’exemple archéologique de Tod – récemment étudié – montre que le rwd était plutôt une structure aux abords du temple. Enfin, la documentation de Dendara nous permet de préciser comment la « terrasse » était une interface entre le naos et le monde extérieur. En général, les offrandes divines sortant de l’intérieur du temple et passant par le rwd étaient distribuées dans des monuments votifs (privés et royaux) près du sanctuaire, dans la ville, puis dans les chapelles commémoratives (dans le cas d’Abydos) et les tombes également, dans la nécropole (en tant que t wʿb “pain pur”). Le lien entre le rwd et le cimetière était principalement liturgique. Enfin, cet article invite à distinguer plusieurs catégories de zones votives et à ne pas assimiler la « terrasse » à l’ensemble de ces espaces.
This paper assesses the function of the divine “terrace” (rwd) in Egyptian sacred spaces between the 3rd and 2nd millennia by inventorying the different theories concerning its location in the urban landscape. Although the rwd is often considered a toponym exclusive to Abydos, the textual sources show that it was a cult element widespread in Egyptian cities (e.g., Dendara, Thinis, Tôd, etc.) at different times. Dendara was the goal of “pilgrimage” near the “terrace” (rwd),like Abydos since the Eleventh Dynasty. While the rwd is currently interpreted as a permanently expanding votive area outside the temple, occupying the cemeteries and beyond, the archaeological example of Tod—recently studied—shows that the rwd was instead a structure at the periphery of the temple. Finally, the documentation from Dendara allows us to clarify that the “terrace” was an interface between the naos and the outside world. In general, divine offerings coming out of the inner temple and passing through the rwd were distributed to votive monuments (private and royal) near the sanctuary, in the city, and then in memorial chapels (in the case of Abydos) and also tombs in the necropolis (as t wʿb“pure bread”). The link between the rwd and the cemetery was mainly liturgical. Finally, this article suggests distinguishing several categories of votive areas and not identifying the “terrace” with the ensemble of such spaces.
- Andrea Pillon ( : 226652645)
Archéologue, Paris-Sorbonne Université ; membre scientifique à l'Ifao