À propos des carnets
De 1922 à 1955, Bernard Bruyère a œuvré dans la montagne thébaine sous l’égide de l’Institut français d’archéologie orientale du Caire. De ces nombreuses années de travail restent entre autres les quatre journaux manuscrits qu’il a tenus quotidiennement.
Ces journaux sont un exemple de "littérature grise", terme désignant les documents scientifiques non diffusés à travers le processus académique de publication et qui s'avère, par sa nature même, complexe à étudier et référencer. D'une remarquable richesse, ils contiennent des milliers de dessins d'objets, de croquis, de plans et de transcriptions hiéroglyphiques. Ils sont donc régulièrement consultés par les chercheurs, le site de Deir el-Médina représentant à lui seul un sous-domaine de l'égyptologie.
Scannés page par page, et mis à disposition du grand public au début des années 2010 sur le site officiel de l'Ifao, il était cependant impossible d'y effectuer des recherches informatiques ciblées.