Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications

pays/zone estimés: 192.168.253.1 EGY XXX

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AnIsl051_art_09.pdf (5.6 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Annales islamologiques 51
2018 IFAO
24 p.
gratuit - free of charge
Les fouilles d’Henry Viollet à Samarra

Henry Viollet (1880-1955), architecte et archéologue français, fut le premier à entreprendre les fouilles du site de Samarra en Iraq et à en faire des relevés précis. La capitale éphémère du calife abbasside de 836 à 892, installée sur les bords du Tigre, fut l’objet de l’intérêt de ­nombreux voyageurs et archéologues occidentaux à partir du xixe siècle. Henry Viollet se rendit à deux reprises à Samarra entre 1907 et 1910 et publia ses travaux dès 1909. Il documenta en partie ses recherches de terrain, mais cette documentation est méconnue, de même que son travail à Samarra. Ses résultats ont en effet été éclipsés par les découvertes majeures de l’équipe ­allemande d’Ernst Herzfeld et Friedrich Sarre entre 1911 et 1913. L’étude du fonds Viollet conservé à la Bulac à Paris permet pour la première fois d’évaluer le travail de l’archéologue à Samarra, le matériel existant, et son apport pour la connaissance de la capitale abbasside.

French architect & archaeologist Henry Viollet (1880-1955) was the first to undertake excavations in Samarra, Iraq, delivering a complete on-site survey. The ephemeral capital of the Abbasid Caliphate, settled on the banks of the Tigris from 836 to 892, has attracted a lot of interest among many Western travellers and archaeologists since the nineteenth century. Viollet visited Samarra twice between 1907 and 1910 and published the resulting work as soon as 1909. This field research was partly documented by the architect-archaeologist, but this documentation and his work in Samarra are poorly known. His findings have been overshadowed by the major discoveries made by the German team led by Ernst Herzfeld and Friedrich Sarre between 1911 and 1913. The study of the Viollet fund kept in the BULAC in Paris makes it possible for the first time to assess the archaeologist’s work, the existing material and its contribution to our knowledge of the Abbasid capital.