Catalogue des publications
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Fichiers à télécharger
Les articles des volumes suivants sont vendus sous forme de PDF à télécharger: BiEtud: numéros 110, 120, 138, 140, 165 (gratuit), EtudUrb: 9.
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 107
2007 IFAO
18 p.
gratuit - free of charge
Burt Kasparian
La condition des nourrices sous le Moyen Empire.
La documentation privée de la période du Moyen Empire atteste, avant celle du Nouvel Empire, du recours aux nourrices dans les couches sociales les plus favorisées. Les Égyptiens n’hésitaient pas à faire appel aux femmes de leur famille pour allaiter ou s’occuper de leurs enfants, mais généralement les femmes recevant expressément la désignation de nourrices n’étaient pas membres de la famille qui requérait leurs services. La condition des nourrices n’est pas assimilable à celle des domestiques : elles occupent toujours dans l’esprit de ceux qui les commémorent une place importante au sein de leur famille parce qu’elles participent à la vitalité de celle-ci. Le rôle de protection des enfants en bas âge se combine à celui de l’allaitement et explique la dimension magique attachée à la fonction de nourrice. Parce qu’elle remplit le rôle d’une mère de substitution, la nourrice entretient avec l’enfant qui lui est confié une relation qui ne peut s’analyser en d’autres termes que ceux d’un rapport de filiation. Sa figure était tellement importante dans la société égyptienne qu’on la retrouve utilisée comme métaphore dans les autobiographies de dignitaires pour afficher la conformité de leurs actes à la norme sociale. Elle a servi également de modèle à des constructions lexicales exprimant l’idée d’une prise en charge en termes de soutien matériel et d’éducation.
Mots-clés : Nourrices – famille – mère de substitution – société – Moyen Empire – lexique de l’allaitement.
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Data obtained from private sources belonging to the Middle Kingdom show that prior to the New Kingdom, recourse to a wet nurse (nannies) in upper social classes was common practice. Ancient Egyptians did call upon women from their own families for feeding (that is: supplying maternal milk). However, it was more commonly the practise to employ women who were not members of their own family specifically for this purpose.
What is clear is the magical aspect attached to their function, which is based on nursing and protecting small children. The nurse becomes a substitute mother and her relationship with the child placed in her care is defined as a filial relationship. The nursing function was so important in Egyptian society that it may be found used in a metaphorical form in autobiographies of officials so as to demonstrate conformity of their actions with social norms. We also find it used as a model for lexical constructions when dealing with the notion of “taking care of” in a material and educative manner.
Keywords: Nurses – family – substitute mother – society – Middle Kingdom – lexical of nursing.- Burt Kasparian ( : 084623829)
Burt Kasparian est égyptologue et maître de conférences en histoire du droit à l’université de La Rochelle ; il est détaché depuis 2017 à l’Ifao sur le poste de responsable des publications.
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 107
2007 IFAO
12 p.
gratuit - free of charge
Andrés Diego Espinel
Around the Columns. Analysis of a Relief from the Causeway of Unis Mortuary Temple.
Une nouvelle analyse d’un relief de la chaussée du complexe pyramidal d’Ounas (Labrousse and Moussa, La chaussée du complexe funéraire du roi Ounas, p. 29, doc. 16) permet de traduire le supposé hapax legomenon zp.wt par « bases de colonnes ». Cette nouvelle interprétation et l’analyse des caractéristiques architectoniques du bâtiment royal permettent de donner une identification des colonnes mentionnées dans le document.
Toutes ces données et d’autres références externes permettent de mettre en évidence la manière dont l’historicité, la mémoire et les idées religieuses/officielles sont représentées et agencées dans le programme iconographique des complexes funéraires royaux.
Mots-clés : Saqqâra – Ancien Empire – Ounas – complexes funéraires royaux – chaussée – colonnes – zp.wt – architecture – lexicographie – historicité – mémoire – programme iconographique.
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A new analysis of a relief from the causeway of Unis’ pyramid complex (Labrousse and Moussa, La chaussée du complexe funéraire du roi Ounas, p. 29, doc. 16) allows us to translate the alleged hapax legomenon zp.wt as “column-bases”. An identification of the columns mentioned in the document is also given by means of this new interpretation and the analysis of architectural evidence from that royal building.
This data, together with other external references give an insight on how historicity, remembrance and religious/official ideas are displayed and interrelated in the iconographic program of royal mortuary complexes.
Keywords: Saqqara – Old Kingdom – Unis – royal mortuary complexes - causeway – columns – zp.wt – architecture – lexicography – historicity – remembrance – iconographic program.- Andrés Diego Espinel ( : 165477083)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 107
2007 IFAO
8 p.
gratuit - free of charge
Hélène Cuvigny
Les noms du chou dans les ostraca grecs du désert Oriental d’Égypte. [krambm, krambion, kaulion]
Les lettres privées échangées entre les occupants des fortins romains du désert de Bérénice concernent souvent l’envoi de bottes de choux, désignées comme (sg.) d°!mh krãmbh! ou d°!mh kaul€vn. Il ne faut pas se laisser égarer par l’article kaulÒ! du LSJ, selon lequel ce mot, dont le sens premier est « tige », y compris « tige de chou » dans l’expression krãmbh! kaulÒ!, désignerait aussi, chez les auteurs comiques, un certain type de chou (vegetable of the cabbage kind, kail, cauliflower). Lorsque kaulÒ! est employé seul, chez ces auteurs, il s’agit de la tige du silphium, denrée précieuse et recherchée à Athènes, comme cela avait déjà été reconnu par le Thesaurus Graecae Linguae, qui a été curieusement peu suivi. L’expression krãmbh! kaulÒ! s’explique par la nature même du chou potager antique, bien décrit par Théophraste et Pline, et que J. André identifie au brocoli asperge (Brassica oleracea var. italica). Les kauloi sont les pousses latérales, les rejets, qui se développent sur cette plante buissonnante et qui se récoltent tout au long de sa vie lorsqu’elles atteignent un certain degré de maturité. Dans les ostraca du désert Oriental, on ne rencontre jamais kaulÒ!, mais le diminutif kaul€on qui, contrairement au précédent, mais à l’instar du latin caulis, cauliculus, n’a pas besoin d’être précisé par krãmbh!. Kaul€on, inconnu dans les papyrus ptolémaïques, pourrait donc être un latinisme, à moins qu’il ne faille l’interpréter comme une de ces formations diminutives qui servent à dénoter comme aliment un objet de nature animale ou végétale.
Mots-clés : Désert Oriental – praesidia – alimentation du soldat – d°!mh krãmbh! – d°!mh kaul€vn – kaul€on.
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Private correspondence between the inhabitants of the forts in the Eastern Delta of Egypt often makes mention of the transportation of bunches of cabbage, designated as (sg.) d°!mh krãmbh! or d°!mh kaul€vn. The basic understanding of kaulÒ! is “stalk” including “cabbage-stalk” in the expression krãmbh! kaulÒ!, but one should not be misled by the article kaulÒ! in LSJ, according to which the word, in certain comic authors, also means a kind of cabbage (vegetable of the cabbage kind, kail, and cauliflower). However, when the word kaulÒ! is used alone by these authors it means a stalk of silphium, a commodity that was much in demand and highly appreciated in Athens. This term had previously been recognized by the Thesaurus Graecae Linguae, although it is generally ignored by later scholars. The expression krãmbh! kaulÒ! explains the nature of edible cabbage in antiquity, described very well by Theophrastus and Pliny; and which J. André identifies as asparagus-broccoli (Brassica oleracea var. italica). The kauloi are the lateral sprouts of this bush-like plant that can be picked as soon as the plant reaches maturity until the end of its life. In the ostraca from the Eastern Desert we never find kaulÒ!, but the diminutive kaul€on which, contrary to the preceding, but like Latin caulis, cauliculus, does not need to be further described by krãmbh!. Kaul€on, a term which is unknown in Ptolemaic papyri could therefore be a Latinism. Alternatively one might understand it as a type of diminutive that designates an object of vegetal or animal as being edible.
Keywords: Oriental Desert – praesidia – soldier’s food – d°!mh krãmbh! – d°!mh kaul€vn – kaul€on.- Hélène Cuvigny ( : 028856988)
Papyrologue, directrice de recherche au CNRS (IRHT), directrice de l’Institut de papyrologie de la Sorbonne.
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 107
2007 IFAO
17 p.
gratuit - free of charge
Josep Cervelló-Autuori
L’épigraphie de Kom el-Khamasin (Saqqâra Sud, fin Ancien Empire - début PPI). Rapport préliminaire.
Le site de Kom el-Khamasin est situé à Saqqâra Sud, très loin dans le désert, à 3 km environ à l’ouest de la pyramide de Djedkare Isesi. En 1997, une équipe de l’Institut d’Estudis del Pròxim Orient Antic de l’Universitat Autònoma de Barcelona y a conduit une brève prospection archéologique et en 2005 l’auteur a étudié l’épigraphie et l’iconographie d’une série de 57 blocs ou fragments de blocs de calcaire et de 5 petits fragments de granite qui avaient été prélevés sur le site en 1999 et entreposés dans le magasin d’El-Mohemat, à Saqqâra. Cet article est le rapport préliminaire des résultats de ces travaux. L’épigraphie de Kom el-Khamasin nous apprend que le site est une petite nécropole de la fin de l’Ancien Empire et du début de la Première Période intermédiaire. Le plus important des personnages enterrés là est un certain Imephor-Impy, « grand des chefs des artisans » – à qui sont associés 25 des blocs ou fragments de blocs de calcaire et les 5 fragments de granite –, et qui peut être daté entre la fin de l’Ancien Empire et le début de la Première Période intermédiaire ou, peut-être, entièrement de cette dernière époque.
Mots-clés : Kom el-Khamasin – Saqqâra Sud – Djedkare Isesi – Khenout – Sankhhathor-Pépy – Menkhi – Imephor-Impy – Nikaouptah – Ancien Empire - Première Période intermédiaire – ỉmy-r ʿ(ȝw), « chef des auxiliaires nubiens » – ḥqȝw ḥwt, « gouverneur d’installation royale-hout » – wr ḫrpw ḥmww, « grand des chefs des artisans ».
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The site of Kom el-Khamaseen is located at a distance 3 km west of the pyramid of Djedkare Isesi in South Saqqara. Since 1997, a team from the Institut d’Estudis del Pròxim Orient Antic, Universitat Autònoma de Barcelona have carried out an archaeological survey of the area. In 2005, the author instigated an epigraphic and iconographic study of a series of 57 limestone blocks or block fragments and 5 small granite fragments. These blocks and fragments had been recovered from the site in 1999 and have been stored within the El-Mohemat storeroom in Saqqara. This paper is a preliminary report of the results of this work.
The epigraphy of Kom el-Khamaseen shows us that the site is a small cemetery dating to the end of the Old Kingdom and the beginning of the First Intermediate Period. The most important official buried here is a certain Imephor-Impy, “great of the chiefs of craftmen”, to which 25 of the limestone blocks or block fragments and all the granite fragments are associated. Epigraphic and iconographic evidence suggests that the blocks date to the end of the Old Kingdom, although possibly exclusively to the First Intermediate Period.
Keywords: Kom el-Khamaseen – South Saqqara – Djedkare Isesi – Khenout – Sankhhathor-Pepy – Menkhi – Imephor-Impy – Nikaouptah – Old Kingdom – First Intermediate Period – ỉmy-r ʿ(ȝw), “chief of the Nubian mercenaries” – ḥqȝw ḥwt, “chief of the hut-estate” – wr ḫrpw ḥmww, “great of the chiefs of craftmen”.- Josep Cervelló-Autuori ( : 071419713)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 107
2007 IFAO
28 p.
gratuit - free of charge
Nathalie Buchez, Béatrix Midant-Reynes
Le site prédynastique de Kom el-Khilgan (Delta oriental). Données nouvelles sur les processus d’unification culturelle au IVe millénaire.
Les données issues de la fouille, de 2001 à 2005, du cimetière prédynastique de Kom el-Khilgan (Delta oriental) ont permis de jeter un nouveau regard sur les processus d’unification culturelle qui ont prévalu à la fin du IVe millénaire et qui ont abouti à la naissance de l’État en Égypte. À partir de l’analyse des céramiques constitutives du mobilier funéraire, trois phases d’occupation ont été déterminées. Les deux premières (KeK1 et KeK2) relèvent des traditions culturelles de Basse Égypte, telles qu’elles ont été définies sur les sites de Maadi-Wadi Digla et Bouto. La troisième appartient à la culture de Naqada (Naqada IIIA-C). La coexistence des deux grands ensembles culturels de l’Égypte prédynastique fait de Kom el-Khilgan un terrain d’observation privilégié des processus de changements qui ont précédé et mené à la période dynastique. À partir de la mise en évidence d’un marqueur culturel fort, le vase « en forme de citron », spécifique à la sphère Maadi-Bouto, l’ensemble des traits culturels (céramiques, pratiques funéraires et industrie lithique) a fait l’objet d’un nouvel examen. Il en résulte une image nuancée, où l’expansion naqadienne, clairement attestée, prend place à l’issue d’une période d’intensification des contacts entre la Haute et la Basse Égypte, entre Naqada IIC et IID, conduisant à un processus d’homogénéisation culturelle. Dans cette perspective, la Moyenne Égypte doit être reconsidérée et son appartenance exclusive au domaine naqadien à cette période est mise en doute. Enfin, l’analyse de ces phénomènes à la lueur de l’anthropologie culturelle conduit à considérer l’unification comme une acculturation qui aboutit, en quelques siècles, à une assimilation, par les populations de Basse Égypte, des traits de la culture dominante de Haute Égypte.
Mots-clés : Kom el-Khilgan – Delta – prédynastique – acculturation – unification de l’Égypte.
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The new data coming from the excavation of the Kom el-Khilgan predynastic cemetery (Eastern Delta) allowed to bring a new glance on the process of cultural unification. This process took place at the end of the 4 th millennium B.C. and lead to the birth of the Egyptian state.
Analysis of the pottery that is present as part of the funerary furniture can be divided into three stages. The first two (KeK1 and KeK20) represent the cultural traditions of Lower Egypt, as defined by the sites of Maadi, Wadi Digla and Buto. The third phase (KeK3) belongs to the Naqada Culture (NIIIA-C). The coexistence of these two great cultural units belonging to pre-dynastic Egypt proves that at Kom el-Khilgan we are in a privileged position to observe the processes of change that preceded and carried into the Dynastic Period.
Forms that are considered strong cultural markers, such as the “lemon-shaped” jar, specific to the Maadi-Buto culture were observed. Consequently, cultural features representing the material culture such as pottery and lithic industries as well as funerary practices were the subject of this examination. The results provide a moderate image, where the Naqada expansion, clearly attested, takes place during the Naqada IIC-IID period. This period is represented by an intensification of the contrasts between Upper and Lower Egypt, which ultimately led to the process of cultural homogenisation. From this point of view, the region of Middle Egypt could not have belonged exclusively to the Naqadian sphere of influence.
The cultural anthropological implications of this study show unification as a process of acculturation taking place over a couple of centuries. This process culminates in the assimilation by the populations of Lower Egypt of the features of the dominant culture of Upper Egypt.
Keywords: Kom el-Khilgan – Delta – Predynastic period – Acculturation – Unification of Egypt.- Nathalie Buchez ( : 066514290)
Nathalie Buchez est responsable de recherche archéologique à l’Institut national de recherche en archéologie préventive (Inrap) où elle est plus particulièrement en charge d’opérations de terrain, d’études céramiques et de coordination de projets concernant les âges du Bronze et du premier âge du Fer dans le nord de la France. Docteure en archéologie de l’EHESS, rattachée à l’UMR 5608-TRACES de Toulouse, elle poursuit des recherches sur l’Egypte prédynastique depuis 1989. En 2015, elle a succédé à Béatrix Midant-Reynes comme responsable de la fouille de Tell el-Iswid (Delta oriental) pour l’Ifao et le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. - Béatrix Midant-Reynes ( : 030156963)
Béatrix Midant-Reynes s’est spécialisée dans l’étude de la préhistoire égyptienne. Elle a dirigé, dans le cadre de l’Ifao, plusieurs chantiers de fouilles en Égypte, tous centrés sur la période prédynastique : Adaïma, en Haute Égypte (nécropoles et habitat), Kom el-Khilgan, dans le Delta oriental (nécropole), Tell el-Iswid, dans le Delta oriental (habitat). En 2015, elle a transmis la direction de la fouille de ce site à Nathalie Buchez. De 2000 à 2015, elle a codirigé le volet préhistoire du programme de prospection du bassin sud de Douch (oasis de Kharga). De 2010 à 2015, elle a été directrice de l’Institut français d’archéologie orientale. Elle est actuellement directrice de recherche émérite au CNRS. Parmi les ouvrages publiés, deux sont adressés à un plus large public : Prehistory of Egypt, From the First Egyptians to the First Pharaohs, Londres, 2000, et Aux origines de l’Égypte. Du Néolithique à l’émergence de l’État, Paris, 2003.
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 107
2007 IFAO
37 p.
gratuit - free of charge
Sophie Brones, Catherine Duvette
Le fort d’El-Deir, oasis de Kharga. « État des lieux » architectural et archéologique.
Le présent article concerne l’histoire de la forteresse romaine d’El-Deir, située au départ de la principale piste caravanière reliant l’oasis de Kharga à la Vallée du Nil. Il est l’aboutissement de recherches dont l’objectif principal est la préservation, au moins documentaire, d’un patrimoine menacé qui disparaît au rythme lent de l’érosion. L’état des lieux architectural des vestiges apparents et l’ouverture de sondages clefs permettent de cerner la datation du monument et d’en identifier les diverses phases d’occupation. Les résultats obtenus confortent les hypothèses précédemment avancées sur la seule base d’observations de surface : la construction du fort d’El-Deir trouverait sa place dans une série relativement homogène de fortifications dont la fondation est rattachée à la fin du iiie siècle ou au début du ive siècle. Le monument continuera à être partiellement occupé jusqu’aux viiie/ixe siècles, voire jusqu’au xe siècle apr. J.-C, sans que l’on puisse toutefois préciser la date du démantèlement de l’établissement militaire.
Mots-clés : Al-Deir – oasis de Kharga – forteresse – étude architecturale – étude céramologique – époque romaine – époque copte – époque arabe.
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This paper will focus on the history of El-Deir, a Roman fort located at the beginning of the main road leading from the Kharga Oasis to the Nile Valley. The purpose of this project is the preservation and understanding of this Fort before it disappears as a result of erosion, due to the desert’s harsh environment. Architectural analysis and sondages conducted during our work have allowed us to date the monument and identify its different periods of occupation. The result of the work has confirmed the previous hypothesis; namely, that this fort underwent extensive rebuilding and reinforcement during the end of the 3 rd Century or beginning of the 4 th Century A.D. The monument was then partially occupied until the 8 th or 9 th Century A.D.; however, it is still uncertain when the army’s departure from the fort took place.
Keywords: Al-Deir – Kharga Oasis – fortress – architecture – ceramics – Roman Period – Coptic Period – Arabic Period.Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 107
2007 IFAO
4 p.
gratuit - free of charge
Ola El-Aguizy
Une nouvelle stèle-borne au nom de Djoser.
Dans la tombe du wr mḏȝj nommé Wȝḏ-ms – mise au jour récemment dans la nécropole du Nouvel Empire à Saqqâra, au sud de la chaussée montante du roi Ounas – fut découverte, parmi les blocs des parois du puits, une stèle portant une inscription peu lisible. L’examen de ce bloc a montré qu’il portait le nom d’Horus du roi Djoser, Nṯrj-ẖt, à l’intérieur de la façade du palais, le srḫ, ainsi que les noms de sa femme et de sa fille. Ce bloc, comme beaucoup d’autres semblables découverts précédemment, est une stèle-borne du roi Djoser. Ces stèles-bornes servaient à délimiter l’enceinte sacrée du complexe funéraire du roi avant sa construction.
Mots-clés : Saqqâra – Djoser – complexe funéraire – stèle-borne.
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A tomb belonging to a man whose name is Wȝḏ-ms bearing the title wr mḏȝj has recently been discovered south of the causeway of King Unas, in the New Kingdom cemetery at Saqqara. Among the blocks forming the walls of the shaft is a block bearing the Horus name of King Djoser (Ntrj-ẖt) inscribed in srḫ, the palace façade field. Present are names belonging to Djoser’s wife and daughter. This block, similar to many others discovered previously, represents a new example in the corpus of what are known as “frontier stelae” attributed to King Djoser. These “frontier stelae” were used to delineate the sacred area around the funerary complex of King Djoser prior to its erection.
Keywords: Saqqara – Djoser – funerary complex – frontier stela.- Ola El-Aguizy ( : 050198823)
Ola et-Aguizy est professeur émérite à la faculté d’archéologie de l’université du Caire.
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 106
2006 IFAO
121 p.
gratuit - free of charge
Laure Pantalacci (éd.), Sylvie Denoix (éd.)
Travaux de l’Institut français d’archéologie orientale en 2005-2006
- Laure Pantalacci ( : 05916154X)
- Sylvie Denoix ( : 055672221)
Sylvie Denoix est directrice de recherche au Cnrs dans l’équipe Islam médiéval de l’UMR Orient & Méditerranée. Historienne, spécialiste du monde arabe médiéval, ses recherches ont d’abord porté sur l’histoire urbaine des villes du monde musulman, particulièrement du Caire et de Fustat. Elle a notamment dirigé l’Atlas des mondes musulmans médiévaux et est co-directrice de la Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée.
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 106
2006 IFAO
18 p.
gratuit - free of charge
Christina Riggs
Archaism and Artistic Sources in Roman Egypt. The Coffins of the Soter Family and the Temple of Deir el-Medina.
Il existe un certain nombre de points de comparaison notables entre le temple d’Hathor à Deir al-Medîna et trois sarcophages appartenant à des membres de la famille de Soter. Ces comparaisons suggèrent que le temple a pu être une source d’inspiration pour les artistes qui décorèrent les sarcophages. Selon une autre hypothèse, le temple et les sarcophages partageraient une tierce source d’inspiration, non identifiée jusqu’à présent. Cette observation permet de mettre en lumière l’archaïsme qui caractérise la culture égyptienne, et le milieu culturel de la Thèbes romaine en particulier.
Mots-clés : Deir al-Medîna – Époque ptolémaïque – Époque romaine – Temple d’Hathor – sarcophages – iconographie – archaïsme– programme décoratif – Quatre vents – Jugement des morts – Soter.
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There are a number of distinctive points of comparison between the temple of Hathor at Deir el-Medina and three coffins belonging to members of the Soter family. These comparisons suggest that the temple may have been a source for the artists who decorated the coffins. Alternatively, the temple and the coffins may share a third, as-yet-unidentified source. This observation sheds light on archaism in Egyptian culture, and the cultural milieu of Roman Thebes in particular.
Keywords: Deir el-Medina – Ptolemaic Period – Roman Period – Temple of Hathor – sarcophagus – iconography – archaism– decorative program – Four Winds – Judgement of the Dead – Soter.- Christina Riggs ( : 114385114)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 106
2006 IFAO
70 p.
gratuit - free of charge
Isabelle Régen
Aux origines de la tombe js [...]. Recherches paléographiques et lexicographiques.
Désignation la plus commune et la plus générale de la tombe en Égypte ancienne, le terme js est attesté de la IV e dynastie jusqu’à l’époque romaine. Cet article a pour objectif de tenter de définir, par une approche à la fois paléographique et lexicographique, le type de tombe auquel se référait le mot à l’origine. Une enquête paléographique montre tout d’abord que le bilitère js (hiéroglyphe M40) représente une botte végétale (sommet biseauté) ou une natte roulée (sommet plat) fermée par un ou plusieurs liens. La forme du signe rappelle un mode d’inhumation appelé « mat-burial » ou enterrement en natte, dans lequel le corps du mort est enroulé dans une natte (ou une botte végétale) parfois fermée par une corde et dont l’archéologie a fourni des exemples depuis l’époque prédynastique jusqu’à l’époque byzantine. Dans un second temps, une enquête lexicographique suggère que le terme js prend dans certains cas le sens restreint de « caveau », évoquant un espace sépulcral minimum comme celui de la natte roulée. La forme js(.t ?) employée dans plusieurs papyrus de pillages de tombes sert non pas à désigner la tombe mais l’espace confiné d’une « galerie » de pillard. Une inscription de dotation de tombe de l’Ancien Empire montre clairement que js.t désigne un espace plus réduit que js. Par ailleurs, une identité est suggérée à l’origine entre les deux termes souvent homographes js « tombe » et js « chambre, atelier, magasin ». Au final, js apparaît comme un espace, à l’origine sans fonction ou spécialisation spécifiques, dont le matériau était probablement la natte.
Mots-clés : js – js(.t) – tombe – atelier – natte – paléographie – lexicographie – signe hiéroglyphique M40.
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The word js is the most common designation of the tomb in Ancient Egypt and was in use from the IVth Dynasty to the Roman period. The aim of this article is to try to define by a paleographical and lexicographical approach for the kind of tomb the word originally refers to. Paleographic research shows first that the bilitere js (sign M40) corresponds either to a bundle of reeds (bevelled top) or to a rolled mat (flat top) closed by one or several straps. The shape of the hieroglyph is reminiscent of the so-called “mat-burial” known from Predynastic times to the Byzantine Period: the body of the dead is rolled into a mat (or a bundle) sometimes closed by a rope. Lexicographical study suggests that in some cases, js takes the more restricted meaning of “burial-chamber”. It, therefore alludes to a burial space reduced to the minimum as that of the rolled mat. The feminine form js(.t?) found in several papyrus recording the great tomb robberies at the end of the New Kingdom, does not designate the tomb but the confined space of a “tunnel” of a thief. More, a notation inscribed during the Old Kingdom shows clearly that js.t refers to a more reduced space than js. Furthermore, it is suggested that the terms js “tomb” and js “chamber, workshop”, frequently homographical, were one word at the beginning. At last, it appears that js corresponded first to a space, without specific architecture or function, which probably used the mat as a building material.
Keywords: js – js(.t) – tomb – workshop – mat – palaeography – lexicography – Hieroglyphic sign M40.- Isabelle Régen ( : 080173365)
Ingénieur de recherche au CNRS, UMR 5140, université de Montpellier