Institut français
d’archéologie orientale du Caire

IFAO

Catalogue des publications

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Les articles des volumes suivants sont vendus sous forme de PDF à télécharger: BiEtud: numéros 110, 120, 138, 140, 165 (gratuit), EtudUrb: 9.


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BIFAO116_art_08.pdf (0.7 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 116
2017 IFAO
14 p.
gratuit - free of charge
The Votive Stela of the “Overseer of the Singers of the King” Nfr-rnpt (Egyptian Museum Cairo TR 14.6.24.17)

Cet article republie une stèle Ramesside votive de Nfr-rnpt conservée au musée égyptien du Caire (TR 14.6.24.17). Il propose un nouveau fac-similé, une transcription, une translittération, une traduction et un commentaire des inscriptions et des titres du propriétaire.

This article republishes a Ramesside votive stela of Nfr-rnpt at the Egyptian Museum Cairo TR 14.6.24.17. It presents a new facsimile, a transcription, a transliteration, a translation, and a comment of the inscriptions and the titles of the owner.


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BIFAO116_art_07.pdf (0.5 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 116
2017 IFAO
54 p.
gratuit - free of charge
À la recherche des « classes moyennes ». Les espaces de la différenciation sociale dans l’Égypte du IIIe millénaire av. J.-C.

Pour l’Égypte du IIIe millénaire av. J.-C., l’espace funéraire a été particulièrement étudié et analysé comme un terrain d’expression du pouvoir des élites, comme un miroir reflétant pour l’éternité une image idéale de la société. Or, les fouilles archéologiques françaises et allemandes ont permis de mettre au jour des sites de peuplement englobant non seulement des zones d’habitat mais aussi des établissements religieux et administratifs, autant de sources d’informations nouvelles et complémentaires sur les structures de la population égyptienne. L’ambition du présent article est de reprendre, de manière critique, la notion sociologique de « classes moyennes » déjà adoptée pour le Moyen Empire afin de tester ce qu’elle peut apporter ou non à la compréhension de la société de l’Ancien Empire. Concrètement, il s’agira ici d’étudier comment des catégories modestes d’individus extérieurs aux cercles des élites peuvent être détectées dans les espaces urbains, religieux et funéraires de deux sites du IIIe millénaire av. J.-C. : Balat et Éléphantine. Ces deux cas d’étude permettront d’observer la diversité des couches sociales intermédiaires en croisant les données archéologiques et épigraphiques et en comparant les espaces urbains, religieux et funéraires dans lesquels se sont déployées les activités des différentes strates de la population égyptienne.

The history of Ancient Egypt was marked for centuries by the awesome image of the great pyramids, these royal monuments and the organisation of the necropolis around them being considered as the mirror of a strictly hierarchical society: the king and the elite on the one side; the anonymous masses on the other. Through hieroglyphic texts and monumentalized architecture only the elite could make its voice heard. Communication was conceived as a “vertical” exchange between great officials giving orders and their silent servants and peasants. Nevertheless, textual, iconographical and archaeological studies of the last decades have deepened our knowledge about intermediate and lower social groups. From the Old Kingdom to the beginning of the Middle Kingdom, the organisation of space and landscape could integrate several distinct areas restricted to certain categories of individuals and could follow different logics of gathering. Whereas the funerary space is known to have been accommodated in order to display an ideal image of the society for eternity, the work in progress in Egypt has led to unearth religious and administrative establishments as well as urban settlements, which provide precious complementary data. The aim of this paper is to study how modest categories of individuals can be detected in urban, religious and funerary spaces of two sites: Balat and Elephantine. This will enable us to show the diversity among and within these intermediate social levels by comparing archaeological and epigraphic data. Thus, we will discuss the sociological notion of “middle classes”, which has been adopted for the Middle Kingdom, and specify its content and value concerning the Old Kingdom.


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BIFAO116_art_06.pdf (0.6 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 116
2017 IFAO
26 p.
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Consommation et proscription du miel en Égypte ancienne. Quand bj.t devient bw.t

À l’instar d’autres civilisations antiques, l’Égypte pharaonique associa très tôt l’alimentation à certaines pratiques rituelles et croyances mythologiques, tant à travers les traités médicaux, les textes funéraires que dans les encyclopédies géographiques et sacerdotales. Dans cette problématique, cet article s’intéresse au concept caractéristique de la bw.t alimentaire d’après un exemple – semble-t-il unique – de proscription touchant la consommation du miel. S’attachant à définir l’origine de cet interdit spécifique, cette étude a également pour objectif de comprendre son rôle et ses implications dans la vie quotidienne des Égyptiens.

Ainsi, cité au côté du poisson-iténou dans la grande encyclopédie de la VIe province de Haute Égypte à Dendara, l’acte de « manger du miel » apparaît comme prohibé dans le nome tentyrite et acquiert dès lors une dimension théologique négative pour l’homme qui en consommerait. Faut-il y voir un lien avec Hathor, maîtresse des lieux, et issue des larmes de Rê comme le sont les abeilles produisant cet édulcorant indispensable ? Le fait d’interdire une denrée aussi présente dans l’alimentation et dans la médecine égyptiennes peut-il n’avoir qu’une valeur théologique, sans dissimuler une justification économique, sociale, ou éventuellement liée au cycle des saisons ? Autant de questions auxquelles cet article tente d’apporter quelques éléments de réponse, en croisant notamment les données issues des calendriers des jours fastes et néfastes, des textes ptolémaïques et des ménologes arabes et coptes.

Like other ancient civilizations, Pharaonic Egypt associated food with some ritual practices and mythological beliefs, through medical treatises as well as funerary texts and geographical and sacerdotal encyclopaedia. Dealing with this issue, the present paper focuses on the characteristic concept of alimentary bw.t from the seemingly unique example of the proscription of honey consumption. The aim of this study is to define the origin of this specific prohibition and to understand its role and its implications in the daily life of the Egyptians.

Mentioned next to the itenu-fish in the great encyclopaedia of the VIth Upper Egyptian Province at Dendara, the act of “eating honey” appears to be prohibited in the tentyrite nome and thus acquires a negative theological dimension for anyone who consumes it. Should we see a connection with Hathor, the local deitie, born from the tears of Re like the bees producing this essential sweetener? Can banning a ­commodity which is so present in Egyptian food and medicine be just of theological value without disguising any economic, social or even seasonal justification? These are some of the questions on which this paper attempts to provide some clues, especially thanks to cross-references between calendars of the lucky and unlucky days, Ptolemaic texts and Arabic and Coptic menologia.


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BIFAO116_art_05.pdf (1.8 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 116
2017 IFAO
40 p.
gratuit - free of charge
Nouveaux textes littéraires du scribe Amennakhte (et autres ostraca relatifs au scribe de la Tombe)

Cet article est le premier d’une série de contributions consacrées à la publication de documents inédits, conservés à l’Institut français d’archéologie orientale, qui ont pour point commun le fait d’être, plus ou moins directement, liés au scribe de la Tombe Amennakhte, fils d’Ipouy. Les six ostraca publiés ici appartiennent au fonds des ostraca dits « littéraires » et viennent notamment enrichir le nombre des textes « signés » par le scribe Amennakhte (e.g., un hymne à Osiris et un hymne à Ramsès).

This paper is the first of a series of publications devoted to unpublished written sources of the French Institute for Oriental Archaeology, which are all linked in one way or another to the scribe of the Necropolis Amennakht, son of Ipuy. The six ostraca published here belong to the “literary” category, among which are new texts “signed” by the scribe Amennakht (e.g., an hymn to Osiris and an hymn to Ramesses).


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BIFAO116_art_04.pdf (0.6 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 116
2017 IFAO
10 p.
gratuit - free of charge
Une possible représentation de l’arbre jšd dans le temple de Millions d’Années de Thoutmosis III à Thèbes-Ouest

Les fouilles archéologiques qui se déroulent depuis 2008 dans le Henket-Ankh, temple des Millions d’Années de Thoutmosis III, situé entre el-Assasif et el-Khokha, ont livré une grande quantité de fragments et de blocs, majoritairement inédits, provenant des reliefs en grès des parois. Bien que fragmentaires et de taille très variable, ils permettent de proposer des hypothèses de reconstitution des scènes qui étaient ­représentées dans le temple. Dans cet article, un focus est fait sur une série de fragments associés à une probable représentation de l’arbre jšd. En tant que symbole de légitimité et de régénération du pouvoir royal, ce type de scène trouve parfaitement sa place dans le contexte des temples des Millions d’Années. Ces éléments enrichissent ainsi le corpus iconographique connu et participent de la compréhension de la fonction et du programme iconographique du temple.

As a result of the works carried out since 2008 in the Henket-Ankh, the Temple of Millions of Years of Thutmosis III situated between el-Assasif and el-Khokha, a huge amount of fragments and blocs proceeding from the sandstone reliefs of the temple, and mostly unpublished, have been recovered. Even if quite fragmented and variable in size, they allow us to set hypothesis about some of the scenes that were carved on the temple’s walls. In this paper, we will focus on preserved reliefs connected to a possible representation of the jšd tree. As a symbol of legitimacy and royal regeneration, this kind of scene fits perfectly into the context of Temples of Millions of Years, essentially aimed to this function. These evidences would contribute to the already known iconographic corpus as well as to the understanding of the temple iconographic program and function.


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BIFAO116_art_03.pdf (0.7 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 116
2017 IFAO
24 p.
gratuit - free of charge
Embodying the Divine: A Tattooed Female Mummy from Deir el-Medina

Lors de la campagne 2014 de la mission Ifao à Deir el-Medina, le torse d’une momie de femme largement tatouée sur les bras, les épaules, le cou, et le dos a été identifié. Cet article se propose de présenter cette momie tatouée en replaçant tout d’abord la découverte dans le contexte plus vaste de la pratique du tatouage en Égypte ancienne. La nature de cette momie est ensuite étudiée, et ses tatouages passés en revue, à travers l’examen de leur localisation et de leur portée symbolique. Enfin, les implications que cette femme peut avoir non seulement sur l’histoire de la pratique du tatouage en Égypte ancienne, mais aussi sur le rôle des femmes dans la pratique de la magie, de la médecine, et de la religion durant le Nouvel Empire, sont discutées.

During the 2014 Ifao mission at Deir el-Medina, we identified the torso of a female mummy that was heavily tattooed along the arms, shoulders, neck, and back. This article presents this tattooed mummy by first contextualizing the discovery within broader research on tattooing in ancient Egypt. We then describe the nature of this mummy and her tattoos through a detailed discussion of their placement and symbolism. Finally, we discuss the potential implications this woman has not only for the history of tattooing in Egypt, but also women’s roles in Egyptian magic, medicine, and religion during the New Kingdom.


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BIFAO116_art_02.pdf (0.3 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 116
2017 IFAO
12 p.
gratuit - free of charge
A Roman Portrait-Head from Medinet Madi

Cette tête sculptée de particulier provient de Medinet Madi au Fayoum. Elle date des dernières années du règne de Marc Aurèle ou de celui de Commode. La couronne de lierre dont elle est dotée permet de relier ce personnage aux performances théâtrales, une carrière de poète étant dans ce cas probable. Ce type de sujet est attesté pour la première fois en Égypte. Il est d’ailleurs intéressant de noter qu’il provient d’une ville du Fayoum dans laquelle aucune trace d’activités théâtrales n’a jusque-là été reconnue.

Cette sculpture témoigne de la technique du stuc alexandrin, qui était peut-être connue dans la chôra égyptienne au iie s apr. J.-C. La présence du schéma polychrome et l’étude du matériel suggèrent qu’il s’agit d’une sculpture locale. Elle constitue un témoin archéologique d’importance sur les activités théâtrales et artistiques de l’Égypte ptolémaïque et romaine, au contraire si richement détaillées dans les sources écrites.

This head with its individual features and portrait characteristics, represents a private person from Medinet Madi in Fayum, dated to latest years of Marcus Aurelius or Commodus reigns. The ivy wreath connects the subject to a theatrical performance, with more probable poetic career. Such subject is attested for the first time from Egypt, and interestingly from a Fayum town, where no evidence for a theatre or theatrical activity is known.

The sculpture shows the Alexandrian stuccon technique, which perhaps was known in the Egyptian chora by 2nd century AD. The polychromic scheme used in addition to material suggest it local carving in Medinet Madi. Most important is that the portrait-head presents an interesting archaeological testimony for the vivid picture of theatrical activities and performance in Egypt during Ptolemaic and Roman ages, richly detailed in papyri and literary sources.


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BIFAO116_art_01.pdf (0.3 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 116
2017 IFAO
10 p.
gratuit - free of charge
(Jean-Claude Grenier) 10 septembre 1943-22 juillet 2016


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BIFAO115_art_17.pdf (0.5 Mb)
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Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 115
2016 IFAO
16 p.
gratuit - free of charge
Où et comment les Égyptiens ont-ils commémoré leurs campagnes militaires contre Kerma ?

L’édition d’une stèle royale fragmentaire découverte à Doukki Gel soulève la question de la forme et des lieux de commémoration des campagnes militaires menées par les Égyptiens contre le pays de Kouch.

Un réexamen de l’ensemble des témoignages connus à ce jour de ces campagnes durant le Moyen et le Nouvel Empire suggère qu’elles ont majoritairement pris la forme d’inscriptions officielles ou de particuliers et de stèles rupestres situées à des endroits stratégiques du cours du Nil entre la première cataracte et le site de Kurgus, au-delà de la quatrième cataracte. Rares sont les stèles et mentions conservées de ces victoires dans les temples, en Égypte comme en Nubie.

The edition of a fragmentary royal stela discovered on the site of Dukki Gel raises the question of the form and the places chosen to commemorate the Egyptian military campaigns against the land of Kush.

A re-examination of all the testimonies of those campaigns, known up to now during the Middle and the New Kingdom, suggests that they were mostly done as official or private inscriptions and rock stelae situated at strategic places of the Nile, between the first cataract and Kurgus beyond the fourth cataract. Stelae and mentions of those victories preserved in the temples, in Egypt as in Nubia, are rare.


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BIFAO115_art_16.pdf (0.6 Mb)
Extrait pdf de l’ouvrage :
Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale 115
2016 IFAO
16 p.
gratuit - free of charge
La stèle d’Ioutjéni et les liturgies processionnelles de la fin du Moyen Empire (CGC 20476, GEM 4439)

La stèle d’Ioutjéni, décrite dans le Catalogue général du musée du Caire (CGC 20476, JE 29262, SR 3/10461/1), est de nos jours au Grand Musée égyptien (GEM 4439) dans les réserves de la salle 91. Il est probable qu’elle provienne de la nécropole thébaine et plus précisément du cimetière d’Antef à El-Tarif. La particularité de la stèle est le nom de son propriétaire qui n’est attesté dans un aucun autre document. Les inscriptions évoquent la présence de la fête de la navigation dédiée au dieu Amon à la XIIIe dynastie, connue plus tard comme la Belle fête de la Vallée. Le texte confirme aussi l’importance du dieu Ptah à Thèbes à cette période.

The stele of Ioutjéni, described in the Catalogue général du musée du Caire (CGC 20476, JE 29262, SR 3/10461/1), is nowadays in the Grand Egyptian Museum (GEM 4439) in the reserves of hall 91. It most likely comes from the Theban Necropolis and possibly from the Antef cemetery at El-Tarif. The interesting fact of the stele is that the name of its owner is not cited on any other document. The inscriptions attest the presence of the navigation feast dedicated to the god Amon during the 13th dynasty, known later as the Valley feast. The text confirms too the importance of the god Ptah at Thebes during this period.